Les épreuves écrites des examens blancs régionaux prévues du lundi 20 au vendredi 24 mars prochain sont menacées. Les arrêts de cours se succèdent. Mercredi dernier, les cours ont encore été perturbés. Les mouvements débutent toujours dans les deux lycées publics avant de s’étendre aux autres établissements secondaires privés. Qui pour le moment font de la résistance. Le mardi dernier, une note de service a été envoyée à tous les chefs d’établissements leur demandant d’accorder la journée de demain aux élèves des classes d’examens pour leur permettre d’avoir trois jours de révision personnelle pour les examens blancs. Mais les concernés trouvent ce temps insuffisant. Ils réclament une semaine. On les soupçonne même de ne pas vouloir se soumettre à ces évaluations jugées pourtant nécessaires par les professeurs.
Chaque jour, on n’est pas sûr que les cours aillent à terme. La preuve, le mercredi, dès 8 h, les sifflets ont de nouveau retenti simultanément au lycée Camille Alliali et au Lycée moderne, les deux lycées publics, comme s’ils s’étaient passés le mot. Parmi les élèves eux-mêmes, il n’y a pas d’unanimité. On redoute un affrontement entre partisans et opposants aux examens blancs. De plus, ces examens blancs se dérouleront en même temps que les cours dans les classes intermédiaires. Question de ne pas perdre trop de temps à l’achèvement des programmes, selon la direction régionale. Mais là aussi, la tâche s’annonce ardue pour les établissements qui doivent établir des emplois du temps pour l’occasion, c'est-à-dire dire faire en sorte que les cours et les examens se déroulent concomitamment.
Pierre DJESSANE GERVAIS
Correspondant permanent
Chaque jour, on n’est pas sûr que les cours aillent à terme. La preuve, le mercredi, dès 8 h, les sifflets ont de nouveau retenti simultanément au lycée Camille Alliali et au Lycée moderne, les deux lycées publics, comme s’ils s’étaient passés le mot. Parmi les élèves eux-mêmes, il n’y a pas d’unanimité. On redoute un affrontement entre partisans et opposants aux examens blancs. De plus, ces examens blancs se dérouleront en même temps que les cours dans les classes intermédiaires. Question de ne pas perdre trop de temps à l’achèvement des programmes, selon la direction régionale. Mais là aussi, la tâche s’annonce ardue pour les établissements qui doivent établir des emplois du temps pour l’occasion, c'est-à-dire dire faire en sorte que les cours et les examens se déroulent concomitamment.
Pierre DJESSANE GERVAIS
Correspondant permanent