La société Olheol industries Côte d’Ivoire depuis le démarrage de ses activités en 2013, traverse d’énormes ‘’difficultés’’ de fonctionnement essentiellement dues à un déficit d’approvisionnement en coton graine (sa matière première de production) mais aussi à cause d’un problème ‘’d’organisation interne’’, a dénoncé, mercredi, lors d’un entretien accordé à APA, le Directeur chargé du projet de restructuration de cette usine spécialisée dans la trituration de graines oléagineuses, Zanga Koné.
‘’C’est vrai que la société Olheol industries Côte d’Ivoire a des problèmes d’approvisionnement en matière première mais en interne il y a aussi de gros problèmes d’organisation claire et nette de pillage de cette entreprise’’, a déclaré Zanga Koné, dénonçant dans la foulée des cas d’augmentations faramineuses de salaires qui auraient été mis en place par l’ancienne équipe dirigeante en dehors de toute documentation expliquant ces changements.
Selon lui, ‘’en 2013 on était autour de 300 millions de FCFA de salaires globales et en 2014 on est passé à 600 millions de FCFA. C’est-à-dire près d’une augmentation de 109% alors que l’effectif n’a varié sur les deux exercices que de 50 personnes’’. ‘’Voici quelques réalités que vit Olheol’’, a-t-il révélé, estimant la totalité des salaires de cette entreprise à plus de 3 milliards de francs CFA depuis 2009, date de la reprise de cette usine à l’ex-Trituraf et depuis sa mise en production à partir de 2013.
Entre autres problèmes vécus par cette société de fabrication d’huile alimentaire et d’aliments de bétail, il y a l’approvisionnement en coton graine. En effet, a-t-il souligné, avant le rachat de l’ex-Trituraf qui a coûté près de 10 milliards FCFA d’investissement, l’Etat ivoirien avait décidé de s’engager pendant les négociations à garantir à cette usine l’approvisionnement en graine de coton. Ce qui n’a jamais été fait, selon l’industriel.
‘’De 2013 où Olheol a commencé effectivement à travailler jusqu’à la dernière campagne en 2016, la société n’a trituré que 122 000 tonnes sur une capacité annuelle de 200 000 tonnes’’, a-t-il ensuite signifié, évoquant à cet effet des pertes annuelles pour cette société qui vont de 700 à 800 millions FCFA.
Des problèmes clés de la société Olheol s’expliquent aussi par l’inaction de l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers le Conseil du coton anacarde qui fait fit du code de l’investissement et de la loi sur la filière qu’il gère et qui disent respectivement dans leur article 13 et 15, souligne cette loi.
Pour lui, ‘’l’Etat doit garantir l’approvisionnement de la matière première aux entreprises transformatrices’’ et ces ‘’transformateurs doivent être autorisés à s’approvisionner à hauteur de leur capacité de production’’.
Malheureusement, regrette Zanga Koné ‘’on constate sur le terrain que les égreneurs exportent toute la totalité de la graine et on fait croire que les triturateurs n’ont pas d’argent’’.
CK/ls/APA
‘’C’est vrai que la société Olheol industries Côte d’Ivoire a des problèmes d’approvisionnement en matière première mais en interne il y a aussi de gros problèmes d’organisation claire et nette de pillage de cette entreprise’’, a déclaré Zanga Koné, dénonçant dans la foulée des cas d’augmentations faramineuses de salaires qui auraient été mis en place par l’ancienne équipe dirigeante en dehors de toute documentation expliquant ces changements.
Selon lui, ‘’en 2013 on était autour de 300 millions de FCFA de salaires globales et en 2014 on est passé à 600 millions de FCFA. C’est-à-dire près d’une augmentation de 109% alors que l’effectif n’a varié sur les deux exercices que de 50 personnes’’. ‘’Voici quelques réalités que vit Olheol’’, a-t-il révélé, estimant la totalité des salaires de cette entreprise à plus de 3 milliards de francs CFA depuis 2009, date de la reprise de cette usine à l’ex-Trituraf et depuis sa mise en production à partir de 2013.
Entre autres problèmes vécus par cette société de fabrication d’huile alimentaire et d’aliments de bétail, il y a l’approvisionnement en coton graine. En effet, a-t-il souligné, avant le rachat de l’ex-Trituraf qui a coûté près de 10 milliards FCFA d’investissement, l’Etat ivoirien avait décidé de s’engager pendant les négociations à garantir à cette usine l’approvisionnement en graine de coton. Ce qui n’a jamais été fait, selon l’industriel.
‘’De 2013 où Olheol a commencé effectivement à travailler jusqu’à la dernière campagne en 2016, la société n’a trituré que 122 000 tonnes sur une capacité annuelle de 200 000 tonnes’’, a-t-il ensuite signifié, évoquant à cet effet des pertes annuelles pour cette société qui vont de 700 à 800 millions FCFA.
Des problèmes clés de la société Olheol s’expliquent aussi par l’inaction de l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers le Conseil du coton anacarde qui fait fit du code de l’investissement et de la loi sur la filière qu’il gère et qui disent respectivement dans leur article 13 et 15, souligne cette loi.
Pour lui, ‘’l’Etat doit garantir l’approvisionnement de la matière première aux entreprises transformatrices’’ et ces ‘’transformateurs doivent être autorisés à s’approvisionner à hauteur de leur capacité de production’’.
Malheureusement, regrette Zanga Koné ‘’on constate sur le terrain que les égreneurs exportent toute la totalité de la graine et on fait croire que les triturateurs n’ont pas d’argent’’.
CK/ls/APA
