Le 1er séminaire de la Direction Technique Nationale (DTN) qui a démarré le samedi 11 mars 2017 à Angré Cocody au siège de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo a pris fin ce dimanche 12 mars 2017 aux environs de 15h45 avec des résolutions fortes.
Pendant deux (02) jours, les entraîneurs nationaux, les préparateurs physiques, les arbitres internationaux et l’administration fédérale constituant les quatre (04) ateliers formés ont mené des réflexions très poussées. Pour rappel, ce séminaire a pour objectifs de contribuer à assurer l’amélioration constante des performances des athlètes des équipes nationales par des méthodes de travail professionnelles et rigoureuses d’une part, et d’autre part se maintenir au plan international par de bons résultats sportifs qui puissent garantir une place de choix au niveau du ranking de nos sélectionnés.
L’on retient pour ce séminaire de la DTN les recommandations ci-après :
Au titre des réflexions portant sur la conception d’un contenu de programme d’entrainement type pour une équipe nationale et pour un pôle (Atelier 1).
organiser les tests match et un Championnat des pôles afin de familiariser les jeunes talents aux règles et techniques de compétition,
organiser des championnats de poomsae et de démonstration afin de préparer les talents aux compétitions de poomsae et de démonstration,
La structure en charge de l’équipe nationale de poomsae et de démonstration doit se référer au programme des pôles sous réserve de production d’un programme détaillé conforme à ses séances de travail.
Au titre des propositions pour la préparation physique des athlètes de Taekwondo en équipe nationale et en pôle (Atelier 2)
Il est impératif pour le préparateur physique tout comme l’entraîneur de maîtriser l’anatomie descriptive et fonctionnelle adaptée au Taekwondo pour pouvoir cibler les grands groupes musculaires sollicités dans l’exécution des techniques de combats.
La connaissance des caractéristiques des athlètes aux plans social (profession, statut matrimonial, …), physique (capacité, état de santé, ...), Mental (personnalité, émotions, …)
Connaitre les objectifs et ambitions des entraineurs à court, moyen et long terme.
il est important que les techniques utilisées par les entraîneurs soient connues du préparateur physique afin qu’il puisse mieux orienter son intervention.
il est formellement interdit de faire de la musculation aux enfants et aux adolescents pour ne pas hypothéquer leur croissance. La préparation physique à leur niveau doit être adaptée à d’autres méthodes d’entraînement.
les résultats du travail du préparateur physique doivent être judicieusement exploités par l’entraîneur. Ce qui explique une collaboration franche, permanente et étroite entre l’entraîneur et le préparateur physique.
la préparation physique est un chapitre incontournable dans le processus de préparation des athlètes de toutes les disciplines sportives confondues et en particulier le Taekwondo. C’est une forme de travail qui consiste à préparer particulièrement le corps afin de lui permettre de supporter aisément les charges de travail en l’occurrence le Taekwondo.
suivre impérativement les différentes phases de la préparation physique, au nombre de cinq (5), à savoir : 1-la préparation Physique Générale, 2-la préparation physique spécifique, 3-la préparation physique pré compétition, 4-la préparation physique compétitive, 5-la préparation physique post compétitive ou préparation physique de récupération.
Au titre des questions sur l’importance des règles d’arbitrage, des techniques de combat et le coaching (Atelier 3)
Vu la complexité et des difficultés rencontrées par l’équipe nationale dans l’interprétation et l’application des règles d’arbitrage, nous recommandons qu’un suivi permanent soit fait à tout niveau par un encadrement spécialisé (la direction des compétitions ou la commission des arbitres) en vue de permettre un meilleur rendement de notre équipe nationale à l’instar des grandes nations de taekwondo.
Des formations régulières doivent être organisées au profit des coachs, entraîneurs et athlètes en vue de l’actualisation des connaissances
Vu le changement permanent de nos règlements, ces encadreurs dits spécialisés (la direction des compétitions et la commission des arbitres) doivent eux aussi de façon régulière bénéficier de recyclage ou de formations de perfectionnement aux fins de permettre à tous d’être au même niveau d’information et de connaissances que ceux des grandes nations.
La commission des arbitres, la direction des compétitions, les coachs et les entraîneurs doivent de concert élaborer un programme périodique de formation pratique au bénéfice des athlètes.
Les coachs, les entraîneurs et les athlètes pour une meilleure application de ces règles pendant les compétitions, doivent travailler dans un cadre de convivialité et de strict respect de la réglementation en vigueur. Et ce, en vue de favoriser une communication adaptée et afficher une image exemplaire évitant ainsi toutes pénalités fortuites.
Au titre des actions rigoureuses et d’anticipation aux plans administratif, technique, médical des athlètes en équipe nationale (Atelier 4)
Transmission de courrier d’information de sélection en équipe nationale à l’attention des athlètes, de leurs parents, responsables d’établissements, présidents de ligues et maîtres de salles respectifs.
Elaboration des fiches de suivi des fréquences cardiaques et du poids de forme des athlètes. Tests d’évaluation (Ruffier Dickson, …) : surveillance des états de fatigue, de surmenage et de surentraînement.
Proposer des méthodes de récupération
faire en sorte que les plans de vol des délégations nationales aient des durées d’escales moindres afin de ne pas influer négativement sur les performances des athlètes.
Tous les athlètes doivent être exigibles d’une assurance fédérale à jour avant d’intégrer l’équipe nationale.
Attirer l’attention des athlètes sur l’importance de conserver et respecter les catégories de poids afin de conserver les points engrangés dans les catégories et avancer dans le classement. Cela pour ne pas tomber dans le piège des points dispersés dans des catégories différentes.
La DTN doit faire le suivi du ranking des athlètes et faire la sélection des compétitions auxquelles doivent participer les athlètes afin d’améliorer leur ranking et se hisser dans le classements de leurs catégories.
Sensibiliser les athlètes quant à l’utilisation rationnelle de leurs téléphones portables, ordinateurs, jeux vidéos et internet à des heures raisonnables lors des sorties afin d’avoir de bonne marge de récupération.
Sensibiliser les athlètes et les entraineurs sur les risques de dopage.
Contrôle des équipements de chaque athlète avant toute sortie pour éviter les oublis.
Prévoir durant les formations des athlètes, 2 choses distinctes : l’entrainement classique d’une part et d’autre part, programmer des sessions spéciales de coaching avec mise en situation réelle des athlètes en combat et mise en situation réelle de coaching pour les entraineurs/coaches.
Engagement signé des encadreurs relativement à toute prohibition de relations intimes avec les athlètes.
Transmission des listes des athlètes sélectionnés pour une sortie, 1 mois ou 3 semaines avant la date limite d’inscription aux compétitions internationales afin de permettre au secrétariat de gérer tout le processus administratif à temps.
Mise en place d’un mécanisme de visite médicale pour tous les athlètes sélectionnés en équipe nationale avant d’intégrer l’équipe ou les pôles suivi d’une périodicité de contrôle médicale.
Visite obligatoire également pour les arbitres, les coaches et entraineurs.
Conservation des passeports des athlètes par la fédération au retour des voyages.
Ces recommandations seront présentées au bureau directeur pour validation et exécution.
Notons le bon climat qui a régné et le sérieux mis dans les échanges tout au long de ces deux jours intenses de travail sous le regard vigilant du Vice Président MANGALA Salif qui, en l’absence du Président de la FITKD, a eu à mettre fin à ces travaux.
Fait à Abidjan, le 12 mars 2017.
Pendant deux (02) jours, les entraîneurs nationaux, les préparateurs physiques, les arbitres internationaux et l’administration fédérale constituant les quatre (04) ateliers formés ont mené des réflexions très poussées. Pour rappel, ce séminaire a pour objectifs de contribuer à assurer l’amélioration constante des performances des athlètes des équipes nationales par des méthodes de travail professionnelles et rigoureuses d’une part, et d’autre part se maintenir au plan international par de bons résultats sportifs qui puissent garantir une place de choix au niveau du ranking de nos sélectionnés.
L’on retient pour ce séminaire de la DTN les recommandations ci-après :
Au titre des réflexions portant sur la conception d’un contenu de programme d’entrainement type pour une équipe nationale et pour un pôle (Atelier 1).
organiser les tests match et un Championnat des pôles afin de familiariser les jeunes talents aux règles et techniques de compétition,
organiser des championnats de poomsae et de démonstration afin de préparer les talents aux compétitions de poomsae et de démonstration,
La structure en charge de l’équipe nationale de poomsae et de démonstration doit se référer au programme des pôles sous réserve de production d’un programme détaillé conforme à ses séances de travail.
Au titre des propositions pour la préparation physique des athlètes de Taekwondo en équipe nationale et en pôle (Atelier 2)
Il est impératif pour le préparateur physique tout comme l’entraîneur de maîtriser l’anatomie descriptive et fonctionnelle adaptée au Taekwondo pour pouvoir cibler les grands groupes musculaires sollicités dans l’exécution des techniques de combats.
La connaissance des caractéristiques des athlètes aux plans social (profession, statut matrimonial, …), physique (capacité, état de santé, ...), Mental (personnalité, émotions, …)
Connaitre les objectifs et ambitions des entraineurs à court, moyen et long terme.
il est important que les techniques utilisées par les entraîneurs soient connues du préparateur physique afin qu’il puisse mieux orienter son intervention.
il est formellement interdit de faire de la musculation aux enfants et aux adolescents pour ne pas hypothéquer leur croissance. La préparation physique à leur niveau doit être adaptée à d’autres méthodes d’entraînement.
les résultats du travail du préparateur physique doivent être judicieusement exploités par l’entraîneur. Ce qui explique une collaboration franche, permanente et étroite entre l’entraîneur et le préparateur physique.
la préparation physique est un chapitre incontournable dans le processus de préparation des athlètes de toutes les disciplines sportives confondues et en particulier le Taekwondo. C’est une forme de travail qui consiste à préparer particulièrement le corps afin de lui permettre de supporter aisément les charges de travail en l’occurrence le Taekwondo.
suivre impérativement les différentes phases de la préparation physique, au nombre de cinq (5), à savoir : 1-la préparation Physique Générale, 2-la préparation physique spécifique, 3-la préparation physique pré compétition, 4-la préparation physique compétitive, 5-la préparation physique post compétitive ou préparation physique de récupération.
Au titre des questions sur l’importance des règles d’arbitrage, des techniques de combat et le coaching (Atelier 3)
Vu la complexité et des difficultés rencontrées par l’équipe nationale dans l’interprétation et l’application des règles d’arbitrage, nous recommandons qu’un suivi permanent soit fait à tout niveau par un encadrement spécialisé (la direction des compétitions ou la commission des arbitres) en vue de permettre un meilleur rendement de notre équipe nationale à l’instar des grandes nations de taekwondo.
Des formations régulières doivent être organisées au profit des coachs, entraîneurs et athlètes en vue de l’actualisation des connaissances
Vu le changement permanent de nos règlements, ces encadreurs dits spécialisés (la direction des compétitions et la commission des arbitres) doivent eux aussi de façon régulière bénéficier de recyclage ou de formations de perfectionnement aux fins de permettre à tous d’être au même niveau d’information et de connaissances que ceux des grandes nations.
La commission des arbitres, la direction des compétitions, les coachs et les entraîneurs doivent de concert élaborer un programme périodique de formation pratique au bénéfice des athlètes.
Les coachs, les entraîneurs et les athlètes pour une meilleure application de ces règles pendant les compétitions, doivent travailler dans un cadre de convivialité et de strict respect de la réglementation en vigueur. Et ce, en vue de favoriser une communication adaptée et afficher une image exemplaire évitant ainsi toutes pénalités fortuites.
Au titre des actions rigoureuses et d’anticipation aux plans administratif, technique, médical des athlètes en équipe nationale (Atelier 4)
Transmission de courrier d’information de sélection en équipe nationale à l’attention des athlètes, de leurs parents, responsables d’établissements, présidents de ligues et maîtres de salles respectifs.
Elaboration des fiches de suivi des fréquences cardiaques et du poids de forme des athlètes. Tests d’évaluation (Ruffier Dickson, …) : surveillance des états de fatigue, de surmenage et de surentraînement.
Proposer des méthodes de récupération
faire en sorte que les plans de vol des délégations nationales aient des durées d’escales moindres afin de ne pas influer négativement sur les performances des athlètes.
Tous les athlètes doivent être exigibles d’une assurance fédérale à jour avant d’intégrer l’équipe nationale.
Attirer l’attention des athlètes sur l’importance de conserver et respecter les catégories de poids afin de conserver les points engrangés dans les catégories et avancer dans le classement. Cela pour ne pas tomber dans le piège des points dispersés dans des catégories différentes.
La DTN doit faire le suivi du ranking des athlètes et faire la sélection des compétitions auxquelles doivent participer les athlètes afin d’améliorer leur ranking et se hisser dans le classements de leurs catégories.
Sensibiliser les athlètes quant à l’utilisation rationnelle de leurs téléphones portables, ordinateurs, jeux vidéos et internet à des heures raisonnables lors des sorties afin d’avoir de bonne marge de récupération.
Sensibiliser les athlètes et les entraineurs sur les risques de dopage.
Contrôle des équipements de chaque athlète avant toute sortie pour éviter les oublis.
Prévoir durant les formations des athlètes, 2 choses distinctes : l’entrainement classique d’une part et d’autre part, programmer des sessions spéciales de coaching avec mise en situation réelle des athlètes en combat et mise en situation réelle de coaching pour les entraineurs/coaches.
Engagement signé des encadreurs relativement à toute prohibition de relations intimes avec les athlètes.
Transmission des listes des athlètes sélectionnés pour une sortie, 1 mois ou 3 semaines avant la date limite d’inscription aux compétitions internationales afin de permettre au secrétariat de gérer tout le processus administratif à temps.
Mise en place d’un mécanisme de visite médicale pour tous les athlètes sélectionnés en équipe nationale avant d’intégrer l’équipe ou les pôles suivi d’une périodicité de contrôle médicale.
Visite obligatoire également pour les arbitres, les coaches et entraineurs.
Conservation des passeports des athlètes par la fédération au retour des voyages.
Ces recommandations seront présentées au bureau directeur pour validation et exécution.
Notons le bon climat qui a régné et le sérieux mis dans les échanges tout au long de ces deux jours intenses de travail sous le regard vigilant du Vice Président MANGALA Salif qui, en l’absence du Président de la FITKD, a eu à mettre fin à ces travaux.
Fait à Abidjan, le 12 mars 2017.