es individus non identifiés ont attaqué mardi dernier, aux environs de 22h et jusqu’après minuit, le campus de Cocody. Ils ont fait irruption au bâtiment I (des logements d’étudiants) situé non loin du Centre Régional des Œuvres Universitaires d’Abidjan (Crou-A). Ils ont défoncé des portes et pillé des chambres, emportant tout ce qu’ils pouvaient prendre (portables, ordinateurs, télévision, poste radio, argent…). Munis d’armes blanches (machettes, gourdins, lance-pierres, cailloux, couteaux, morceaux de bois), ils ont grièvement blessé des étudiants. D’autres étudiants quoique surpris par cette descente musclée, se sont crânement défendus. De violents affrontements ont donc eu lieu entre les résidents de ce bâtiment et les assaillants. Des étudiants d’autres bâtiments, alertés, sont arrivés en renfort pour repousser les assaillants. Sept étudiants grièvement blessés, ont été évacués au Chu de Cocody. Les étudiants ont pu cependant neutraliser 6 assaillants qu’ils ont remis aux forces de l’ordre qui ont sécurisé ce campus.
Une autre attaque a eu lieu au même moment, à la cité Mermoz. Où des étudiants ont été également violemment pris à partie, dépouillés de leurs biens. Il était plus de 2h, selon nos sources, lorsque le calme est revenu au campus de Cocody et à la cité Mermoz. Selon des sources dignes de foi, c’est le quota déséquilibré de chambres attribué aux syndicats d’étudiants qui est à l’origine de ces violences. La Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) a condamné hier ces violences et appelé tous les étudiants au calme et à la retenue. Tout en appelant les pouvoirs publics à situer les responsabilités, Fulgence Assi, le secrétaire général de la Fesci a rassuré la communauté étudiante que son syndicat ne ménagera aucun effort pour assurer la sécurité des étudiants sur les campus.
Charles Bédé
Une autre attaque a eu lieu au même moment, à la cité Mermoz. Où des étudiants ont été également violemment pris à partie, dépouillés de leurs biens. Il était plus de 2h, selon nos sources, lorsque le calme est revenu au campus de Cocody et à la cité Mermoz. Selon des sources dignes de foi, c’est le quota déséquilibré de chambres attribué aux syndicats d’étudiants qui est à l’origine de ces violences. La Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) a condamné hier ces violences et appelé tous les étudiants au calme et à la retenue. Tout en appelant les pouvoirs publics à situer les responsabilités, Fulgence Assi, le secrétaire général de la Fesci a rassuré la communauté étudiante que son syndicat ne ménagera aucun effort pour assurer la sécurité des étudiants sur les campus.
Charles Bédé