Une réunion de haut niveau sur le cacao et les forêts s’est tenue, le jeudi 16 mars 2017, à Londres, sous la houlette de Son Altesse Royale le Prince de Galles dans le but d’examiner les moyens de mettre fin à la déforestation et à la dégradation des forêts dans la chaîne d’approvisionnement mondiale du cacao, avec une attention initiale sur la Côte d’Ivoire et le Ghana, les deux plus grands producteurs.
Cette rencontre était organisée de façon conjointe par la Fondation Mondiale pour le Cacao (World Cocoa Foundation-WCF), l’Initiative pour le Commerce Equitable (Sustainable Trade Initiative-IDH) et l’Unité pour la Durabilité Internationale (International Sustainability Unit-ISU) que dirige le Prince Charles.
La Côte d’Ivoire y a pris part à travers une délégation conduite par SEM georges Aboua, Ambassadeur de Côte d’Ivoire au Royaume-Uni, qui était, pour la circonstance, accompagné par Monsieur Aly Touré, Représentant Permanent auprès des Organisations Internationales de Produits de Base.
Au cours de son intervention, le chef de la délégation ivoirienne a indiqué que la préservation de la forêt est une priorité pour notre pays qui se traduit par plusieurs engagements dont les principaux sont les suivants :
• la signature en 2012 du décret portant création,organisation et fonctionnement de la commission nationale pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues a la déforestation et a la dégradation des forêts ;
• la signature en 2014 de la Déclaration de New York sur les forêts dont l’objectif est d’éliminer la déforestation associée à la production agricole ;
• la déclaration, lors de la Conférence des Nations Unies de septembre 2014, par SEM le Président Alassane Ouattara d’effectuer une transition vers un << cacao zéro déforestation>> à partir de 2017 ;
• l’adoption, en 2015, d’un nouveau code forestier visant à retrouver 20% de couverture forestière en Côte d’Ivoire ;
• la formulation, en 2015, d’une stratégie dénommée « cacao ami de la forêt ».
L’Agence Française de Développement (AFD), l’International Finance Corporation (IFC), la Banque Mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) font partie des organisations qui ont participé à cette réunion sur le cacao et les forêts.
A l’issue de cet événement, une Déclaration d’Intention Collective a été signée par douze des plus grands groupes de l’industrie du cacao et du chocolat, notamment Barry Callebaut, Blommer Chocolate Company, Cargill, Cemoi, Ecom, Ferrero, Hershey, Mars, Mondelez, Nestlé, Olam et Touton.
Ces entreprises se sont engagées à collaborer « hors du cadre compétitif » et à œuvrer en partenariat avec les gouvernements des pays cités, le secteur privé, la société civile et toutes les parties prenantes pour élaborer un cadre d’action commun qui sera entériné à l’occasion de la 23ème session de la Conférence des Parties (COP 23) de la Convention des Nations Unies sur les Changements Climatiques de novembre 2017 en Allemagne.
Une correspondance particulière
Cette rencontre était organisée de façon conjointe par la Fondation Mondiale pour le Cacao (World Cocoa Foundation-WCF), l’Initiative pour le Commerce Equitable (Sustainable Trade Initiative-IDH) et l’Unité pour la Durabilité Internationale (International Sustainability Unit-ISU) que dirige le Prince Charles.
La Côte d’Ivoire y a pris part à travers une délégation conduite par SEM georges Aboua, Ambassadeur de Côte d’Ivoire au Royaume-Uni, qui était, pour la circonstance, accompagné par Monsieur Aly Touré, Représentant Permanent auprès des Organisations Internationales de Produits de Base.
Au cours de son intervention, le chef de la délégation ivoirienne a indiqué que la préservation de la forêt est une priorité pour notre pays qui se traduit par plusieurs engagements dont les principaux sont les suivants :
• la signature en 2012 du décret portant création,organisation et fonctionnement de la commission nationale pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues a la déforestation et a la dégradation des forêts ;
• la signature en 2014 de la Déclaration de New York sur les forêts dont l’objectif est d’éliminer la déforestation associée à la production agricole ;
• la déclaration, lors de la Conférence des Nations Unies de septembre 2014, par SEM le Président Alassane Ouattara d’effectuer une transition vers un << cacao zéro déforestation>> à partir de 2017 ;
• l’adoption, en 2015, d’un nouveau code forestier visant à retrouver 20% de couverture forestière en Côte d’Ivoire ;
• la formulation, en 2015, d’une stratégie dénommée « cacao ami de la forêt ».
L’Agence Française de Développement (AFD), l’International Finance Corporation (IFC), la Banque Mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) font partie des organisations qui ont participé à cette réunion sur le cacao et les forêts.
A l’issue de cet événement, une Déclaration d’Intention Collective a été signée par douze des plus grands groupes de l’industrie du cacao et du chocolat, notamment Barry Callebaut, Blommer Chocolate Company, Cargill, Cemoi, Ecom, Ferrero, Hershey, Mars, Mondelez, Nestlé, Olam et Touton.
Ces entreprises se sont engagées à collaborer « hors du cadre compétitif » et à œuvrer en partenariat avec les gouvernements des pays cités, le secteur privé, la société civile et toutes les parties prenantes pour élaborer un cadre d’action commun qui sera entériné à l’occasion de la 23ème session de la Conférence des Parties (COP 23) de la Convention des Nations Unies sur les Changements Climatiques de novembre 2017 en Allemagne.
Une correspondance particulière