La conférence débat organisé le 6 avril dernier par bloomfield investment a permis d’évaluer « le risque pays Côte d’Ivoire »
La destination Côte d’Ivoire est-elle fortement crédible pour les investissements? Le risque pays est « faible » répond et se concentre autour de cinq points liés à « un environnement social fragile, « la situation sécuritaire liée au risque d’attentat terroriste permanent, la réforme de l’éducation nationale, la situation de chômage des jeunes, une scène politique en mutation » indique Bloomfield Investment dans son rapport présenté ce jeudi 6 avril devant autorités ministérielles, banquiers et hommes d’affaires, grands patrons d’agences de notation, jeunes entrepreneurs, grandes entreprises et représentants de missions diplomatiques. A ceux-là, il faut ajouter l’Agence française de développement et la banque africaine de développement.
Stanislas Zézé, PDG de la première agence de notation de l’espace francophone africaine, a recommandé que la notation du risque ne soit plus une peur pour les pays africains mais un atout pour rassurer les investisseurs.
12 000 entreprises ont été créées en 2016, sans un chiffre sur celles qui ont fermé dans la même période, s’inquiète Gustave Koné co fondateur d’une entreprise spécialisée dans le marketing service. L’un de ses projets n’a pu voir le jour à cause de la pression fiscale. « Il s’agissait juste en composant un numéro de vous faire livrer une bouteille de gaz. » Mais, le projet n’a pu se faire en Côte d’Ivoire. Son partenaire, l’a finalement réalisé au Maroc. « il n’y a aucune stratégie qui accompagne l’auto-entrepreneur. Ceux-ci sont livrés à eux même « constate-t-il.
Déterminer le risque pays en Côte d’Ivoire, mesurer l’impact réel du secteur informel et son intégration dans l’économie ivoirienne .ou encore connaître le rôle économique et politique de la Côte d’Ivoire dans l’union économique et monétaire ouest africaine (l’Uemoa) et la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ont été les différentes articulations de cette conférence.
Le secteur informel dans son apport à l’économie a été débattu autour de Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME.
Pour Yéo Nawa, représentant du ministre du Plan et du Développement, le secteur informel apparaît comme un secteur dynamique. Selon lui il contribue pour 39% au PIB et concentre 51% des activités. Le ministre du Commerce a rassuré l’auditoire sur les initiatives du gouvernement qui aboutiront à la création d’une agence des PME.
Il précise que l’Etat travaille à organiser ce secteur : « c’est un processus, cela prend du temps » a-t-il fait savoir. Il soutient que l’Etat veut améliorer leur contribution au PIB qui est pour l’heure de 75%.
Il précise qu’en étant en collaboration avec le privé, le gouvernement travaille à mettre en place les textes nécessaires à la professionnalisation du secteur informel qui contribue à la réduction de la pauvreté, passée de 53% en 2011 à 38% en 2016.
La place de la Côte d’Ivoire dans l’Uemoa et la Cedeao a permis à Koné Adama, ministre de l’économie et des finances d’expliquer que le pays est le plus peuplé de la zone Uemoa avec ses 24 millions d’habitants et renferme plus du tiers de la population de la zone. « Modestie mise à part » il précise que la Côte d’Ivoire a de nombreuses qualités, « ses deux ports, ses infrastructures et son réseau de communication qui est de bonne qualité »
Avec 407 milliards FCFA, « la Côte d’Ivoire contribue à hauteur de 40% au financement de l’union » et respecte 72% des indicateurs de l’Uemoa. Paul-Harry directeur à Ecobank , précise que « la Côte d’Ivoire est une puissance dans la sous-région , il faut juste voir comment elle pourra évoluer au niveau de la géopolitique. » La prochaine édition du risque pays aura lieu au Cameroun en septembre prochain.
Raïssa Yao
La destination Côte d’Ivoire est-elle fortement crédible pour les investissements? Le risque pays est « faible » répond et se concentre autour de cinq points liés à « un environnement social fragile, « la situation sécuritaire liée au risque d’attentat terroriste permanent, la réforme de l’éducation nationale, la situation de chômage des jeunes, une scène politique en mutation » indique Bloomfield Investment dans son rapport présenté ce jeudi 6 avril devant autorités ministérielles, banquiers et hommes d’affaires, grands patrons d’agences de notation, jeunes entrepreneurs, grandes entreprises et représentants de missions diplomatiques. A ceux-là, il faut ajouter l’Agence française de développement et la banque africaine de développement.
Stanislas Zézé, PDG de la première agence de notation de l’espace francophone africaine, a recommandé que la notation du risque ne soit plus une peur pour les pays africains mais un atout pour rassurer les investisseurs.
12 000 entreprises ont été créées en 2016, sans un chiffre sur celles qui ont fermé dans la même période, s’inquiète Gustave Koné co fondateur d’une entreprise spécialisée dans le marketing service. L’un de ses projets n’a pu voir le jour à cause de la pression fiscale. « Il s’agissait juste en composant un numéro de vous faire livrer une bouteille de gaz. » Mais, le projet n’a pu se faire en Côte d’Ivoire. Son partenaire, l’a finalement réalisé au Maroc. « il n’y a aucune stratégie qui accompagne l’auto-entrepreneur. Ceux-ci sont livrés à eux même « constate-t-il.
Déterminer le risque pays en Côte d’Ivoire, mesurer l’impact réel du secteur informel et son intégration dans l’économie ivoirienne .ou encore connaître le rôle économique et politique de la Côte d’Ivoire dans l’union économique et monétaire ouest africaine (l’Uemoa) et la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ont été les différentes articulations de cette conférence.
Le secteur informel dans son apport à l’économie a été débattu autour de Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME.
Pour Yéo Nawa, représentant du ministre du Plan et du Développement, le secteur informel apparaît comme un secteur dynamique. Selon lui il contribue pour 39% au PIB et concentre 51% des activités. Le ministre du Commerce a rassuré l’auditoire sur les initiatives du gouvernement qui aboutiront à la création d’une agence des PME.
Il précise que l’Etat travaille à organiser ce secteur : « c’est un processus, cela prend du temps » a-t-il fait savoir. Il soutient que l’Etat veut améliorer leur contribution au PIB qui est pour l’heure de 75%.
Il précise qu’en étant en collaboration avec le privé, le gouvernement travaille à mettre en place les textes nécessaires à la professionnalisation du secteur informel qui contribue à la réduction de la pauvreté, passée de 53% en 2011 à 38% en 2016.
La place de la Côte d’Ivoire dans l’Uemoa et la Cedeao a permis à Koné Adama, ministre de l’économie et des finances d’expliquer que le pays est le plus peuplé de la zone Uemoa avec ses 24 millions d’habitants et renferme plus du tiers de la population de la zone. « Modestie mise à part » il précise que la Côte d’Ivoire a de nombreuses qualités, « ses deux ports, ses infrastructures et son réseau de communication qui est de bonne qualité »
Avec 407 milliards FCFA, « la Côte d’Ivoire contribue à hauteur de 40% au financement de l’union » et respecte 72% des indicateurs de l’Uemoa. Paul-Harry directeur à Ecobank , précise que « la Côte d’Ivoire est une puissance dans la sous-région , il faut juste voir comment elle pourra évoluer au niveau de la géopolitique. » La prochaine édition du risque pays aura lieu au Cameroun en septembre prochain.
Raïssa Yao