Abidjan - Sur un total présumé de 13 000 Ivoiriens pris sur les côtes italiennes en situation d’immigration clandestine, seulement 2 000 sont réellement des ressortissants de la Côte d’Ivoire, révèle une mission conduite sur place par le gouvernement.
Le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, a livré jeudi au terme d’un conseil des ministres, les conclusions de cette mission diligentée après communication par l’ambassade d’Italie en Côte d’Ivoire de la présence supposée de 13 000 immigrés clandestins ivoiriens sur les côtes du pays.
« Suite aux conclusions de cette mission, il convient de noter que le phénomène migratoire a atteint des proportions inquiétantes et qu’il concerne une frange importante des populations africaines de façon générale, même si nous y avons retrouvé un grand nombre d’Ivoiriens. Il s’avère toutefois important de noter que sur les 13 000 immigrés présumés Ivoiriens, seulement 2000 ont formellement été identifiés comme étant originaires de la Côte d’Ivoire », a-t-il communiqué.
Selon le porte-parole du gouvernement, les autres personnes qui se faisaient passer pour des Ivoiriens sont en réalité des nationaux d’autres Etats de la sous-région voire des personnes non originaires de l’Afrique de l’Ouest et qui pour certains ont effectivement vécu en Côte d’Ivoire.
Bruno Koné a annoncé la prise, par le gouvernement, de diverses mesures en vue d’apporter une réponse plus forte face à l’immigration clandestine dont l’organisation de campagnes de sensibilisation visant à prévenir les populations contre le phénomène.
« Ces campagnes iront jusque dans les familles puisqu’il est établi qu’elles sont souvent malheureusement le lieu où les personnes sont encouragées à immigrer », a signifié M. Nabagné Koné.
Le gouvernement va également établir un cadre technique de coopération avec la République d’Italie en vue de l’identification des migrants présumés Ivoiriens dès leur arrivée sur les côtes du pays. Il entend également renforcer les moyens de répression et de détection des réseaux de passeurs.
Les autorités ivoiriennes prévoient aussi de réactiver, dans un délai de six mois, la carte de résident biométrique pour les ressortissants hors CEDEAO et de d’accélérer la mise en œuvre de l’identifiant unique en Côte d’Ivoire pour une meilleure traçabilité biométrique des citoyens.
kg/cmas
Le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, a livré jeudi au terme d’un conseil des ministres, les conclusions de cette mission diligentée après communication par l’ambassade d’Italie en Côte d’Ivoire de la présence supposée de 13 000 immigrés clandestins ivoiriens sur les côtes du pays.
« Suite aux conclusions de cette mission, il convient de noter que le phénomène migratoire a atteint des proportions inquiétantes et qu’il concerne une frange importante des populations africaines de façon générale, même si nous y avons retrouvé un grand nombre d’Ivoiriens. Il s’avère toutefois important de noter que sur les 13 000 immigrés présumés Ivoiriens, seulement 2000 ont formellement été identifiés comme étant originaires de la Côte d’Ivoire », a-t-il communiqué.
Selon le porte-parole du gouvernement, les autres personnes qui se faisaient passer pour des Ivoiriens sont en réalité des nationaux d’autres Etats de la sous-région voire des personnes non originaires de l’Afrique de l’Ouest et qui pour certains ont effectivement vécu en Côte d’Ivoire.
Bruno Koné a annoncé la prise, par le gouvernement, de diverses mesures en vue d’apporter une réponse plus forte face à l’immigration clandestine dont l’organisation de campagnes de sensibilisation visant à prévenir les populations contre le phénomène.
« Ces campagnes iront jusque dans les familles puisqu’il est établi qu’elles sont souvent malheureusement le lieu où les personnes sont encouragées à immigrer », a signifié M. Nabagné Koné.
Le gouvernement va également établir un cadre technique de coopération avec la République d’Italie en vue de l’identification des migrants présumés Ivoiriens dès leur arrivée sur les côtes du pays. Il entend également renforcer les moyens de répression et de détection des réseaux de passeurs.
Les autorités ivoiriennes prévoient aussi de réactiver, dans un délai de six mois, la carte de résident biométrique pour les ressortissants hors CEDEAO et de d’accélérer la mise en œuvre de l’identifiant unique en Côte d’Ivoire pour une meilleure traçabilité biométrique des citoyens.
kg/cmas