Bouna - Un an après la crise intercommunautaire de Bouna qui a fortement eu un impact sur le marché de la ville, aucun travail de réhabilitation n'a été effectué depuis lors pour remettre ce centre commercial en état, a constaté l'AIP sur place.
Le 24 mars 2016, aux premières heures du déclenchement de la crise de Bouna, le marché central de la ville est pris d'assaut par de nombreux jeunes remontés qui mettent à sac une vingtaine de magasins appartenant à des personnes issues de communautés en conflits. Des incendies volontaires seront signalés et vont embraser plusieurs autres magasins.
Aujourd’hui, des amas de briques et autres ruines sont encore visibles, une bonne partie du marché a été détruite. Les victimes, propriétaires de ses magasins partis en fumée, livrées désormais à elles-mêmes, s'interrogent toujours sur leur sort.
Sur la question de la réhabilitation de ce marché, les services de la mairie de Bouna disent ne pas avoir reçu d'instruction allant dans le sens de sa mise en état soulignant qu'aucun fonds n'a été perçu à ce jour pour une quelconque réhabilitation.
Les victimes en appellent donc au soutien du gouvernement ivoirien pour qu'une solution urgente soit apportée en leur faveur de sorte à ce qu'elles puissent subvenir dignement aux charges de leurs différentes familles, comme elles le faisaient par le passé.
(AIP)
on/kkf/fmo
Le 24 mars 2016, aux premières heures du déclenchement de la crise de Bouna, le marché central de la ville est pris d'assaut par de nombreux jeunes remontés qui mettent à sac une vingtaine de magasins appartenant à des personnes issues de communautés en conflits. Des incendies volontaires seront signalés et vont embraser plusieurs autres magasins.
Aujourd’hui, des amas de briques et autres ruines sont encore visibles, une bonne partie du marché a été détruite. Les victimes, propriétaires de ses magasins partis en fumée, livrées désormais à elles-mêmes, s'interrogent toujours sur leur sort.
Sur la question de la réhabilitation de ce marché, les services de la mairie de Bouna disent ne pas avoir reçu d'instruction allant dans le sens de sa mise en état soulignant qu'aucun fonds n'a été perçu à ce jour pour une quelconque réhabilitation.
Les victimes en appellent donc au soutien du gouvernement ivoirien pour qu'une solution urgente soit apportée en leur faveur de sorte à ce qu'elles puissent subvenir dignement aux charges de leurs différentes familles, comme elles le faisaient par le passé.
(AIP)
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