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Économie Publié le dimanche 16 avril 2017 | AIP

Pour le SARA 2017, la barre a été placée très haut, selon le Commissaire général (Interview)

© AIP Par DR
Participation de la Côte d`Ivoire au Salon International de l`Agriculture (SIA) 2014 de Paris
La participation de la Côte d`Ivoire au Salon International de l`Agriculture (SIA) 2014 de Paris ouvert le 22 février 2014 est marquée par la présence de plusieurs autorités ivoiriennes.
À l’occasion de la 54ème édition du Salon international de l’agriculture de Paris (SIA 2017) qui s’est déroulée du 25 février au 05 mars au Parc d’exposition de la Porte de Versailles, l’AIP a échangé avec Mme Condé Touré Diénébou, conseiller technique du ministre de l’Agriculture et du Développement rural de Côte d’Ivoire et commissaire général de l’organisation du SARA 2017. Interview



AIP : Qu’est-ce que c’est que le SARA ?

Condé Touré Diénébou (CTD) : Le SARA, c’est le Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan. C’est une activité du gouvernement ivoirien pour faire la promotion du secteur agricole. Donc, c’est une plateforme que l’Etat de Côte d’Ivoire ouvre pour tous les acteurs du secteur agricole, qu’ils soient Ivoiriens, Africains… En tout cas, tous les acteurs du monde agricole.

AIP : Qu’est-ce qui justifie votre présence au SIA ?

CTD : Vous savez que le SIA, c’est le plus grand Salon agricole au monde. Tous les pays du monde se rencontrent au SIA. La Côte d’Ivoire participe au SIA depuis plus d’une vingtaine d’années. Et cette année, notre participation est axée sur la promotion du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan qui doit se dérouler du 17 au 26 novembre 2017. Donc, nous sommes venus faire la promotion de ce Salon auprès des entreprises françaises et également auprès des autres pays qui participent à ce Salon.

C’est la plateforme pour rencontrer les autres pays et leur dire que l’Afrique de l’Ouest a ouvert une tribune agricole qui est le SARA, le Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan. C’est un des plus beaux Salons en Afrique subsaharienne et nous les invitons à venir y participer.

AIP : Avez-vous noué déjà des partenariats avec des entreprises, des investisseurs, des potentiels investisseurs ?

CTD : Au niveau de la France, nous avons l’ADEPTA qui est notre partenaire pour la mobilisation des entreprises françaises adhérentes, mais également pour toute entreprise française qui souhaiterait participer au Salon. Nous rencontrons également d’autres partenaires. (…) Ici, nous avons pu également rencontrer la délégation tunisienne qui est intéressée par notre Salon, et donc, nous faisons du lobbying pour pouvoir vendre notre Salon.

AIP : Des innovations en vue pour le prochain SARA ?

CTD : Pour le prochain SARA, nous avons des innovations. Vous savez que dans le SARA, il y a neuf pôles, cette année, nous allons transformer l’un des pôles et nous ouvrons un nouveau pôle qui sera un pôle d’innovation. Innovation, en termes de matériel de travail, innovation en termes de résultats de recherche scientifique, innovation en termes de procédés ou processus de transformation. Donc, nous allons ouvrir ce pôle que nous appelons effectivement Innovation. C’est la grande innovation du SARA 2017.

Mais également, nous avons un grand événement que nous allons tenir en 2017. En 2015, si vous vous rappelez, nous avons démarré le Salon avec les assises du SARA (le 02 avril, ndlr). C’était une occasion de faire le point de la mise en œuvre du Programme national d’investissement agricole (PNIA), première génération. Cette année, nous n’allons pas tenir les assises du SARA, pendant la tenue du Salon, nous allons organiser une Table ronde sur le PNIA, 2ème génération.

AIP : Quel sera le pays invité d’honneur étant donné qu’en 2015, c’était de Maroc ?

CTD : En 2017, c’est l’Afrique du Sud qui sera le pays à l’honneur.

AIP : Peut-on revenir sur le bilan du SARA 2015 qui s’était tenu du 03 au 12 avril ? Selon les organisateurs, toutes les attentes ont été comblées, les chiffres ont même dépassé les prévisions…

CTD : Exactement ! En 2015, nous avons enregistré plus de 600 entreprises qui ont participé avec un peu plus de 3 000 exposants. Nous avons enregistré la participation de 11 pays étrangers venant de tous les continents du monde. Nous avons enregistré un peu plus de 200 000 visiteurs grand public, un peu plus de 6 000 visiteurs professionnels. Le Salon a été visité par toutes les grandes institutions nationales avec à leur tête, les plus hautes autorités.

Nous avons organisé une conférence sur le thème de la Promotion de l’investissement agricole durable, nous avons organisé des ateliers, des panels… Nous avons organisé des rencontres B to B qui ont permis aux participants de nouer des relations d’affaires, des relations commerciales avec des personnes que certains ont pu rencontrer.

Le Salon a fait l’objet de couvertures médiatiques. Nous avions au SARA 2015, un peu plus de 80 organes de presse, avec la présence de plus de 200 journalistes. Donc, le SARA 2015, comme l’a dit le Premier ministre (Daniel Kablan Duncan, ndlr) à la clôture, bien qu’au début on avait trouvé que c’était un défi, le défi a été tenu car nous avons plus ou moins réalisé tout ce qui avait été prévu.

Pour le SARA 2017, nous avons mis la barre très haute. Et donc, c’est un plus gros défi à relever par ce que pour nous, il n’est pas question que nous fassions une pâle copie du SARA 2015. Nous sommes tenus d’améliorer notre Salon parce que pour nous, le SARA, c’est la vitrine agricole de l’Afrique de l’Ouest. Notre ambition, c’est d’améliorer le SARA.

AIP : Quelles leçons avez-vous apprises au SIA 2017 ?

CTD : Avec l’équipe du SARA qui est ici, nous nous sommes dits depuis 2015 qu’il n’y a pas de honte à copier ce qui est beau, ce qui est bon ailleurs. Nous sommes en train de regarder, nous ouvrons nos yeux, nous prenons note de ce que nous voyons et nous allons voir comment contextualiser ce que nous voyons ici et re-contextualiser cela chez nous parce que nous sommes quand même sous les tropiques.

(Interview réalisée par Coulibaly Maryam A. S./AIP)
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