Le congrès extraordinaire de l’Union Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci) qui était prévu le 19 avril prochain et qui a été repoussé au 20 avril prochain, a été annulé. Par une décision de justice, l’ordonnance de référé no 1219 du 14 avril 2017 prise par Mme Soro Nougnon Ange Rosalie Yéo, juge délégué dans les fonctions de président du Tribunal de Première instance d’Abidjan. Statuant en matière de référé d’heure à heure. Sur plainte d’Adé Mensah l’ancien secrétaire général, dont la candidature a été rejetée au congrès ordinaire de 2012, pour malversations financières, selon le congrès. Un congrès qui a vu l’élection, de son adversaire, Joseph Ebagnérin. Mme Soro Nougnon Ange Rosalie Yéo, selon nos sources, a suspendu la tenue du congrès extraordinaire du 20 avril, pour dit-elle, défaut de qualité de Joseph Akanza Koffi, représentant les 2/3 des organisations syndicales affiliées à l’Ugtci, à le convoquer.
Il y a quelques jours, cekui-ci déclarait qu’Adé Mensah n’a pas la qualité pour organiser un congrès, et être candidat à un poste électif. « Il ne pourra être candidat que s’il obtient préalablement la levée de sa sanction devant cette instance. Il a été sanctionné au congrès de 2012, pour avoir détourné 60 millions Fcfa, une subvention de l’Etat », avait-il déclaré.
Il avait également soutenu que l’article 13 du règlement intérieur de l’Ugtci porte que « des sessions extraordinaires peuvent être convoquées par le conseil général syndical, le comité exécutif, le secrétariat général ou à la demande des 2/3 des organisations membres ».
Le 21 février dernier, la Cour suprême a rendu un arrêt qui invalide le 8ème congrès ordinaire de l’Ugtci de 2012, par ricochet, l’élection de Joseph Ebagnérin, à qui cette juridiction l’a sommé de libérer les locaux de l’Ugtci. Cette nouvelle décision de justice qui profite au camp Adé Mensah, vient de s’aligner sur les précédentes. Celles du tribunal de première instance, de la Cour d’Appel et de la Cour Suprême.
Ces batailles juridiques épiques, gagnées pour la plupart par le camp Adé Mensah, ont entrainé, on s’en souvient, des troubles graves à la Bourse du Travail, à Treichville. Dont le siège a été saccagé, des syndicalistes proches de Joseph Ebagnérin molestés, les bureaux de celui-ci, en lambeaux. Des huissiers et de nombreux agents des forces de l’ordre, avant ces incidents, avaient fermé ce siège, à double tour. Mais contre toute attente, une autre décision de justice est venue réhabiliter Joseph Ebagnérin dans ses fonctions, qui a immédiatement redéposé ses valises à la Bourse du Travail. Jusqu’à ce que l’arrêt de la Cour Suprême du 21 février dernier, le somme de débarrasser le plancher.
Charles Bédé
Il y a quelques jours, cekui-ci déclarait qu’Adé Mensah n’a pas la qualité pour organiser un congrès, et être candidat à un poste électif. « Il ne pourra être candidat que s’il obtient préalablement la levée de sa sanction devant cette instance. Il a été sanctionné au congrès de 2012, pour avoir détourné 60 millions Fcfa, une subvention de l’Etat », avait-il déclaré.
Il avait également soutenu que l’article 13 du règlement intérieur de l’Ugtci porte que « des sessions extraordinaires peuvent être convoquées par le conseil général syndical, le comité exécutif, le secrétariat général ou à la demande des 2/3 des organisations membres ».
Le 21 février dernier, la Cour suprême a rendu un arrêt qui invalide le 8ème congrès ordinaire de l’Ugtci de 2012, par ricochet, l’élection de Joseph Ebagnérin, à qui cette juridiction l’a sommé de libérer les locaux de l’Ugtci. Cette nouvelle décision de justice qui profite au camp Adé Mensah, vient de s’aligner sur les précédentes. Celles du tribunal de première instance, de la Cour d’Appel et de la Cour Suprême.
Ces batailles juridiques épiques, gagnées pour la plupart par le camp Adé Mensah, ont entrainé, on s’en souvient, des troubles graves à la Bourse du Travail, à Treichville. Dont le siège a été saccagé, des syndicalistes proches de Joseph Ebagnérin molestés, les bureaux de celui-ci, en lambeaux. Des huissiers et de nombreux agents des forces de l’ordre, avant ces incidents, avaient fermé ce siège, à double tour. Mais contre toute attente, une autre décision de justice est venue réhabiliter Joseph Ebagnérin dans ses fonctions, qui a immédiatement redéposé ses valises à la Bourse du Travail. Jusqu’à ce que l’arrêt de la Cour Suprême du 21 février dernier, le somme de débarrasser le plancher.
Charles Bédé