Avec la baisse du prix bord champ du cacao, la Côte d’Ivoire pourrait-elle compter sur la noix de cajou dont le coût du kilogramme croît pour tirer son économie ? L’alternative est possible pense-t-on dans la filière cajou. Mais, dans le temps. « Il ne faut pas vite juger. Il est vrai que la noix de cajou ivoirienne est beaucoup demandée dans le monde, et cela rend son prix intéressant, mais il est encore trop tôt pour le dire. Donnons-nous encore deux ou trois ans pour voir », a fait savoir à Politikafrique.info N’Guettia Assouman, le vice-président de l’Association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (Aec-Ci). »
Ce samedi 22 avril 2017, au cours d’une visite à son entrepôt sis au port d’Abidjan, cet acteur de la filière cajou donne des nouvelles de cette activité économique. Selon lui, « la filière se porte bien ». « Nous avons maintenant des appareils qui nous permettent de contrôler le taux d’humidité qui est un facteur très important dans la qualité. Cela fait que les produits respectent les normes de la qualité. Par conséquent, le bon prix suit. Les producteurs ont ainsi pris conscience que seuls les produits de bonne qualité sont bien payés. Aussi sèchent-ils bien les produits, trient-ils les corps étrangers et les mauvaises noix », dit-il avant de révéler que « La qualité de la noix de cajou de Côte d’Ivoire qui était de 46 entre 2011 et 2012, est passée à 48 à partir de 2014 à 2015 et est mieux appréciée sur le marché international ».
Toute chose qui, soutient le vice-président de l’Aec-Ci, a pour conséquence l’accroissement des revenus des producteurs, mais aussi un intérêt grandissant des populations vis-à-vis de l’anacarde avec pour résultat l’accroissement des plantations sir le territoire national. « La production est passée de 350 000 tonnes à plus de 715 000 tonnes en 2016 ». Une dynamique qui poursuit-il, est toujours de mise et qui permet au pays d’occuper la première place du podium mondial. « La Côte d’Ivoire est aujourd’hui passée de deuxième pays producteur au rang de premier. Indirectement, la Côte d’Ivoire fixe le prix de la noix de cajou aujourd’hui, car du fait de la qualité des produits, tout le monde s’approvisionne en Côte d’Ivoire ».
Pour cette campagne 2017, le prix bord champ du kilogramme de la noix de cajou est fixé à 440 F/Kg. Quelques années en arrière, il était à son plus bas niveau. Le kilogramme était directement acheté aux paysans à moins de 300 FCFA. Pour N’Guettia Assouman, si ce bon du prix est encourageant, il reste beaucoup à faire dans la filière.
« Nous les acteurs nationaux, ne sommes pas soutenus par le gouvernement.. La noix de cajou est encore méconnue des banques. Les établissements bancaires se gardent de ce fait d’y investir, ce malgré les différents salons et journées que nous organisons pour expliquer. Aujourd’hui encore, ce sont les capitaux étrangers qui font tourner la filière à leur guise. Nous les nationaux n’avons aucune protection de nos gouvernants. Nous subissons », regrette-t-il. Pourtant selon le président de l’Aec-Ci, les exportateurs nationaux sont les acteurs à même de booster cette filière en y intégrant la transformation avec le soutien du gouvernement.
Richard Yasseu
Ce samedi 22 avril 2017, au cours d’une visite à son entrepôt sis au port d’Abidjan, cet acteur de la filière cajou donne des nouvelles de cette activité économique. Selon lui, « la filière se porte bien ». « Nous avons maintenant des appareils qui nous permettent de contrôler le taux d’humidité qui est un facteur très important dans la qualité. Cela fait que les produits respectent les normes de la qualité. Par conséquent, le bon prix suit. Les producteurs ont ainsi pris conscience que seuls les produits de bonne qualité sont bien payés. Aussi sèchent-ils bien les produits, trient-ils les corps étrangers et les mauvaises noix », dit-il avant de révéler que « La qualité de la noix de cajou de Côte d’Ivoire qui était de 46 entre 2011 et 2012, est passée à 48 à partir de 2014 à 2015 et est mieux appréciée sur le marché international ».
Toute chose qui, soutient le vice-président de l’Aec-Ci, a pour conséquence l’accroissement des revenus des producteurs, mais aussi un intérêt grandissant des populations vis-à-vis de l’anacarde avec pour résultat l’accroissement des plantations sir le territoire national. « La production est passée de 350 000 tonnes à plus de 715 000 tonnes en 2016 ». Une dynamique qui poursuit-il, est toujours de mise et qui permet au pays d’occuper la première place du podium mondial. « La Côte d’Ivoire est aujourd’hui passée de deuxième pays producteur au rang de premier. Indirectement, la Côte d’Ivoire fixe le prix de la noix de cajou aujourd’hui, car du fait de la qualité des produits, tout le monde s’approvisionne en Côte d’Ivoire ».
Pour cette campagne 2017, le prix bord champ du kilogramme de la noix de cajou est fixé à 440 F/Kg. Quelques années en arrière, il était à son plus bas niveau. Le kilogramme était directement acheté aux paysans à moins de 300 FCFA. Pour N’Guettia Assouman, si ce bon du prix est encourageant, il reste beaucoup à faire dans la filière.
« Nous les acteurs nationaux, ne sommes pas soutenus par le gouvernement.. La noix de cajou est encore méconnue des banques. Les établissements bancaires se gardent de ce fait d’y investir, ce malgré les différents salons et journées que nous organisons pour expliquer. Aujourd’hui encore, ce sont les capitaux étrangers qui font tourner la filière à leur guise. Nous les nationaux n’avons aucune protection de nos gouvernants. Nous subissons », regrette-t-il. Pourtant selon le président de l’Aec-Ci, les exportateurs nationaux sont les acteurs à même de booster cette filière en y intégrant la transformation avec le soutien du gouvernement.
Richard Yasseu