Yamoussoukro - Le président de l'Intercoton, Tuo Lacina, a souhaité lundi, lors de la 10ème réunion bilan de filière tenue à Yamoussoukro, l'introduction de nouvelles variétés de culture de coton pour lutter contre les insectes ravageurs et aider les producteurs à réaliser de bon rendements.
Selon le président de l'Intercoton, tout producteur qui n’a produit plus de 1,2 T à l’hectare travaille à perte. Tuo Lacina a souligné qu'avec l'introduction de nouvelles variétés, le producteur pourra atteindre jusqu’à trois tonnes à l’hectare.
"Il faut donc travailler au financement de la recherche pour de nouvelles semences à haut rendement, avec des plantes protégées et capables de résister aux insectes ravageurs, pour accroître la productivité et améliorer les revenus des producteurs", a insisté le président de l'Intercoton à l'ouverture de la 10è réunion bilan du programme régional de protection intégrée du cotonnier en Afrique (PR-PICA).
Le directeur de l’administration centrale en charge de la santé végétale et de l’homologation des pesticides en Côte d’Ivoire, Silué Gneneyeri, représentant le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a recommandé que la recherche dans le secteur du coton prenne en compte toutes les perturbations climatiques observées ces dernières années, afin de sécuriser les revenus des coton-culteurs, tout en préservant les ressources humaines et naturelles.
La Côte d’Ivoire avec 330 000 T de coton graine occupe le troisième rang des producteurs de coton fibre en Afrique au sud de Sahara derrière le Burkina et le Mali. Le pays connaît un parasitisme diversifié du cotonnier, selon le centre national de recherche agronomique(CNRA). La 10ème réunion bilan s’inscrit dans le cadre PR-PICA regroupant le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo. Elle vise à faire le point des résultats obtenus après plusieurs années de recherche pour améliorer la productivité cotonnière de la sous-région.
(AIP)
nam/akn/kp
Selon le président de l'Intercoton, tout producteur qui n’a produit plus de 1,2 T à l’hectare travaille à perte. Tuo Lacina a souligné qu'avec l'introduction de nouvelles variétés, le producteur pourra atteindre jusqu’à trois tonnes à l’hectare.
"Il faut donc travailler au financement de la recherche pour de nouvelles semences à haut rendement, avec des plantes protégées et capables de résister aux insectes ravageurs, pour accroître la productivité et améliorer les revenus des producteurs", a insisté le président de l'Intercoton à l'ouverture de la 10è réunion bilan du programme régional de protection intégrée du cotonnier en Afrique (PR-PICA).
Le directeur de l’administration centrale en charge de la santé végétale et de l’homologation des pesticides en Côte d’Ivoire, Silué Gneneyeri, représentant le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a recommandé que la recherche dans le secteur du coton prenne en compte toutes les perturbations climatiques observées ces dernières années, afin de sécuriser les revenus des coton-culteurs, tout en préservant les ressources humaines et naturelles.
La Côte d’Ivoire avec 330 000 T de coton graine occupe le troisième rang des producteurs de coton fibre en Afrique au sud de Sahara derrière le Burkina et le Mali. Le pays connaît un parasitisme diversifié du cotonnier, selon le centre national de recherche agronomique(CNRA). La 10ème réunion bilan s’inscrit dans le cadre PR-PICA regroupant le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo. Elle vise à faire le point des résultats obtenus après plusieurs années de recherche pour améliorer la productivité cotonnière de la sous-région.
(AIP)
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