Selon le journal gouvernemental qui donne l’information, la Banque nationale d’investissement (BNI) et la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE) resteront finalement dans le giron public. L’information a été donnée par le Premier ministre ivoirien au cours de son récent séjour à Washington, à la faveur des réunions de printemps des institutions de Bretton Woods. « Le gouvernement a décidé de faire de la BNI, la banque de l’Etat, et de restructurer la CNCE pour en faire un outil de promotion de l’inclusion financière parce que disposant d’un réseau qui couvre l’ensemble du territoire ivoirien», a déclaré Gon Coulibaly. Il faut rappeler que la CNCE, au bord du gouffre, a été placée sous administration provisoire depuis juin 2015 pour « insuffisance de gestion et incapacité à honorer ses engagements en tant qu’établissement financier », à la demande de la BCEAO. En mars 2016, un décaissement public d’urgence de 35 milliards de francs CFA avait été effectué au profit de l’établissement, l’État cherchant à préserver le principal réseau d’agences bancaires du pays doté d’environ 700.000 comptes. Selon le chef du gouvernement, la Caisse d’épargne sera recapitalisée à hauteur de 30 milliards francs CFA pour lui donner un nouveau souffle.
La BNI dont la privatisation avait été envisagée présente, elle, un visage nettement plus reluisant après avoir cumulé des résultats négatifs entre 2005 et 2010. Depuis 2011, les résultats bénéficiaires se sont succédés (sauf en en 2014 avec une perte de 1,4 milliard de francs CFA). Fin 2015, elle avait réalisé un bénéfice net de 3,5 milliards francs CFA.
GO
La BNI dont la privatisation avait été envisagée présente, elle, un visage nettement plus reluisant après avoir cumulé des résultats négatifs entre 2005 et 2010. Depuis 2011, les résultats bénéficiaires se sont succédés (sauf en en 2014 avec une perte de 1,4 milliard de francs CFA). Fin 2015, elle avait réalisé un bénéfice net de 3,5 milliards francs CFA.
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