Bouaflé– Le préfet de région et du département de Bouaflé (Centre-Ouest, région de la Marahoué), Beudjé Djoman Mathias, a exprimé son inquiétude quant au début de pollution du fleuve Bandama due à l’activité sauvage de l’orpaillage clandestin dans la région.
Lors de la session ordinaire du Conseil régional de la Marahoué, tenue jeudi, en présence des autorités administratives et de la chefferie traditionnelle locale, Beudjé Mathias a tiré la sonnette d’alarme en affirmant que l’eau du Bandama a changé de texture faisant fuir les poissons du fleuve à cause de sa toxicité.
L’administrateur civil a relevé que des produits dangereux de toute nature comme le cyanure et le mercure sont déversés dans le fleuve, affectant gravement la qualité de l’eau. « Nous sommes menacés, nos parents sont menacés et les terres de culture sont en train de perdre du terrain parce qu’on creuse partout aujourd’hui », a-t-il prévenu.
M. Beudjé a profité pour lancer un appel à tous les chefs de terre et de village qui cèdent des parcelles à l’orpaillage illicite afin qu’ils prennent conscience de la désagrégation de l’environnement. « Nous devons prêter oreille à cela pour ne pas que nous empruntions le chemin qui mène à la ruine, à la pauvreté et à l’insécurité », a-t-il fait savoir.
Il a affirmé que des stratégies sont en train d’être arrêtées pour encadrer l’orpaillage, invitant toute la population à s’intéresser à la gestion de cette activité afin de donner une orientation claire en matière d’attribution des permis et assainir le milieu.
zaar/kam
Lors de la session ordinaire du Conseil régional de la Marahoué, tenue jeudi, en présence des autorités administratives et de la chefferie traditionnelle locale, Beudjé Mathias a tiré la sonnette d’alarme en affirmant que l’eau du Bandama a changé de texture faisant fuir les poissons du fleuve à cause de sa toxicité.
L’administrateur civil a relevé que des produits dangereux de toute nature comme le cyanure et le mercure sont déversés dans le fleuve, affectant gravement la qualité de l’eau. « Nous sommes menacés, nos parents sont menacés et les terres de culture sont en train de perdre du terrain parce qu’on creuse partout aujourd’hui », a-t-il prévenu.
M. Beudjé a profité pour lancer un appel à tous les chefs de terre et de village qui cèdent des parcelles à l’orpaillage illicite afin qu’ils prennent conscience de la désagrégation de l’environnement. « Nous devons prêter oreille à cela pour ne pas que nous empruntions le chemin qui mène à la ruine, à la pauvreté et à l’insécurité », a-t-il fait savoir.
Il a affirmé que des stratégies sont en train d’être arrêtées pour encadrer l’orpaillage, invitant toute la population à s’intéresser à la gestion de cette activité afin de donner une orientation claire en matière d’attribution des permis et assainir le milieu.
zaar/kam