Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé lundi la réduction d’’’environ 5% du budget de chaque ministère’’ en raison de la chute des cours du cacao sur le marché mondial, dans un discours tenu à l’occasion de la Fête du travail.
La baisse des prix du cacao a eu une incidence sur le budget de l’Etat et « c’est ainsi que nous avons réduit d’environ 5% le budget de chaque ministère, hormis bien évidemment les dépenses incompressibles comme les salaires et la dette, notamment la dette intérieure », a dit M. Ouattara devant des confédérations syndicales, à la présidence de la République.
« Cette baisse a (également) conduit le gouvernement à procéder à une réduction du budget d’investissement, ce qui implique malheureusement moins de construction d’écoles, comme nous l’aurions souhaité, de centres de santé, moins de localités qui seront électrifiées immédiatement, moins de fourniture en eau potable», a-t-il ajouté.
Il a fait remarquer que le programme d’électrification des villages de plus de 500 habitants qui devrait être achevé en 2017 sera reporté à 2018. Le chef de l’Etat a ensuite exprimé sa « peine » face au décalage des prévisions dû à la chute « brutale » du prix du cacao.
Le cacao représente plus de 15% du Produit intérieur brut (Pib) et 43% des exportations du pays. Selon le Fonds monétaire international (FMI), une hausse de 1% dans les recettes d’exportation du cacao a un impact de 0,63 % sur les dépenses d’investissement du pays.
Le pays subit actuellement une pression budgétaire sans précédent. Les dépenses d’investissement ont été également revues à la baisse, a souligné M. Ouattara devant les syndicats.
Le montant consacré aux dépenses d’investissement est de 2043,3 milliards de francs Cfa, soit 33,6% du budget. Il représente 8,8% du PIB contre 5,5% en 2012. Près du tiers du budget 2017 de l’Etat ivoirien est consacré aux investissements.
PIG/ap/ls
La baisse des prix du cacao a eu une incidence sur le budget de l’Etat et « c’est ainsi que nous avons réduit d’environ 5% le budget de chaque ministère, hormis bien évidemment les dépenses incompressibles comme les salaires et la dette, notamment la dette intérieure », a dit M. Ouattara devant des confédérations syndicales, à la présidence de la République.
« Cette baisse a (également) conduit le gouvernement à procéder à une réduction du budget d’investissement, ce qui implique malheureusement moins de construction d’écoles, comme nous l’aurions souhaité, de centres de santé, moins de localités qui seront électrifiées immédiatement, moins de fourniture en eau potable», a-t-il ajouté.
Il a fait remarquer que le programme d’électrification des villages de plus de 500 habitants qui devrait être achevé en 2017 sera reporté à 2018. Le chef de l’Etat a ensuite exprimé sa « peine » face au décalage des prévisions dû à la chute « brutale » du prix du cacao.
Le cacao représente plus de 15% du Produit intérieur brut (Pib) et 43% des exportations du pays. Selon le Fonds monétaire international (FMI), une hausse de 1% dans les recettes d’exportation du cacao a un impact de 0,63 % sur les dépenses d’investissement du pays.
Le pays subit actuellement une pression budgétaire sans précédent. Les dépenses d’investissement ont été également revues à la baisse, a souligné M. Ouattara devant les syndicats.
Le montant consacré aux dépenses d’investissement est de 2043,3 milliards de francs Cfa, soit 33,6% du budget. Il représente 8,8% du PIB contre 5,5% en 2012. Près du tiers du budget 2017 de l’Etat ivoirien est consacré aux investissements.
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