Bouaké - Les syndicats des travailleurs ont réitéré, lundi à Bouaké, leur appel à l’Etat pour la mise en place d’un plan de sauvetage des usines des établissements Robert Gonfreville et de l’entreprise Olhéol qui ont constitué autrefois ‘’l’âme’’ de la ville en matière d’emplois.
Dans leurs discours livrés à tribune de la Fête du travail, le porte-parole de la centrale syndicale Humanisme, Diabagaté Lassina, celui de la Fédération nationale des travailleurs du textile, du coton et de l’anacarde de Côte d’Ivoire (FENATTCACI), Sékongo Drissa, et leur camarade de l’Union régionale des travailleurs du centre nord de Côte d’Ivoire (URTCI), Kouassi N’Guessan Germain, ont fait ce plaidoyer en insistant sur la nécessité d’une intervention urgente pour sauver des emplois et en créer pour le bonheur des populations.
Comme les autres années, les responsables syndicaux ont lancé ce cri de cœur en déplorant les milliers d’emplois perdus du fait des difficultés économiques de ces entreprises. A titre d’exemple, ils évoquent la situation de l’entreprise Olhéol (ex-Trituraf), spécialisée dans la trituration de la graine de coton.
En effet, pour des raisons d’ordre économique et des difficultés d’approvisionnement en matière première, l’usine a arrêté de tourner depuis plusieurs mois et les travailleurs sont sans salaire. Un licenciement pour motif économique de 94 employés sur les 157 titulaires d’un contrat à durée indéterminée est en cours.
«Cela est nécessaire pour la survie de l’entreprise», indiquait en mars dernier, face à la presse, le directeur chargé de la restructuration de l’entreprise, Koné Zanga.
(AIP)
nbf/cmas
Dans leurs discours livrés à tribune de la Fête du travail, le porte-parole de la centrale syndicale Humanisme, Diabagaté Lassina, celui de la Fédération nationale des travailleurs du textile, du coton et de l’anacarde de Côte d’Ivoire (FENATTCACI), Sékongo Drissa, et leur camarade de l’Union régionale des travailleurs du centre nord de Côte d’Ivoire (URTCI), Kouassi N’Guessan Germain, ont fait ce plaidoyer en insistant sur la nécessité d’une intervention urgente pour sauver des emplois et en créer pour le bonheur des populations.
Comme les autres années, les responsables syndicaux ont lancé ce cri de cœur en déplorant les milliers d’emplois perdus du fait des difficultés économiques de ces entreprises. A titre d’exemple, ils évoquent la situation de l’entreprise Olhéol (ex-Trituraf), spécialisée dans la trituration de la graine de coton.
En effet, pour des raisons d’ordre économique et des difficultés d’approvisionnement en matière première, l’usine a arrêté de tourner depuis plusieurs mois et les travailleurs sont sans salaire. Un licenciement pour motif économique de 94 employés sur les 157 titulaires d’un contrat à durée indéterminée est en cours.
«Cela est nécessaire pour la survie de l’entreprise», indiquait en mars dernier, face à la presse, le directeur chargé de la restructuration de l’entreprise, Koné Zanga.
(AIP)
nbf/cmas
