Une marche des journalistes est prévue ce 3 mai 2017, journée internationale de la liberté de la presse. Les professionnels de l’information descendent dans la rue pour dénoncer les peines de prison insérées dans le projet de loi portant nouveau régime juridique de la presse. Ils veulent surtout tenter d’empêcher le vote de cette nouvelle loi qui condamne les hommes des médias, à une peine d’emprisonnement allant de 1 à 5 ans, pour « outrage au chef de l’Etat ».
Le projet de texte a déjà été déposé à l’Assemblée nationale et devrait être présenté aux députés, ce 5 mai. Il prévoit d’autres peines d’emprisonnement pour une panoplie d’infractions parmi lesquelles, l’incitation au vol et au pillage, au meurtre, à l’incendie et la destruction de biens publics et privés, l’incitation à la xénophobie, à la haine tribale, à la haine religieuse ou à la haine raciale.
« L’heure est grave.», affirme le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Moussa Traoré (photo). Pour lui, l’adoption du projet de loi en l’état constituerait un « recul » pour la Côte d’Ivoire, en matière de liberté de la presse. « En Côte d’Ivoire, si les violences liées à la crise électorale de 2011 appartiennent au passé, la presse demeure un domaine particulièrement surveillé par le pouvoir. L’indépendance des médias à l’égard des partis et des hommes politiques fait toujours défaut même si la diversité de la presse ivoirienne est réelle.», indique l’Unjci dans un rapport.
Le projet de texte a déjà été déposé à l’Assemblée nationale et devrait être présenté aux députés, ce 5 mai. Il prévoit d’autres peines d’emprisonnement pour une panoplie d’infractions parmi lesquelles, l’incitation au vol et au pillage, au meurtre, à l’incendie et la destruction de biens publics et privés, l’incitation à la xénophobie, à la haine tribale, à la haine religieuse ou à la haine raciale.
« L’heure est grave.», affirme le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Moussa Traoré (photo). Pour lui, l’adoption du projet de loi en l’état constituerait un « recul » pour la Côte d’Ivoire, en matière de liberté de la presse. « En Côte d’Ivoire, si les violences liées à la crise électorale de 2011 appartiennent au passé, la presse demeure un domaine particulièrement surveillé par le pouvoir. L’indépendance des médias à l’égard des partis et des hommes politiques fait toujours défaut même si la diversité de la presse ivoirienne est réelle.», indique l’Unjci dans un rapport.