Bondoukou, 04 mai (AIP)- Les populations de Dinaoudi, village situé à 85Km de Bondoukou, sont confrontées à un manque criant d’eau potable, a constaté l'AIP.
Cette localité disposant de cinq pompes devenues vétustes tombant régulièrement en panne qui n’arrivent plus à combler les besoins quotidiens des populations en eau potable. « Depuis 1984, la première pompe a été mise ici. Depuis ce temps, on a eu cinq pompes. Ces pompes ont vieilli et ne répondent pas aux besoins des gens. On n’a plus d’eau. On a creusé des puits et dans les rivières qu’on a, il n’y a rien. Même jusqu’à présent des femmes dorment à côté des rivières. On demande à l’Etat de venir à notre aide. Vraiment, il y a pénurie d’eau », a indiqué le chef du village de Dinaoudi, Dagbolo Toubrou 5.
Les femmes, dans le souci de ravitailler leurs familles en eau potable, passent des heures à la pompe à attendre, retournant souvent même bredouilles chez elles. Dans ce cas, elles vont aux puits ou dans un marécage, situé à près de 500m du village pour recueillir de l’eau de très mauvaise qualité. « Lors que nous n’avons pas eu de l’eau à la pompe, nous venons dans ce bas-fond pour puiser l’eau. Voyez l’eau est sale mais on est obligé de la boire. Pour finir, nous tombons malades avec nos enfants… », souligne la présidente des femmes de Dinaoudi, Akomia Adja Bio Azata.
Cette eau consommée par les populations de Dinaoudi, en raison de manque d’eau potable est source de plusieurs maladies notamment la diarrhée et la dysenterie, selon l’infirmier du village, Konan Kouassi. « Ce problème d’eau occasionne vraiment beaucoup de maladies, entre autres, les maladies diarrhéiques, la dysenterie. Ces femmes, pour s’approvisionner en eau, sont obligées d’aller dans un marigot. Alors que l’eau du marigot n’est pas potable. Maintes fois, j’ai interpellé le chef du village. J’ai interpellé ces femmes de ne pas y aller. Mais comme il n’y a pas d’eau, elles sont contraintes d’y aller et ça cause beaucoup de désagréments. .. », a indiqué M.Konan.
Les populations voulant consommer de l’eau potable payent la somme de 200 f par bidon de 20 litres à des chauffeurs de camion ou de moto qui vont à Bondo, une localité située à 12 km de Dinaoudi, pour recueillir de l’eau. « Ce problème d’eau est très récurrent. Depuis un certain moment, nous prenons des bidons et nous faisons trois chargements par jour moyennant au moins 200f par bidon. Chaque fois que nous partons, nous avons une recette au moins de 48 000f. Ce problème est très délicat parce que la fois dernière, l’un de nos collègues allait chercher de l’eau et en route, il a eu un accident où il a eu des blessés… », a souligné, Ouattara Seydou, chauffeur de camion.
« On souffre de manque d’eau. De fois, je prends ma moto et je fais dix voyages, aller et retour. Je vais à Bondo, Yerekaye et à Donwahi (…) Moi-même, je prends de l’eau mais je n’ai pas d’eau pour me laver… », a ajouté un conducteur de moto, Atta Kouassi.
Face à cette situation, la mutuelle du village a entrepris des démarches auprès du ministère des Infrastructures économiques, de l’Office national de l’eau potable (ONEP) et du Conseil régional du Gontougo pour la construction d’un château d’eau devant desservir Dinaoudi et les villages voisins. Ces démarches n’ont pas abouti.
« Pour la problème d’eau, nous avons fait des demandes d’aide auprès du ministère des Infrastructures, au niveau de l’ONEP et au niveau du président du Conseil régional du Gontougo. Toutes ces demandes sont restées sans suite jusqu’à nos jours. C’est pour quoi, nous nous tournons vers le Président de la République, notre père pour qu’il ait pitié de nous et qu’il soulage cette population (...) Nous serons très heureux et une catastrophe serait évitée », a indiqué le président de le mutuelle de Dinaoudi, Koffi Atta Vagne Wilfrid.
Dinaoudi est une localité située dans le département de Bondoukou et peuplée de près 5000 âmes. Elle est dotée de trois écoles primaires, d’un dispensaire et une maternité, d’électricité, de cinq pompes villageoises vieillissantes, d’un foyer de jeunes, d’une Eglise ainsi que deux moquées.
ns/akn/fmo
Cette localité disposant de cinq pompes devenues vétustes tombant régulièrement en panne qui n’arrivent plus à combler les besoins quotidiens des populations en eau potable. « Depuis 1984, la première pompe a été mise ici. Depuis ce temps, on a eu cinq pompes. Ces pompes ont vieilli et ne répondent pas aux besoins des gens. On n’a plus d’eau. On a creusé des puits et dans les rivières qu’on a, il n’y a rien. Même jusqu’à présent des femmes dorment à côté des rivières. On demande à l’Etat de venir à notre aide. Vraiment, il y a pénurie d’eau », a indiqué le chef du village de Dinaoudi, Dagbolo Toubrou 5.
Les femmes, dans le souci de ravitailler leurs familles en eau potable, passent des heures à la pompe à attendre, retournant souvent même bredouilles chez elles. Dans ce cas, elles vont aux puits ou dans un marécage, situé à près de 500m du village pour recueillir de l’eau de très mauvaise qualité. « Lors que nous n’avons pas eu de l’eau à la pompe, nous venons dans ce bas-fond pour puiser l’eau. Voyez l’eau est sale mais on est obligé de la boire. Pour finir, nous tombons malades avec nos enfants… », souligne la présidente des femmes de Dinaoudi, Akomia Adja Bio Azata.
Cette eau consommée par les populations de Dinaoudi, en raison de manque d’eau potable est source de plusieurs maladies notamment la diarrhée et la dysenterie, selon l’infirmier du village, Konan Kouassi. « Ce problème d’eau occasionne vraiment beaucoup de maladies, entre autres, les maladies diarrhéiques, la dysenterie. Ces femmes, pour s’approvisionner en eau, sont obligées d’aller dans un marigot. Alors que l’eau du marigot n’est pas potable. Maintes fois, j’ai interpellé le chef du village. J’ai interpellé ces femmes de ne pas y aller. Mais comme il n’y a pas d’eau, elles sont contraintes d’y aller et ça cause beaucoup de désagréments. .. », a indiqué M.Konan.
Les populations voulant consommer de l’eau potable payent la somme de 200 f par bidon de 20 litres à des chauffeurs de camion ou de moto qui vont à Bondo, une localité située à 12 km de Dinaoudi, pour recueillir de l’eau. « Ce problème d’eau est très récurrent. Depuis un certain moment, nous prenons des bidons et nous faisons trois chargements par jour moyennant au moins 200f par bidon. Chaque fois que nous partons, nous avons une recette au moins de 48 000f. Ce problème est très délicat parce que la fois dernière, l’un de nos collègues allait chercher de l’eau et en route, il a eu un accident où il a eu des blessés… », a souligné, Ouattara Seydou, chauffeur de camion.
« On souffre de manque d’eau. De fois, je prends ma moto et je fais dix voyages, aller et retour. Je vais à Bondo, Yerekaye et à Donwahi (…) Moi-même, je prends de l’eau mais je n’ai pas d’eau pour me laver… », a ajouté un conducteur de moto, Atta Kouassi.
Face à cette situation, la mutuelle du village a entrepris des démarches auprès du ministère des Infrastructures économiques, de l’Office national de l’eau potable (ONEP) et du Conseil régional du Gontougo pour la construction d’un château d’eau devant desservir Dinaoudi et les villages voisins. Ces démarches n’ont pas abouti.
« Pour la problème d’eau, nous avons fait des demandes d’aide auprès du ministère des Infrastructures, au niveau de l’ONEP et au niveau du président du Conseil régional du Gontougo. Toutes ces demandes sont restées sans suite jusqu’à nos jours. C’est pour quoi, nous nous tournons vers le Président de la République, notre père pour qu’il ait pitié de nous et qu’il soulage cette population (...) Nous serons très heureux et une catastrophe serait évitée », a indiqué le président de le mutuelle de Dinaoudi, Koffi Atta Vagne Wilfrid.
Dinaoudi est une localité située dans le département de Bondoukou et peuplée de près 5000 âmes. Elle est dotée de trois écoles primaires, d’un dispensaire et une maternité, d’électricité, de cinq pompes villageoises vieillissantes, d’un foyer de jeunes, d’une Eglise ainsi que deux moquées.
ns/akn/fmo