Situé dans la commune de Port bouet, le plus grand abattoir d’Abidjan s’étend sur une superficie de 6 ha. Le site a été construit un an avant l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Jusqu’à ce jour rien n’a changé dans cet endroit et le décor est resté le même en ce qui concerne les mauvaises conditions de transport de la viande vers les lieux de vente. Aussi, le manque d’hygiène continue d’inquiéter les abidjanais. L’abattage se fait selon les rites musulmans avant le lever du soleil. Les bêtes passent une à une devant les « égorgeurs ». C’est un endroit où règnent désordre et insalubrité. La saleté est visible dès l’arrivée du premier touriste en ce lieu. Les murs, le sol sont crasseux. Des têtes bovines, des peaux d’animaux sont entreposées à même le sol. Sous le hangar où sont abattus les animaux, se sont des carcasses qui jonchent le sol souvent côtoyant des choses fécales des animaux. Des bouchers et autres peu respectueux de l’hygiène alimentaire, sueur sur le visage et le bras se permettent de transporter de carcasses dos à dos. Aujourd’hui, malgré les interpellations des acteurs, les conditions hygiéniques demeurent toujours choquantes.
Actuellement le site de l’abattage est un espace étroit dans le prolongement de l’administration de l’abattoir. Le site connu de tous étant en réhabilitation. Certains animaux sont tués sans contrôle par les vétérinaires. Or ils peuvent être malades ou infestés de parasites, porteurs de virus ou de bactéries qui, consommés par l’homme, peuvent transmettre des maladies.
La viande transportée dans de mauvaises conditions
L’abattoir ne disposant pas de moyens logistiques adéquats. Les bouchers sont contraints d’acheminer les carcasses de viande vers les points de vente sur le dos des bouchers, des brouettes et véhicules de transport inadaptés. Or l’hygiène alimentaire recommande que l’on observe les règles de propretés sanitaires en utilisant les véhicules frigorifiques.
La situation est une réalité évidente quand on sait que les bêtes finissent dans les assiettes. Depuis, plusieurs années, les autorités n’arrivent pas à résoudre véritablement le problème. Le ministère de la production animale et halieutique, le district d’Abidjan semblent être inefficaces face à la situation qui perdure. Manque d’idée ou d’inspiration pour des innovations utiles aux consommateurs ? L’autorité doit prendre à bras le corps l’amélioration du secteur qui joue un grand rôle dans l’économie nationale.
Le transport précaire et insalubre persiste aux yeux de tous. L’abattoir de Port Bouet a besoin de modernisation. La majeure partie de la viande à consommer dans le district d’Abidjan provient de cet endroit ne remplissant pas les normes standards. Il faut faire et vite quelque chose. Nous avons joint le chargé de communication du ministère de la production animale pour savoir plus. Ce dernier a promis nous rappeler après nos échanges téléphoniques. Nous attendons toujours.
Afin de permettre aux consommateurs de manger de la viande de qualité, chaque commune peut se doter de camions frigorifiques pour ravitailler les marchés.
Notons qu’on avait avancé qu’un nouvel et grand abattoir moderne verrait le jour à Anyama non loin d’Abidjan. Pour le moment les populations doivent prendre leur mal en patience.
Pascalin Gohi bi
Actuellement le site de l’abattage est un espace étroit dans le prolongement de l’administration de l’abattoir. Le site connu de tous étant en réhabilitation. Certains animaux sont tués sans contrôle par les vétérinaires. Or ils peuvent être malades ou infestés de parasites, porteurs de virus ou de bactéries qui, consommés par l’homme, peuvent transmettre des maladies.
La viande transportée dans de mauvaises conditions
L’abattoir ne disposant pas de moyens logistiques adéquats. Les bouchers sont contraints d’acheminer les carcasses de viande vers les points de vente sur le dos des bouchers, des brouettes et véhicules de transport inadaptés. Or l’hygiène alimentaire recommande que l’on observe les règles de propretés sanitaires en utilisant les véhicules frigorifiques.
La situation est une réalité évidente quand on sait que les bêtes finissent dans les assiettes. Depuis, plusieurs années, les autorités n’arrivent pas à résoudre véritablement le problème. Le ministère de la production animale et halieutique, le district d’Abidjan semblent être inefficaces face à la situation qui perdure. Manque d’idée ou d’inspiration pour des innovations utiles aux consommateurs ? L’autorité doit prendre à bras le corps l’amélioration du secteur qui joue un grand rôle dans l’économie nationale.
Le transport précaire et insalubre persiste aux yeux de tous. L’abattoir de Port Bouet a besoin de modernisation. La majeure partie de la viande à consommer dans le district d’Abidjan provient de cet endroit ne remplissant pas les normes standards. Il faut faire et vite quelque chose. Nous avons joint le chargé de communication du ministère de la production animale pour savoir plus. Ce dernier a promis nous rappeler après nos échanges téléphoniques. Nous attendons toujours.
Afin de permettre aux consommateurs de manger de la viande de qualité, chaque commune peut se doter de camions frigorifiques pour ravitailler les marchés.
Notons qu’on avait avancé qu’un nouvel et grand abattoir moderne verrait le jour à Anyama non loin d’Abidjan. Pour le moment les populations doivent prendre leur mal en patience.
Pascalin Gohi bi