Abidjan - Le procès opposant le Conseil du café-cacao et l’État de Côte d’Ivoire, constituant la défense, et le Syndicat national agricole pour le progrès (SYNAP-CI) a été reporté mardi, au 16 mai par le président du tribunal du commerce, François Komoin avec l’accord des deux parties.
Ce procès fait suite à la plainte du SYNAP-CI, qui déplore "une indifférence des autorités ivoiriennes" face à leurs revendications relatives à la mévente des produits lors de la première campagne de cacao, en l'absence de l'interprofession des planteurs au sein du Conseil café-cacao, et "une mauvaise gestion" du conseil et "des malversations" dans la filière.
« Nous avons des réserves sur la compétence du tribunal, nous souhaitons prendre du recul afin d’analyser toutes les pièces de l’accusation et des coopératives qui constituent cette partie », explique un avocat du conseil café cacao et de l’État de Côte d’Ivoire.
Me Koki Hubert avocat du SYNAP-CI a quant à lui dit ne pas être surpris de cette décision de la partie adverse.« C’est juste un principe de contradiction qui recommande que toutes les parties prennent connaissances des pièces de chacune des parties (…) Nous demanderons aussi le report si nous étions confrontés à cette même situation », a-t-il expliqué.
Le procès portant sur l’audit de la gestion de la filière, a aussi été renvoyé à la même pour les mêmes raisons, a-t-on appris de l’avocat du SYNAP-CI, Me Koki Hubert.
sgb/tad/kam
Ce procès fait suite à la plainte du SYNAP-CI, qui déplore "une indifférence des autorités ivoiriennes" face à leurs revendications relatives à la mévente des produits lors de la première campagne de cacao, en l'absence de l'interprofession des planteurs au sein du Conseil café-cacao, et "une mauvaise gestion" du conseil et "des malversations" dans la filière.
« Nous avons des réserves sur la compétence du tribunal, nous souhaitons prendre du recul afin d’analyser toutes les pièces de l’accusation et des coopératives qui constituent cette partie », explique un avocat du conseil café cacao et de l’État de Côte d’Ivoire.
Me Koki Hubert avocat du SYNAP-CI a quant à lui dit ne pas être surpris de cette décision de la partie adverse.« C’est juste un principe de contradiction qui recommande que toutes les parties prennent connaissances des pièces de chacune des parties (…) Nous demanderons aussi le report si nous étions confrontés à cette même situation », a-t-il expliqué.
Le procès portant sur l’audit de la gestion de la filière, a aussi été renvoyé à la même pour les mêmes raisons, a-t-on appris de l’avocat du SYNAP-CI, Me Koki Hubert.
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