Un plan de réparation des biens et symboles communautaires détruits pendant les différentes crises ivoiriennes est en élaboration, a annoncé, mardi à Abidjan, la ministre de la Femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité, Mariatou Koné.
Selon la ministre Mariatou Koné qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse, la phase de ‘’consultation’’ des différentes communautés sur le terrain s’achèvera à la fin du mois de juin, et sera suivie par la phase de ‘’consolidation’’ des différentes propositions.
‘’Il s’agit de mettre en place un plan de réparation dans lequel sera consigné le souhait des communautés’’, a expliqué la ministre de la Femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité. Une phase de ‘’validation’’ prévue du 4 au 7 juillet, consistera la dernière étape de la mise en place de ce plan de réparation communautaire qui mettra l’accent sur des ‘’zones emblématiques’’, a-t-elle précisé.
‘’Contrairement à la réparation individuelle financée par l’Etat de Côte d’Ivoire lui seul et dont la phase pilote vient de s’achever, la réparation communautaire est accompagnée par les partenaires du pays que sont notamment le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et le Fonds de la Cour pénale internationale (CPI)’’, a encore expliqué la ministre Mariatou Koné. Poursuivant, elle a indiqué que ‘’ce sont les lieux de sociabilité qui sont concernés par la réparation communautaire’’.
Il s’agira au cours des missions sur le terrain d’impliquer les populations dans l’identification des formes de réparations communautaires en tenant compte des préjudices subis lors des crises. C’est un processus qui se veut ‘’participatif et inclusif’’.
‘’Nous avons commencé par la réparation individuelle pour donner un signal fort (…)’’, a encore ajouté la ministre, soulignant que 20 milliards de FCFA ont été dégagés par le Chef de l’Etat pour la réparation des préjudices subis par les victimes des différentes crises ivoiriennes (de 1990 à 2011).
Cette réparation communautaire intervient après le processus déjà engagé pour l’indemnisation individuelle des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire.
Dans les régions déjà visitées, les populations ont mis l’accent sur la mise en œuvre des projets de lutte contre la pauvreté (activités génératrices de revenus) et la réhabilitation d’infrastructures sociocommunautaires comme mesure de réparation communautaire appropriée à leurs localités.
Le bitumage et la dénomination de rues en mémoire des personnes décédées, la création de zones industrielles dans les régions en vue d’occuper les jeunes sont entre autres des doléances faites par les populations dans le cadre de cette future opération.
La réparation des préjudices des crises survenues en Côte d’Ivoire a été officiellement lancée le 04 août 2015 au palais présidentiel d’Abidjan en présence du Président de la République. Le processus a démarré avec la réparation des préjudices physiques.
A ce niveau, les ayants droit de 3500 personnes décédées et 1000 personnes blessées ont bénéficié de l’indemnisation dans le cadre de la phase pilote. Une enveloppe d’un million de FCFA a été dégagée pour chaque victime décédée, tandis que la prise en charge médicale des blessés a été assurée dans le cadre de ce processus.
Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a mis en place en 2015, un fonds spécial doté d’un apport initial d’une valeur de 10 milliards de FCFA. Cette phase pilote d’indemnisation a été faite à partir de la liste fournie par la Commission nationale d’enquête (CNE) qui a servi de document de référence.
LS/APA
Selon la ministre Mariatou Koné qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse, la phase de ‘’consultation’’ des différentes communautés sur le terrain s’achèvera à la fin du mois de juin, et sera suivie par la phase de ‘’consolidation’’ des différentes propositions.
‘’Il s’agit de mettre en place un plan de réparation dans lequel sera consigné le souhait des communautés’’, a expliqué la ministre de la Femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité. Une phase de ‘’validation’’ prévue du 4 au 7 juillet, consistera la dernière étape de la mise en place de ce plan de réparation communautaire qui mettra l’accent sur des ‘’zones emblématiques’’, a-t-elle précisé.
‘’Contrairement à la réparation individuelle financée par l’Etat de Côte d’Ivoire lui seul et dont la phase pilote vient de s’achever, la réparation communautaire est accompagnée par les partenaires du pays que sont notamment le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et le Fonds de la Cour pénale internationale (CPI)’’, a encore expliqué la ministre Mariatou Koné. Poursuivant, elle a indiqué que ‘’ce sont les lieux de sociabilité qui sont concernés par la réparation communautaire’’.
Il s’agira au cours des missions sur le terrain d’impliquer les populations dans l’identification des formes de réparations communautaires en tenant compte des préjudices subis lors des crises. C’est un processus qui se veut ‘’participatif et inclusif’’.
‘’Nous avons commencé par la réparation individuelle pour donner un signal fort (…)’’, a encore ajouté la ministre, soulignant que 20 milliards de FCFA ont été dégagés par le Chef de l’Etat pour la réparation des préjudices subis par les victimes des différentes crises ivoiriennes (de 1990 à 2011).
Cette réparation communautaire intervient après le processus déjà engagé pour l’indemnisation individuelle des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire.
Dans les régions déjà visitées, les populations ont mis l’accent sur la mise en œuvre des projets de lutte contre la pauvreté (activités génératrices de revenus) et la réhabilitation d’infrastructures sociocommunautaires comme mesure de réparation communautaire appropriée à leurs localités.
Le bitumage et la dénomination de rues en mémoire des personnes décédées, la création de zones industrielles dans les régions en vue d’occuper les jeunes sont entre autres des doléances faites par les populations dans le cadre de cette future opération.
La réparation des préjudices des crises survenues en Côte d’Ivoire a été officiellement lancée le 04 août 2015 au palais présidentiel d’Abidjan en présence du Président de la République. Le processus a démarré avec la réparation des préjudices physiques.
A ce niveau, les ayants droit de 3500 personnes décédées et 1000 personnes blessées ont bénéficié de l’indemnisation dans le cadre de la phase pilote. Une enveloppe d’un million de FCFA a été dégagée pour chaque victime décédée, tandis que la prise en charge médicale des blessés a été assurée dans le cadre de ce processus.
Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a mis en place en 2015, un fonds spécial doté d’un apport initial d’une valeur de 10 milliards de FCFA. Cette phase pilote d’indemnisation a été faite à partir de la liste fournie par la Commission nationale d’enquête (CNE) qui a servi de document de référence.
LS/APA