Yamoussoukro-Une délégation de la Banque africaine de développement (BAD) et de la compagnie aérienne Air d'Air Côte d’Ivoire a échangé vendredi avec la direction de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) sur les conditions et opportunités de création d’une école régionale d’aéronautique au sein dudit institut à Yamoussoukro.
En mission d’évaluation, la délégation conduite par Aïda N’Gom chargée d’investissement en chef à la BAD, qui avait à ses côtés la directrice des Ressources humaines de Air Côte d’Ivoire, Kadio Natacha, ont pu se rendre compte des opportunités qu’offrent l’Institut et la ville de Yamoussoukro pour la création d’une école africaine d’aviation.
Le directeur de l’INP-HB, Koffi N’Guessan, a expliqué qu’un grand nombre de cours de l’institut fait partie de la formation des métiers de maintenance dans le domaine de l’aéronautique. "Il faut tout simplement basculer, mais dans la sécurité des normes", a précisé Koffi N’Guessan.
Il a souligné que l’INP-HB dispose de locaux et d’infrastructures, des ressources humaines de qualité, l’extrascolaire avec les résidences pour étudiants, un centre de santé équipé de matériel de pointe, un aérodrome avec un espace aérien "quasiment inoccupé" à Yamoussoukro. Il a ajouté que l’INP-HB bénéficie du soutien des partenaires comme Airbus industrie, ANAC, Air Côte d’Ivoire et Airways collège.
"Yamoussoukro doit pouvoir être un pôle très structuré en aéronautique avec la création des autres corps de métiers liés au domaine de l’aviation, mais on aura besoin d’appui parce que la formation en aéronautique coûte cher", a indiqué le directeur général de l’INP-HB à ses hôtes.
Il a rappelé que son ambition est de créer une école bilingue (français-anglais) qui recrute dans toute l’Afrique pour former des ingénieurs, des pilotes mécaniciens, électroniciens, des agents de maintenance et tout autre métier lié à l’aviation. "Cette école viendra combler le déficit de formation dans le domaine, dans la sous-région, et donnera des opportunités d’emploi", a fait savoir Koffi N’Guessan.
Pour le chef de la délégation, la vision du DG de l’INP-HB rejoint celle de la BAD qui a une vision orientée autour de différents piliers.
"Votre établissement répond au pilier de la connectivité et du transport de l’aéronautique et de l’amélioration de la qualité de vie", a déclaré la chargée d’investissement en chef Aïda N’Gom, faisant savoir que la création de l’école aéronautique de l’INP-HB peut être le pilier pour attirer des infrastructures de pointe et permettra d’accompagner la viabilité des compagnies.
La délégation a visité l’aéroport de Yamoussoukro aux normes internationales et prêt à contribuer à la formation des étudiants aux métiers de l’aviation.
La compagnie Air Côte d’Ivoire et l’INP-HB ont ouvert en 2016 à Yamoussoukro un centre d’aéronautique. La première promotion, au nombre de 20 mécaniciens et 15 pilotes, a effectué, pendant neuf mois, la formation théorique avec un corpus d’enseignants venus d’Airways collège. Les pilotes ivoiriens en stage pratique à Agen, en France, effectuent désormais des vols sans l’assistance des instructeurs. Une deuxième promotion de 20 étudiants est en voie de recrutement.
nam/kp
En mission d’évaluation, la délégation conduite par Aïda N’Gom chargée d’investissement en chef à la BAD, qui avait à ses côtés la directrice des Ressources humaines de Air Côte d’Ivoire, Kadio Natacha, ont pu se rendre compte des opportunités qu’offrent l’Institut et la ville de Yamoussoukro pour la création d’une école africaine d’aviation.
Le directeur de l’INP-HB, Koffi N’Guessan, a expliqué qu’un grand nombre de cours de l’institut fait partie de la formation des métiers de maintenance dans le domaine de l’aéronautique. "Il faut tout simplement basculer, mais dans la sécurité des normes", a précisé Koffi N’Guessan.
Il a souligné que l’INP-HB dispose de locaux et d’infrastructures, des ressources humaines de qualité, l’extrascolaire avec les résidences pour étudiants, un centre de santé équipé de matériel de pointe, un aérodrome avec un espace aérien "quasiment inoccupé" à Yamoussoukro. Il a ajouté que l’INP-HB bénéficie du soutien des partenaires comme Airbus industrie, ANAC, Air Côte d’Ivoire et Airways collège.
"Yamoussoukro doit pouvoir être un pôle très structuré en aéronautique avec la création des autres corps de métiers liés au domaine de l’aviation, mais on aura besoin d’appui parce que la formation en aéronautique coûte cher", a indiqué le directeur général de l’INP-HB à ses hôtes.
Il a rappelé que son ambition est de créer une école bilingue (français-anglais) qui recrute dans toute l’Afrique pour former des ingénieurs, des pilotes mécaniciens, électroniciens, des agents de maintenance et tout autre métier lié à l’aviation. "Cette école viendra combler le déficit de formation dans le domaine, dans la sous-région, et donnera des opportunités d’emploi", a fait savoir Koffi N’Guessan.
Pour le chef de la délégation, la vision du DG de l’INP-HB rejoint celle de la BAD qui a une vision orientée autour de différents piliers.
"Votre établissement répond au pilier de la connectivité et du transport de l’aéronautique et de l’amélioration de la qualité de vie", a déclaré la chargée d’investissement en chef Aïda N’Gom, faisant savoir que la création de l’école aéronautique de l’INP-HB peut être le pilier pour attirer des infrastructures de pointe et permettra d’accompagner la viabilité des compagnies.
La délégation a visité l’aéroport de Yamoussoukro aux normes internationales et prêt à contribuer à la formation des étudiants aux métiers de l’aviation.
La compagnie Air Côte d’Ivoire et l’INP-HB ont ouvert en 2016 à Yamoussoukro un centre d’aéronautique. La première promotion, au nombre de 20 mécaniciens et 15 pilotes, a effectué, pendant neuf mois, la formation théorique avec un corpus d’enseignants venus d’Airways collège. Les pilotes ivoiriens en stage pratique à Agen, en France, effectuent désormais des vols sans l’assistance des instructeurs. Une deuxième promotion de 20 étudiants est en voie de recrutement.
nam/kp