Taxé par ses administrés d’être fermé au dialogue social, Sansan Kambilé, le ministre de la justice, va-t-il rectifier le tir ? Tout porte à le croire.
« Le ministre de la Justice a saisi tous les greffiers et en particulier l’Union nationale des greffiers de Côte d’Ivoire (Unagci) pour une discussion. La date qu’il avait retenue, c’était le samedi 20 mai, mais nous, à l’Unagci, nous avons estimé que cette date est courte, et par conséquent, elle ne nous permet pas de mobiliser toutes nos troupes à travers le territoire national. Le Garde des Sceaux s’est pliée à notre requête et a décalé le rendez-vous d’une semaine, c’est-à-dire le samedi 27 mai prochain ». Cette révélation, comme on le voit, émane d’une source proche de L’Unagci. Qui, justement, lors d’une récente conférence de presse, a ouvertement accusé le ministre de la Justice d’être fermé au dialogue social. « Le ministre de la justice a une compréhension poussée du dossier des greffiers, mais il ne fait rien. En dépit des courriers multiples de demande d’audience, ce dernier s’est refusé de recevoir en personne les syndicalistes…le ministre constitue le blocage qui a entrainé le mot d’ordre de grève de trois jours à compter du 6 juin », avait dénoncé Me Boli Bi Youan Abel lors de la conférence de presse en question.
Sansan Kambilé, en appelant donc les greffiers à une rencontre, après la conférence animée par le président de l’Unagci, amorce visiblement le dialogue social tant souhaité par les partenaires sociaux. Surtout que le chef de l’Etat est ampliataire des résolutions issues de l’assemblée générale de l’Unagci du 4 mai dernier. Résolutions, valant préavis de grève. Ce préavis de grève vise notamment à obliger le ministre de la justice à prendre les arrêtés rendant applicable le statut des greffiers, déjà accordé par le décret du 9 mars 2016.
Félix Teha Dessrait
dessrait@yahoo.fr
« Le ministre de la Justice a saisi tous les greffiers et en particulier l’Union nationale des greffiers de Côte d’Ivoire (Unagci) pour une discussion. La date qu’il avait retenue, c’était le samedi 20 mai, mais nous, à l’Unagci, nous avons estimé que cette date est courte, et par conséquent, elle ne nous permet pas de mobiliser toutes nos troupes à travers le territoire national. Le Garde des Sceaux s’est pliée à notre requête et a décalé le rendez-vous d’une semaine, c’est-à-dire le samedi 27 mai prochain ». Cette révélation, comme on le voit, émane d’une source proche de L’Unagci. Qui, justement, lors d’une récente conférence de presse, a ouvertement accusé le ministre de la Justice d’être fermé au dialogue social. « Le ministre de la justice a une compréhension poussée du dossier des greffiers, mais il ne fait rien. En dépit des courriers multiples de demande d’audience, ce dernier s’est refusé de recevoir en personne les syndicalistes…le ministre constitue le blocage qui a entrainé le mot d’ordre de grève de trois jours à compter du 6 juin », avait dénoncé Me Boli Bi Youan Abel lors de la conférence de presse en question.
Sansan Kambilé, en appelant donc les greffiers à une rencontre, après la conférence animée par le président de l’Unagci, amorce visiblement le dialogue social tant souhaité par les partenaires sociaux. Surtout que le chef de l’Etat est ampliataire des résolutions issues de l’assemblée générale de l’Unagci du 4 mai dernier. Résolutions, valant préavis de grève. Ce préavis de grève vise notamment à obliger le ministre de la justice à prendre les arrêtés rendant applicable le statut des greffiers, déjà accordé par le décret du 9 mars 2016.
Félix Teha Dessrait
dessrait@yahoo.fr