Selon l’édition 2017 des Perspectives économiques en Afrique, coréalisée par la Banque africaine de Développement (BAD), l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la croissance moyenne des pays africains devrait rebondir à 3,4% en 2017 et 4,3% en 2018, contre 2,2% l'an passé, rapporte Reuters. Cette performance des économies du contient devrait s’appuyer sur le redressement des cours des matières premières, indique le document rendu public, ce lundi, en marge de la réunion annuelle de la BAD, qui se tient cette année à Gandhinagar, capitale de l'Etat du Gujarat (Inde).
D’une façon inquiétante, l'Afrique dépend des commodités pour stimuler sa croissance économique, précise le rapport. Ainsi, la baisse des prix des matières premières a causé un choc important, surtout en Afrique subsaharienne, car les hydrocarbures, les minerais et les métaux représentent plus de 60% des exportations de la région.
En toute logique, le Nigeria et l’Afrique du Sud, les deux puissances africaines, constituent la belle illustration de cette réalité. La baisse des prix des produits de base, à partir du second semestre 2014, a eu un impact dévastateur sur plusieurs économies africaines exportatrices de matières premières, notamment le Nigeria, qui est entré en récession. De même, la nation arc-en-ciel également n’a pas non plus résisté à cette tendance en 2016.
Cependant, les lueurs d’espoir sont nées de la reprise des prix des commodités, depuis fin 2016, grâce à une amélioration des perspectives économiques mondiales et à la diminution des risques liés aux investissements. En conséquence, l’Afrique devrait enregistrer une amélioration, quoique marginale, des apports financiers extérieurs estimés à 179,7 milliards de dollars en 2017 par rapport à 177,7 milliards de dollars en 2016, les investissements directs étrangers (IDE) et les envois de fonds des migrants confirmant leur statut de principales sources de financements extérieurs.
Le rapport établit également que les pays africains pourraient réduire leur déficit courant de 6,5% à 5% de leur PIB global, cette année, si les prix des matières premières suivent une tendance haussière.
Enfin, le rapport exhorte les pays de la région à diversifier leurs exportations afin de réduire leur exposition aux chocs des prix des matières premières et à prendre des mesures pour stimuler le commerce sur le continent.
Fiacre E. Kakpo
D’une façon inquiétante, l'Afrique dépend des commodités pour stimuler sa croissance économique, précise le rapport. Ainsi, la baisse des prix des matières premières a causé un choc important, surtout en Afrique subsaharienne, car les hydrocarbures, les minerais et les métaux représentent plus de 60% des exportations de la région.
En toute logique, le Nigeria et l’Afrique du Sud, les deux puissances africaines, constituent la belle illustration de cette réalité. La baisse des prix des produits de base, à partir du second semestre 2014, a eu un impact dévastateur sur plusieurs économies africaines exportatrices de matières premières, notamment le Nigeria, qui est entré en récession. De même, la nation arc-en-ciel également n’a pas non plus résisté à cette tendance en 2016.
Cependant, les lueurs d’espoir sont nées de la reprise des prix des commodités, depuis fin 2016, grâce à une amélioration des perspectives économiques mondiales et à la diminution des risques liés aux investissements. En conséquence, l’Afrique devrait enregistrer une amélioration, quoique marginale, des apports financiers extérieurs estimés à 179,7 milliards de dollars en 2017 par rapport à 177,7 milliards de dollars en 2016, les investissements directs étrangers (IDE) et les envois de fonds des migrants confirmant leur statut de principales sources de financements extérieurs.
Le rapport établit également que les pays africains pourraient réduire leur déficit courant de 6,5% à 5% de leur PIB global, cette année, si les prix des matières premières suivent une tendance haussière.
Enfin, le rapport exhorte les pays de la région à diversifier leurs exportations afin de réduire leur exposition aux chocs des prix des matières premières et à prendre des mesures pour stimuler le commerce sur le continent.
Fiacre E. Kakpo