Depuis le mardi 9 mai 2017, le prix du litre du carburant super est passé de 570 à 593 FCFA, sans communication officielle du gouvernement. Et coïncidence ou pas, depuis lors, les prix des denrées sur les marchés ont flambé.
Les ménages en Côte d’Ivoire déjà durement éprouvés par la pauvreté grandissante sont maintenant confrontés à l’augmentation des prix des denrées alimentaires sur les marchés. En effet depuis quelque temps, le prix de la bouteille d’un litre et demi d’huile de palme est passé de 1200 à 1500 ou 1700 francs CFA. Une augmentation qui varie de 300 à 500 francs CFA, selon les commerces.
Le riz, l’aliment le plus prisé des foyers, vient lui aussi de voir son prix prendre l’ascenseur. Le riz de marque ‘’rizière’’ qui coûtait pour le sac de 25 kg 19.000 est aujourd’hui vendu à 20.000 francs CFA.
Mais ce ne sont pas seulement ces denrées qui ont subi une hausse des prix, comme l’a reconnu dame Kouassi, tout est cher sur le marché. « On ne peut plus acheter de tomates nature, sinon on vous vend 3 ou 4 tomates à 500 francs CFA. Le piment frais est aussi devenu inaccessible. Quant à la viande, le prix est pour le moment à 1000 francs CFA le kilo, mais la quantité s’est considérablement réduite. On est donc obligé d’acheter plus de viande, si on veut que la famille mange de la viande. La banane plantain, l’aubergine, l’igname sont actuellement à des prix inaccessibles », souligne-t-elle.
Cette flambée des prix étonne plus d’un. En effet, la Côte d’Ivoire n’est pas frappée par la sécheresse comme l’année passée, ce qui avait provoqué le ralentissement de la production des vivriers. Alors pourquoi le prix des denrées grimpe-t-il ? Une explication avec Mme Tra Lou, vendeuse de vivriers au marché de Port-Bouët. « Les grossistes nous disent que le carburant a augmenté sur les routes, donc ils répercutent cela sur les prix. Mais nous apprenons aussi que les grossistes créent une pénurie en bloquant les marchandises dans les magasins afin de faire grimper les prix. Quoi qu’il en soit, nous payons plus cher et il faut que nous rentrions dans nos fonds », affirme la commerçante.
Mme Diaby, femme au foyer dans la même commune, trouve elle une autre raison à cette flambée des prix. « A l’approche du jeûne musulman, c’est très souvent comme ça. Les prix grimpent pour le malheur des ménages. Et cette année n’échappera pas à cette inflation », soutient-elle.
Comme on le constate, les prix des denrées ont commencé à grimper après l’augmentation du prix du carburant super. C’était une crainte, puisqu’il est évident que le gouvernement en ne communiquant pas sur cette augmentation savait qu’il y aurait des incidences sur le niveau de vie des populations. Et, l’espoir pour les populations déjà durement éprouvées, c’est que cette flambée des prix des denrées soit brève et que les choses rentrent rapidement dans l’ordre.
G. Olivier
Les ménages en Côte d’Ivoire déjà durement éprouvés par la pauvreté grandissante sont maintenant confrontés à l’augmentation des prix des denrées alimentaires sur les marchés. En effet depuis quelque temps, le prix de la bouteille d’un litre et demi d’huile de palme est passé de 1200 à 1500 ou 1700 francs CFA. Une augmentation qui varie de 300 à 500 francs CFA, selon les commerces.
Le riz, l’aliment le plus prisé des foyers, vient lui aussi de voir son prix prendre l’ascenseur. Le riz de marque ‘’rizière’’ qui coûtait pour le sac de 25 kg 19.000 est aujourd’hui vendu à 20.000 francs CFA.
Mais ce ne sont pas seulement ces denrées qui ont subi une hausse des prix, comme l’a reconnu dame Kouassi, tout est cher sur le marché. « On ne peut plus acheter de tomates nature, sinon on vous vend 3 ou 4 tomates à 500 francs CFA. Le piment frais est aussi devenu inaccessible. Quant à la viande, le prix est pour le moment à 1000 francs CFA le kilo, mais la quantité s’est considérablement réduite. On est donc obligé d’acheter plus de viande, si on veut que la famille mange de la viande. La banane plantain, l’aubergine, l’igname sont actuellement à des prix inaccessibles », souligne-t-elle.
Cette flambée des prix étonne plus d’un. En effet, la Côte d’Ivoire n’est pas frappée par la sécheresse comme l’année passée, ce qui avait provoqué le ralentissement de la production des vivriers. Alors pourquoi le prix des denrées grimpe-t-il ? Une explication avec Mme Tra Lou, vendeuse de vivriers au marché de Port-Bouët. « Les grossistes nous disent que le carburant a augmenté sur les routes, donc ils répercutent cela sur les prix. Mais nous apprenons aussi que les grossistes créent une pénurie en bloquant les marchandises dans les magasins afin de faire grimper les prix. Quoi qu’il en soit, nous payons plus cher et il faut que nous rentrions dans nos fonds », affirme la commerçante.
Mme Diaby, femme au foyer dans la même commune, trouve elle une autre raison à cette flambée des prix. « A l’approche du jeûne musulman, c’est très souvent comme ça. Les prix grimpent pour le malheur des ménages. Et cette année n’échappera pas à cette inflation », soutient-elle.
Comme on le constate, les prix des denrées ont commencé à grimper après l’augmentation du prix du carburant super. C’était une crainte, puisqu’il est évident que le gouvernement en ne communiquant pas sur cette augmentation savait qu’il y aurait des incidences sur le niveau de vie des populations. Et, l’espoir pour les populations déjà durement éprouvées, c’est que cette flambée des prix des denrées soit brève et que les choses rentrent rapidement dans l’ordre.
G. Olivier