Séguéla – Le président des diamantaires de Séguéla, Ba Ali, estime que l’activité diamantifère n’est plus rentable à cause du gel de leurs activités sur les sites censés renfermer de la matière première par le gouvernement, a relevé l’AIP, au cours d’un entretien à ses bureaux, au quartier Diomandé.
"Actuellement, le travail ne marche pas. Comme vous le voyez vous-même, on est là. Il n’y a pas de client parce que le diamant ne sort pas", a confié, vendredi, Ba Ali qui est également le président des deux bureaux d’achat et des collecteurs de Côte d’Ivoire.
Depuis la levée de l’embargo sur les diamants ivoiriens par l’ONU en avril 2014, ce sont trois des cinq bureaux d’achat qui ont délocalisé dans d’autres pays parce que, selon le diamantaire, les structures qui doivent faire face à d’énormes charges ne parviennent pas à exploiter le diamant.
"Si c’est pas à cause de l’élevage, j’allais quitter la ville. Le diamant n’arrive plus à nourrir son homme", a précisé celui qui est par ailleurs le président des éleveurs du département de Séguéla, ajoutant que les manœuvres se sont quasiment tous tournés vers l’exploitation de l’or qui serait plus rentable.
"Les enfants ne vont plus à l’école, les gens n’arrivent plus à se soigner", a-t-il dépeint, amer, la difficile situation que vivent les personnes impliquées dans l’extraction du diamant qui, pour lui, était l’activité phare dans le département de Séguéla.
Le gouvernement ivoirien a décidé de mener une lutte acharnée contre l’exploitation traditionnelle et clandestine du diamant en bloquant l’accès des sites aux exploitants illégaux. Séguéla dispose de 90% des réserves prouvées de diamant en Côte d’Ivoire et le département de Tortya possède les 10 % restants, note-t-on.
kkp/kam
"Actuellement, le travail ne marche pas. Comme vous le voyez vous-même, on est là. Il n’y a pas de client parce que le diamant ne sort pas", a confié, vendredi, Ba Ali qui est également le président des deux bureaux d’achat et des collecteurs de Côte d’Ivoire.
Depuis la levée de l’embargo sur les diamants ivoiriens par l’ONU en avril 2014, ce sont trois des cinq bureaux d’achat qui ont délocalisé dans d’autres pays parce que, selon le diamantaire, les structures qui doivent faire face à d’énormes charges ne parviennent pas à exploiter le diamant.
"Si c’est pas à cause de l’élevage, j’allais quitter la ville. Le diamant n’arrive plus à nourrir son homme", a précisé celui qui est par ailleurs le président des éleveurs du département de Séguéla, ajoutant que les manœuvres se sont quasiment tous tournés vers l’exploitation de l’or qui serait plus rentable.
"Les enfants ne vont plus à l’école, les gens n’arrivent plus à se soigner", a-t-il dépeint, amer, la difficile situation que vivent les personnes impliquées dans l’extraction du diamant qui, pour lui, était l’activité phare dans le département de Séguéla.
Le gouvernement ivoirien a décidé de mener une lutte acharnée contre l’exploitation traditionnelle et clandestine du diamant en bloquant l’accès des sites aux exploitants illégaux. Séguéla dispose de 90% des réserves prouvées de diamant en Côte d’Ivoire et le département de Tortya possède les 10 % restants, note-t-on.
kkp/kam