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Société Publié le mercredi 31 mai 2017 | AFP

Côte d’Ivoire: le chef d’état-major rencontre les mutins à Bouaké

© AFP Par Sia Kambou
Le ministre Alain Donwahi à Bouaké pour la suite des pourparlers avec les soldats
Vendredi 13 janvier 2017. Le ministre Alain-Richard Donwahi s`est rendu à Bouaké, accompagné du Ministre chargé de la Jeunesse, Sidi Touré, des nouveaux Chef d’Etat-Major Général des Armées, le Général Touré Sékou, et le Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale, le Général Nicolas Kouakou. Photo: Le général Sekou Touré.
Le chef d’état-major de l’armée ivoirienne, le général Sekou Touré, a rencontré mercredi dans leur caserne de Bouaké (centre) épicentre des mutineries de janvier et mai, les mutins rentrés dans les rangs après avoir obtenu le versement de leurs primes, a rapporté un journaliste de l’AFP sur place.
La presse, qui a pu entrer brièvement dans la caserne, a toutefois été tenue à l’écart des échanges entre l’officier supérieur et les hommes.
"J’ai eu à dire qu’à partir de maintenant, nous devons finir avec ces notions de 8.400 (le nombre d’anciens rebelles intégrés à l’armée qui réclamaient des primes), de FDS (Forces de défense et sécurité, l’armée régulière ivoirienne fidèle à Laurent Gbagbo pendant la crise) et de ex-FAFN (Force armée des Forces nouvelles, rébellion qui a soutenu l’actuel président
Alassane Ouattara)", a déclaré le général à la presse après avoir rencontré les soldats.
"J’ai rappelé que dans l’armée, il y a trois catégories de personnel: les officiers, les sous-officiers, et les militaires du rang. Désormais, c’est de ces trois catégories que je voudrais entendre parler" a-t-il poursuivi
Cette rencontre est la première depuis la mutinerie du général avec les hommes, des ex-rebelles intégrés à l’armée.
Les mutineries de la mi-mai, qui ont paralysé les activités de différentes villes pendant plusieurs jours, ont fait au total quatre morts et neuf blessés, selon le gouvernement.
Un accord sur le paiement au total de 12 millions de francs CFA (18.000
euros) de primes (comprenant 5 millions déjà versés après la mutinerie de janvier) a permis de mettre fin au mouvement.

str-pgf/jh
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