Abidjan (Côte d’Ivoire) La production de manioc en Côte d’Ivoire a atteint 4,54 millions de tonnes en 2016, selon des données officielles de la direction de la Production et de la sécurité alimentaire du ministère ivoirien de l'Agriculture et du développement rural.
La Côte d’Ivoire qui a produit « 4 547 824 tonnes » de manioc en 2016, une culture beaucoup utilisée dans différents mets, envisage de développer la filière et même d’exporter une bonne partie de sa production à l’étranger.
Pour soutenir le savoir-faire de fabrication traditionnelle des produits de manioc, le gouvernement ivoirien a mis en place une stratégie visant à accroître la transformation pour un montant global de 1,675 milliard de FCFA.
M. Bredoumy Soumaïla, président de la ‘’Commission manioc et dérivés’’ au Conseil national des exportations, a présenté vendredi cette stratégie de structuration de la filière, lors d’une séance de restitution des résultats de cette commission, en présence du ministre ivoirien du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des PME.
Le projet comprend trois volets. Le premier a trait à l’environnement et à la réglementation pour un coût de 1,04 milliard FCFA. Il vise à formaliser et à structurer la filière manioc, à introduire des systèmes de mécanisation dans les plantations et à promouvoir l’exploitation moderne de type industriel.
Le second volet concerne les investissements estimés à 340 millions de FCFA. Il devrait permettre de soutenir la mécanisation des différentes étapes de la transformation de manioc, améliorer la qualité et la productivité ainsi que la promotion du transport du manioc et de des produits dérivés.
Le troisième volet, lui, porte sur le renforcement des capacités. L’Etat veut à travers la formation des acteurs de la filière promouvoir les bonnes pratiques, appuyer la recherche et le développement au plan financier et dans le transfert des technologies.
La Côte d’Ivoire a connu une pénurie de manioc en 2016 due à la forte exportation de l’attiéké, mets très prisé fait à base de semoule de manioc. Le pays veut labelliser l’attiéké qui est exporté à travers le monde.
Au Texas, aux Etats-Unis, le paquet d’environ 500 FCFA sur le marché ivoirien est vendu à près de 5.000 FCFA. En Europe, notamment en France, ce même volume est cédé à deux ou trois fois le prix pratiqué en Côte d’Ivoire.
Pour stabiliser le prix du manioc sur le territoire national, le gouvernement ivoirien a accru les unités de transformation, une source d’emploi et compte mettre en place un dispositif afin que les demandes extérieures soient intégrées dans le schéma de production agricole du pays.
PIG/ap/ls/APA
La Côte d’Ivoire qui a produit « 4 547 824 tonnes » de manioc en 2016, une culture beaucoup utilisée dans différents mets, envisage de développer la filière et même d’exporter une bonne partie de sa production à l’étranger.
Pour soutenir le savoir-faire de fabrication traditionnelle des produits de manioc, le gouvernement ivoirien a mis en place une stratégie visant à accroître la transformation pour un montant global de 1,675 milliard de FCFA.
M. Bredoumy Soumaïla, président de la ‘’Commission manioc et dérivés’’ au Conseil national des exportations, a présenté vendredi cette stratégie de structuration de la filière, lors d’une séance de restitution des résultats de cette commission, en présence du ministre ivoirien du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des PME.
Le projet comprend trois volets. Le premier a trait à l’environnement et à la réglementation pour un coût de 1,04 milliard FCFA. Il vise à formaliser et à structurer la filière manioc, à introduire des systèmes de mécanisation dans les plantations et à promouvoir l’exploitation moderne de type industriel.
Le second volet concerne les investissements estimés à 340 millions de FCFA. Il devrait permettre de soutenir la mécanisation des différentes étapes de la transformation de manioc, améliorer la qualité et la productivité ainsi que la promotion du transport du manioc et de des produits dérivés.
Le troisième volet, lui, porte sur le renforcement des capacités. L’Etat veut à travers la formation des acteurs de la filière promouvoir les bonnes pratiques, appuyer la recherche et le développement au plan financier et dans le transfert des technologies.
La Côte d’Ivoire a connu une pénurie de manioc en 2016 due à la forte exportation de l’attiéké, mets très prisé fait à base de semoule de manioc. Le pays veut labelliser l’attiéké qui est exporté à travers le monde.
Au Texas, aux Etats-Unis, le paquet d’environ 500 FCFA sur le marché ivoirien est vendu à près de 5.000 FCFA. En Europe, notamment en France, ce même volume est cédé à deux ou trois fois le prix pratiqué en Côte d’Ivoire.
Pour stabiliser le prix du manioc sur le territoire national, le gouvernement ivoirien a accru les unités de transformation, une source d’emploi et compte mettre en place un dispositif afin que les demandes extérieures soient intégrées dans le schéma de production agricole du pays.
PIG/ap/ls/APA