La France va demander auvConseil de sécurité de l'ONU d'autoriser une force militaire africaine chargée
de combattre les jihadistes et les trafiquants de drogue dans le Sahel, a expliqué l'ambassadeur de France mardi.
"La France va soumettre une proposition de résolution au Conseil de sécurité autorisant la force antiterroriste au Sahel du G5", a indiqué François Delattre, le représentant de la France à l'ONU.
La proposition de résolution devrait être présentée au Conseil cette semaine, qui pourrait voter sur le texte dans les prochaines semaines.
Le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso, qui composent le G5, ont accepté en mars de constituer une force de 5.000 hommes, chargée de la mission.
Toutefois lundi à Bamako, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a indiqué que les effectifs avaient récemment été doublés à 10.000 hommes, par les chefs d'Etat du G5 Sahel.
Le quartier général de la force sera basé au Mali mais sera sous commandement séparé de celui des 12.000 casques bleus de la Minusma, qui sont déployés au Mali depuis 2013.
M. Delattre pense que la résolution sera adoptée.
"Nous ne pouvons pas laisser le Sahel devenir un nouveau havre pour les terroriste de toute la région", a-t-il dit.
La résolution demandera au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, d'apporter un soutien financier et logistique à la nouvelle force.
La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, a annoncé lundi lors d'une visite dans la capitale malienne une aide de 50 millions d'euros pour mettre la force sur pied.
La France a lancé une intervention militaire internationale d'urgence en 2013 pour stopper des groupes de jihadistes, proches d'Al-Qaïda, qui occupaient le nord du Mali.
Les jihadistes en ont été en grande partie chassés par l'opération Serval - depuis devenue Barkhane -, qui se poursuit encore dans cinq pays (Tchad, Niger, Mali, Mauritanie, Burkina Faso) de la bande sahélo-saharienne, une zone vaste comme l'Europe.
Des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes.
Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et dans le sud du pays et le phénomène déborde de plus en plus souvent sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
cml/vog/bdx
de combattre les jihadistes et les trafiquants de drogue dans le Sahel, a expliqué l'ambassadeur de France mardi.
"La France va soumettre une proposition de résolution au Conseil de sécurité autorisant la force antiterroriste au Sahel du G5", a indiqué François Delattre, le représentant de la France à l'ONU.
La proposition de résolution devrait être présentée au Conseil cette semaine, qui pourrait voter sur le texte dans les prochaines semaines.
Le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso, qui composent le G5, ont accepté en mars de constituer une force de 5.000 hommes, chargée de la mission.
Toutefois lundi à Bamako, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a indiqué que les effectifs avaient récemment été doublés à 10.000 hommes, par les chefs d'Etat du G5 Sahel.
Le quartier général de la force sera basé au Mali mais sera sous commandement séparé de celui des 12.000 casques bleus de la Minusma, qui sont déployés au Mali depuis 2013.
M. Delattre pense que la résolution sera adoptée.
"Nous ne pouvons pas laisser le Sahel devenir un nouveau havre pour les terroriste de toute la région", a-t-il dit.
La résolution demandera au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, d'apporter un soutien financier et logistique à la nouvelle force.
La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, a annoncé lundi lors d'une visite dans la capitale malienne une aide de 50 millions d'euros pour mettre la force sur pied.
La France a lancé une intervention militaire internationale d'urgence en 2013 pour stopper des groupes de jihadistes, proches d'Al-Qaïda, qui occupaient le nord du Mali.
Les jihadistes en ont été en grande partie chassés par l'opération Serval - depuis devenue Barkhane -, qui se poursuit encore dans cinq pays (Tchad, Niger, Mali, Mauritanie, Burkina Faso) de la bande sahélo-saharienne, une zone vaste comme l'Europe.
Des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes.
Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et dans le sud du pays et le phénomène déborde de plus en plus souvent sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
cml/vog/bdx