Abidjan - La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les exécutions arbitraires, Agnès Callamard, a déclaré que les gouvernements doivent s’attaquer aux taux de violence disproportionnés dont souffrent les femmes notamment en reconnaissant les attaques les visant comme des violations des droits humains et les meurtres domestiques comme une forme d'exécution arbitraire.
« Il est temps de reconnaître que les homicides liés au genre, tels que la violence domestique et intime, les 'homicides d'honneur' ou les meurtres de personnes LGBTQI, peuvent constituer des exécutions arbitraires », a déclaré Agnès Callamard sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, dans son premier rapport au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.
« Les gouvernements doivent accorder une plus grande attention au rôle important que joue le genre dans la probabilité que les gens ont d'être arbitrairement privés de leur droit à la vie », a-t-elle souligné parce que selon elle, « la misogynie persiste à tous les niveaux de la société ».
Selon elle, les statistiques mondiales montrent que près de la moitié des femmes victimes d'homicides sont tuées par des membres de la famille ou des partenaires intimes, contre un peu plus de 5% des victimes masculines.
sdaf/fmo
« Il est temps de reconnaître que les homicides liés au genre, tels que la violence domestique et intime, les 'homicides d'honneur' ou les meurtres de personnes LGBTQI, peuvent constituer des exécutions arbitraires », a déclaré Agnès Callamard sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, dans son premier rapport au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.
« Les gouvernements doivent accorder une plus grande attention au rôle important que joue le genre dans la probabilité que les gens ont d'être arbitrairement privés de leur droit à la vie », a-t-elle souligné parce que selon elle, « la misogynie persiste à tous les niveaux de la société ».
Selon elle, les statistiques mondiales montrent que près de la moitié des femmes victimes d'homicides sont tuées par des membres de la famille ou des partenaires intimes, contre un peu plus de 5% des victimes masculines.
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