L’opposition ivoirienne a réuni moins de mille personnes samedi dans les rues d’Abidjan, après l’appel à manifester contre une situation politique fragilisée par les mutineries de soldats en mai, a rapporté un journaliste de l’AFP.
"Nous dénonçons un pouvoir répressif, un pouvoir qui n’aime pas la liberté et la démocratie" a lancé aux manifestants le président du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’Guessan.
Cette "marche de la colère" a été l’occasion, sous la pluie, pour les manifestants d’agiter des pancartes, où l’on pouvait lire : "On paie le mutin, on méprise le fonctionnaire" et "Libérez Gbabgo".
M. Affi N’Guessan avait promis "de manifester contre une situation politique chaotique, notamment contre les mutineries qui ont fragilisé l’autorité de l’Etat et ont porté gravement atteinte à la crédibilité des
institutions, montrant ainsi que le pays ne dispose par d’une armée républicaine, mais d’une milice composées d’ex-combattants".
Les mutineries et les manifestations d’anciens rebelles démobilisés, qui avaient pour épicentre la ville de Bouaké (centre), ont fait huit morts et ont paralysé plusieurs villes en mai.
Les partisans du FPI, le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, n’ont cessé, au cours de la manifestation, de réclamer la libération de l’ancien président.
Laurent Gbagbo, qui avait refusé de reconnaître sa défaite électorale en 2010, est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il est jugé par la Cour pénale internationale pour "crimes contre l’humanité" présumés commis lors de la
crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire.
Le FPI créé par l’ex-président Gbagbo traverse une crise qui oppose deux camps rivaux. Pascal Affi N’Guessan, l’actuel président du parti, est contesté par le camp rival d’Aboudramane Sangaré, un proche de Gbagbo, présenté comme le "gardien du temple".
sc/ck/jh
"Nous dénonçons un pouvoir répressif, un pouvoir qui n’aime pas la liberté et la démocratie" a lancé aux manifestants le président du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’Guessan.
Cette "marche de la colère" a été l’occasion, sous la pluie, pour les manifestants d’agiter des pancartes, où l’on pouvait lire : "On paie le mutin, on méprise le fonctionnaire" et "Libérez Gbabgo".
M. Affi N’Guessan avait promis "de manifester contre une situation politique chaotique, notamment contre les mutineries qui ont fragilisé l’autorité de l’Etat et ont porté gravement atteinte à la crédibilité des
institutions, montrant ainsi que le pays ne dispose par d’une armée républicaine, mais d’une milice composées d’ex-combattants".
Les mutineries et les manifestations d’anciens rebelles démobilisés, qui avaient pour épicentre la ville de Bouaké (centre), ont fait huit morts et ont paralysé plusieurs villes en mai.
Les partisans du FPI, le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, n’ont cessé, au cours de la manifestation, de réclamer la libération de l’ancien président.
Laurent Gbagbo, qui avait refusé de reconnaître sa défaite électorale en 2010, est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il est jugé par la Cour pénale internationale pour "crimes contre l’humanité" présumés commis lors de la
crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire.
Le FPI créé par l’ex-président Gbagbo traverse une crise qui oppose deux camps rivaux. Pascal Affi N’Guessan, l’actuel président du parti, est contesté par le camp rival d’Aboudramane Sangaré, un proche de Gbagbo, présenté comme le "gardien du temple".
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