Le président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd), Bamba Cheick a promis qualifier au moins 6 athlètes aux prochains Jeux olympiques à Tokyo en 2020. Pour ce faire, il ne lésine pas sur les moyens pour permettre à un grand nombre de taekwondoins ivoiriens de prendre part aux compétitions internationales. Ainsi, après Luxor en Egypte et Agadir au Maroc, 18 athlètes, Garçons et filles, prendront part du 24 au 30 juin 2017 aux championnats du monde de combat individuel à Muju. Une compétition très cotée au niveau du ranking mondial (120 points). Puis, ils participeront à l’Open de Corée qui se déroulera du 1er au 11 juillet prochain. La cérémonie de présentation de ‘équipe nationale de taekwondo a eu lieu samedi 17 juin dernier à l’hôtel Belle côte, à la Riviera Palmeraie, en présence du parrain le Général Gaston Ouassénan Koné, ceinture noire 7ème dan Kukkiwon et par ailleurs président- fondateur de cette fédération et son épouse, des partenaires et de doyens. D’emblée, le président a remercié le parrain d’avoir offert à la Côte d’Ivoire le taekwondo. « En 1968, quand Me Kim Young Tae est arrivé, s’il n’avait pas trouvé un homme comme vous, le taekwondo serait mort comme beaucoup d’arts martiaux », a-t-il indiqué. Son choix pour parrainer cette sélection n’est pas fortuit. Car selon Bamba Cheick Daniel, le Général Ouassénan a été le premier à conduire une expédition en Corée. C’était en 1975 où la Côte d’Ivoire s’est classée troisième. Une performance dont la présente délégation, forte de 32 membres, compte améliorer par la grâce de Dieu. Touché par ce grand honneur fait par le président Bamba Cheick qui montre que les anciens n’ont pas été oubliés, le général Ouassénan Koné n’a pas manqué de lui exprimer toute sa gratitude pour avoir donné son nom à cette sélection qui va prendre part aux championnats du monde à Muju. Se tournant vers ses filleuls, ces intrépides combattants, il leur a prodigué quelques conseils d’usage avant leur départ. « Le vrai combattant n’est pas n’importe qui. Il n’a pas peur de s’engager dans le combat qui devient une passion. Quand le combat commence, vous devez faire preuve d’enthousiasme, avoir l’art de donner des coups et esquiver ceux de l’adversaire. Mais cela ne suffit pas. L’expérience est aussi nécessaire. Un bon combattant ne triche pas mais il doit savoir distraire son adversaire. Il doit se rappeler que la capacité de surprendre l’adversaire est la clé de la victoire. Il doit rester calme et serein. Mettez-vous en tête que votre adversaire n’est pas plus fort que vous. Vous avez un destin à accomplir pour la fédération et partant pour la Côte d’ivoire qui vous envoie en mission commandée. Et donc vous devez laisser là-bas une bonne image du pays », a-t-il conseillé à ses filleuls qu’il a par ailleurs baptisé et remis à chacun un drapeau aux couleurs nationales, signe de leur engagement. Profitant de cette occasion, le président de la Fédération ivoirienne de taekwondo a fait part des manquements des médaillés Olympiques Cissé Cheick et Gbagbi Ruth (ils étaient absents à cette cérémonie) au Général Ouassénan qui a promis les écouter et trouver une solution définitive. A noter qu’au cours de cette cérémonie, un Dobok d’Or a été offert au Général Ouassénan Koné.
Patricia Lyse
Patricia Lyse