La mission de travail de trois jours de la délégation de l’agence ivoirienne de gestion des fréquences à Paris s’est achevée le 14 juin sur une note de satisfaction.
« Nous sommes heureux d’avoir effectué cette mission de travail qui nous a mis de confronter nos idées et nos pratiques avec celles des experts de l’Agence nationale de gestion des fréquences, Anfr (France) et d’avoir beaucoup appris de leurs expériences », s’est réjoui le 14 juin, à Paris, le Dr. Yacouba Coulibaly, directeur général de l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences (Aigf) à la clôture des séances de travail qui ont démarré le 12 juin, au siège de l’Anfr, à la Maison-Alfort.
La satisfaction du directeur général de l’Aigf tient d’une part du fait que le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Koné, dont le directeur de Cabinet, André Augustin Apete, a rehaussé la mission de sa présence, a apporté tout son appui à ce voyage d’études et de benchmark, et d’autre part du fait de la qualité des échanges que la délégation a eu avec les experts français. « De nos travaux qui avaient l’allure de séminaire de formation tant les sujets abordés concernaient des domaines pointus de notre métier, nous avons tiré beaucoup de leçons que nous allons partager dès notre retour avec nos équipes restées à Abidjan », a indiqué le directeur général de l’Aigf.
L’expérience de l’Anfr est d’autant pertinente pour l’Aigf que les deux agences partagent les mêmes problèmes. Ce qui permet aux dirigeants ivoiriens de marcher dans les pas de leurs collègues de l’agence nationale de fréquence française qui a déjà relevé la plupart des défis qui se dressent sur leur chemin, actuellement. Par exemple les ivoiriens ont pu se rendre compte qu’ils gagneraient à développer le pôle contrôle des fréquences, lequel présente un intérêt tout aussi bien pour l’Etat, les opérateurs que pour la population. « Le contrôle est l’une des disciplines les plus importantes dans la gestion des fréquences. Il nous va falloir se doter d’équipement nomades, transportables qui nous permettent de faires les mesures en cas de besoin pour rassurer les opérateurs et la population. », a soutenu le Dr. Yacouba Coulibaly. Il a aussi mentionné l’urgence de traiter la question de l’exposition au champs électromagnétique. Le sujet fait l’objet d’inquiétude des populations dans les pays. L’expert de l’Anfr, Jean-Benoît Agnani a montré, le 14 juin, dans une présentation sur le thème « exposition du public aux ondes : les enjeux, le cadre réglementaire, rôle de l’Anfr et niveau d’intervention de cabinet », que même en France l’inquiétude demeure malgré tous les efforts de l’Anfr pour les rassurer. Il a indiqué qu’après les antennes radioélectriques le débat s’est déporté maintenant au niveau des compteurs intelligents. « En Côte d’Ivoire c’est sur les antennes relais certaines personnes se posent des questions. Il nous faut donc anticiper sur ces sujets et faire comme nos amis français l’ont fait, c’est-à dire nous rendre sur les lieux où il y aurait des doutes exprimés par la population pour cerner les problèmes en faisant des mesures de conformité. Puis communiquer suffisamment sur ce sujet pour faire comprendre à la population que tant que les normes édictées sont respectées, il n’y a aucune inquiétude à se faire », a-t-il dit.
Comme l’Anfr, l’Aigf veut désormais se rapprocher davantage de la population pour lui expliquer ce qu’est une antenne relai, par exemple, l’intérêt de les implanter et les précautions à observer pour ne pas s’exposer aux ondes radioélectrique. « Cette dimension nous a beaucoup manquée. L’Anfr en a souffert à un moment de leur parcours. Mais aujourd’hui grâce à la sensibilisation et la communication sur ces sujets certes techniques mais qui avant tout concerne leur quotidien, elle a su gagner la confiance de la population et mes des élus français, nous a-t-on dit », a regretté, le Dr. Yacouba Coulibaly. L’Aigf veut aussi convaincre les organisateurs des grands évènements en Côte d’Ivoire d’adopter la même pratique qu’en France. Laquelle consiste à recourir aux services de l’Agence pour faire le contrôle des fréquences et s’assurer qu’il n’y a pas de brouillage. Cette donc une Aigf déterminée à sortir de «sa tour d’ivoire » qui la confine dans un rôle uniquement technique pour aller au contact de la population pour se faire connaître ainsi que leur rôle qui revient de Paris. « La première chose à faire une fois de retour, c’est de rendre compte de ce que nous avons appris au cours de notre mission à nos autorités de tutelles et c’est eux qui nous diront ce que nous devons faire, quand et comment le faire » a souligné le Dg de l’Aigf. Il envisage aussi renforcer le dialogue avec toutes les parties prenantes, notamment les affectataires afin de conduire les missions qui leur ont été confiées par le gouvernement avec succès.
Concernant l’exécution du projet de transition vers la télévision numérique terrestre, le Dr. Yacouba Coulibaly pense que l’Aigf peut et doit jouer le même rôle que l’Anfr en France dans ce domaine. A savoir assurer la gestion du spectre mais aussi aider les populations pour qui cette technologie est nouvelles à configurer leur récepteur afin qu’elles puissent profiter de cette avancée technologies que le gouvernement a décidé de mettre à leur disposition. « Pour conclure je dirai que nous repartons heureux d’avoir relancé la coopération entre l’Aigf et l’Anfr, ce qui est un acquis important pour nous », s’est réjoui-t-il.
Outre, le Dr. Yacouba Coulibaly, la délégation ivoirienne qui a séjourné du 12 au 14 juin à Paris, est composé du directeur de cabinet du ministre Bruno Koné, André Augustin Apete, de Aka Sayé Lazare, Pca de l’Aigf, de Bini Kouamé et Christiane Yangni Angaté, conseillère technique chargée de la communication de l’Aigf.
FD Source Sercom
« Nous sommes heureux d’avoir effectué cette mission de travail qui nous a mis de confronter nos idées et nos pratiques avec celles des experts de l’Agence nationale de gestion des fréquences, Anfr (France) et d’avoir beaucoup appris de leurs expériences », s’est réjoui le 14 juin, à Paris, le Dr. Yacouba Coulibaly, directeur général de l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences (Aigf) à la clôture des séances de travail qui ont démarré le 12 juin, au siège de l’Anfr, à la Maison-Alfort.
La satisfaction du directeur général de l’Aigf tient d’une part du fait que le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Koné, dont le directeur de Cabinet, André Augustin Apete, a rehaussé la mission de sa présence, a apporté tout son appui à ce voyage d’études et de benchmark, et d’autre part du fait de la qualité des échanges que la délégation a eu avec les experts français. « De nos travaux qui avaient l’allure de séminaire de formation tant les sujets abordés concernaient des domaines pointus de notre métier, nous avons tiré beaucoup de leçons que nous allons partager dès notre retour avec nos équipes restées à Abidjan », a indiqué le directeur général de l’Aigf.
L’expérience de l’Anfr est d’autant pertinente pour l’Aigf que les deux agences partagent les mêmes problèmes. Ce qui permet aux dirigeants ivoiriens de marcher dans les pas de leurs collègues de l’agence nationale de fréquence française qui a déjà relevé la plupart des défis qui se dressent sur leur chemin, actuellement. Par exemple les ivoiriens ont pu se rendre compte qu’ils gagneraient à développer le pôle contrôle des fréquences, lequel présente un intérêt tout aussi bien pour l’Etat, les opérateurs que pour la population. « Le contrôle est l’une des disciplines les plus importantes dans la gestion des fréquences. Il nous va falloir se doter d’équipement nomades, transportables qui nous permettent de faires les mesures en cas de besoin pour rassurer les opérateurs et la population. », a soutenu le Dr. Yacouba Coulibaly. Il a aussi mentionné l’urgence de traiter la question de l’exposition au champs électromagnétique. Le sujet fait l’objet d’inquiétude des populations dans les pays. L’expert de l’Anfr, Jean-Benoît Agnani a montré, le 14 juin, dans une présentation sur le thème « exposition du public aux ondes : les enjeux, le cadre réglementaire, rôle de l’Anfr et niveau d’intervention de cabinet », que même en France l’inquiétude demeure malgré tous les efforts de l’Anfr pour les rassurer. Il a indiqué qu’après les antennes radioélectriques le débat s’est déporté maintenant au niveau des compteurs intelligents. « En Côte d’Ivoire c’est sur les antennes relais certaines personnes se posent des questions. Il nous faut donc anticiper sur ces sujets et faire comme nos amis français l’ont fait, c’est-à dire nous rendre sur les lieux où il y aurait des doutes exprimés par la population pour cerner les problèmes en faisant des mesures de conformité. Puis communiquer suffisamment sur ce sujet pour faire comprendre à la population que tant que les normes édictées sont respectées, il n’y a aucune inquiétude à se faire », a-t-il dit.
Comme l’Anfr, l’Aigf veut désormais se rapprocher davantage de la population pour lui expliquer ce qu’est une antenne relai, par exemple, l’intérêt de les implanter et les précautions à observer pour ne pas s’exposer aux ondes radioélectrique. « Cette dimension nous a beaucoup manquée. L’Anfr en a souffert à un moment de leur parcours. Mais aujourd’hui grâce à la sensibilisation et la communication sur ces sujets certes techniques mais qui avant tout concerne leur quotidien, elle a su gagner la confiance de la population et mes des élus français, nous a-t-on dit », a regretté, le Dr. Yacouba Coulibaly. L’Aigf veut aussi convaincre les organisateurs des grands évènements en Côte d’Ivoire d’adopter la même pratique qu’en France. Laquelle consiste à recourir aux services de l’Agence pour faire le contrôle des fréquences et s’assurer qu’il n’y a pas de brouillage. Cette donc une Aigf déterminée à sortir de «sa tour d’ivoire » qui la confine dans un rôle uniquement technique pour aller au contact de la population pour se faire connaître ainsi que leur rôle qui revient de Paris. « La première chose à faire une fois de retour, c’est de rendre compte de ce que nous avons appris au cours de notre mission à nos autorités de tutelles et c’est eux qui nous diront ce que nous devons faire, quand et comment le faire » a souligné le Dg de l’Aigf. Il envisage aussi renforcer le dialogue avec toutes les parties prenantes, notamment les affectataires afin de conduire les missions qui leur ont été confiées par le gouvernement avec succès.
Concernant l’exécution du projet de transition vers la télévision numérique terrestre, le Dr. Yacouba Coulibaly pense que l’Aigf peut et doit jouer le même rôle que l’Anfr en France dans ce domaine. A savoir assurer la gestion du spectre mais aussi aider les populations pour qui cette technologie est nouvelles à configurer leur récepteur afin qu’elles puissent profiter de cette avancée technologies que le gouvernement a décidé de mettre à leur disposition. « Pour conclure je dirai que nous repartons heureux d’avoir relancé la coopération entre l’Aigf et l’Anfr, ce qui est un acquis important pour nous », s’est réjoui-t-il.
Outre, le Dr. Yacouba Coulibaly, la délégation ivoirienne qui a séjourné du 12 au 14 juin à Paris, est composé du directeur de cabinet du ministre Bruno Koné, André Augustin Apete, de Aka Sayé Lazare, Pca de l’Aigf, de Bini Kouamé et Christiane Yangni Angaté, conseillère technique chargée de la communication de l’Aigf.
FD Source Sercom