La Côte d’Ivoire s’est inscrite dans une démarche ‘’prudente et efficiente’’ de gestion de ‘’sa dette et ne court aucun risque de surendettement’’, a rassuré vendredi à Abidjan le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique Jacques Konan Assahoré.
M. Assahoré s’exprimait au cours d’une conférence publique du Programme de formation en gestion de la politique économique (GPE) autour du thème, ‘’la Côte d’Ivoire face au risque de surendettement post IPPTE (initiative des pays pauvres très endettés)’’.
Selon lui, ce thème est d’actualité et reflète la polémique qui anime à tort ou à raison, en ce moment, les milieux politiques et économiques du pays. ‘’La mobilisation récente sur le marché des euro-obligations de la somme de 1146 milliards de FCFA dont une partie est destinée au rachat de dette, n’a fait que raviver ce débat qui somme toute se justifie’’, a-t-il fait observer.
‘’La Côte d’Ivoire s’est inscrite dans une démarche prudente et efficiente de gestion de sa dette et ne court aucun risque de surendettement à ce jour au regard des résultats économiques et des mesures prises pour renforcer la stabilité macroéconomique’’ a expliqué Jacques Konan Assahoré.
Selon la norme communautaire de l’UEMOA, un Etat est dit surendetté, quand sa dette représente 70% de son Produit intérieur brut (PIB), tandis qu’au plan international cette norme est fixée à 49%. Avec le récent Eurobond de début juin, le niveau de la dette de la Côte d’Ivoire se situe à 41,9%.
Poursuivant, le patron du Trésor a égrainé les mesures prises pour assainir la gestion des finances publiques et renforcer le cadre institutionnel de gestion de la dette publique pour la rendre conforme aux normes internationales et respecter les critères de convergence de l’espace communautaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en matière d’endettement.
Dans un contexte macroéconomique, a-t-il rappelé, ‘’sur la période 2012-2016, la Côte d’Ivoire a réalisé des performances au plan économique qui se traduisent par une croissance soutenue de 9,2% en moyenne par an’’.
Pour lui, ce résultat est lié à la réalisation chaque année d’investissements importants basés notamment sur les projets d’infrastructures. ‘’Le taux d’investissement est passé de 12,8% en 2012 à 20,5% en 2016. Il est projeté à 21,6% en 2017, en hausse par rapport à l’année précédente avec un taux de croissance attendue à 8,5%’’, encore ajouté Jacques Konan Assahoré.
Parlant de la compétitivité de l’économie ivoirienne, il a noté que la Côte d’Ivoire enregistre au plan externe, une balance commercial excédentaire autour de 2,3% du PIB par an et un accroissement des IDE (investissements directs étrangers) passant de 161 milliards de FCFA à 328 milliards de FCFA. Au plan interne, l’investissement privé a triplé passant de 1001 milliards en 2012 à environ 3000 milliards en 2016.
L’assurance de M. Assahoré tire également sa source dans un ‘’déficit budgétaire contrôlé’’. A ce propos, il a souligné que le ‘’déficit budgétaire a été contenu en moyenne dans la limite des 3%, la norme communautaire sur la période 2012 à 2015. Il est passé à 3,9% en 2016 et projeté à 4,5% en 2017 en raison essentiellement de la baisse du cours du cacao, la baisse des cours du pétrole, la prise en compte de certaines revendications sociales non initialement prévues’’.
Cependant, a rassuré le Directeur général du Trésor et de la comptabilité, ‘’les mesures mises en œuvre par le gouvernement permettent d’espérer un retour à la norme communautaire de 3% de déficit budgétaire d’ici 2019’’.
LS/APA
M. Assahoré s’exprimait au cours d’une conférence publique du Programme de formation en gestion de la politique économique (GPE) autour du thème, ‘’la Côte d’Ivoire face au risque de surendettement post IPPTE (initiative des pays pauvres très endettés)’’.
Selon lui, ce thème est d’actualité et reflète la polémique qui anime à tort ou à raison, en ce moment, les milieux politiques et économiques du pays. ‘’La mobilisation récente sur le marché des euro-obligations de la somme de 1146 milliards de FCFA dont une partie est destinée au rachat de dette, n’a fait que raviver ce débat qui somme toute se justifie’’, a-t-il fait observer.
‘’La Côte d’Ivoire s’est inscrite dans une démarche prudente et efficiente de gestion de sa dette et ne court aucun risque de surendettement à ce jour au regard des résultats économiques et des mesures prises pour renforcer la stabilité macroéconomique’’ a expliqué Jacques Konan Assahoré.
Selon la norme communautaire de l’UEMOA, un Etat est dit surendetté, quand sa dette représente 70% de son Produit intérieur brut (PIB), tandis qu’au plan international cette norme est fixée à 49%. Avec le récent Eurobond de début juin, le niveau de la dette de la Côte d’Ivoire se situe à 41,9%.
Poursuivant, le patron du Trésor a égrainé les mesures prises pour assainir la gestion des finances publiques et renforcer le cadre institutionnel de gestion de la dette publique pour la rendre conforme aux normes internationales et respecter les critères de convergence de l’espace communautaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en matière d’endettement.
Dans un contexte macroéconomique, a-t-il rappelé, ‘’sur la période 2012-2016, la Côte d’Ivoire a réalisé des performances au plan économique qui se traduisent par une croissance soutenue de 9,2% en moyenne par an’’.
Pour lui, ce résultat est lié à la réalisation chaque année d’investissements importants basés notamment sur les projets d’infrastructures. ‘’Le taux d’investissement est passé de 12,8% en 2012 à 20,5% en 2016. Il est projeté à 21,6% en 2017, en hausse par rapport à l’année précédente avec un taux de croissance attendue à 8,5%’’, encore ajouté Jacques Konan Assahoré.
Parlant de la compétitivité de l’économie ivoirienne, il a noté que la Côte d’Ivoire enregistre au plan externe, une balance commercial excédentaire autour de 2,3% du PIB par an et un accroissement des IDE (investissements directs étrangers) passant de 161 milliards de FCFA à 328 milliards de FCFA. Au plan interne, l’investissement privé a triplé passant de 1001 milliards en 2012 à environ 3000 milliards en 2016.
L’assurance de M. Assahoré tire également sa source dans un ‘’déficit budgétaire contrôlé’’. A ce propos, il a souligné que le ‘’déficit budgétaire a été contenu en moyenne dans la limite des 3%, la norme communautaire sur la période 2012 à 2015. Il est passé à 3,9% en 2016 et projeté à 4,5% en 2017 en raison essentiellement de la baisse du cours du cacao, la baisse des cours du pétrole, la prise en compte de certaines revendications sociales non initialement prévues’’.
Cependant, a rassuré le Directeur général du Trésor et de la comptabilité, ‘’les mesures mises en œuvre par le gouvernement permettent d’espérer un retour à la norme communautaire de 3% de déficit budgétaire d’ici 2019’’.
LS/APA