Les acteurs des Droits humains réunis au sein du Regroupement des acteurs ivoiriens des Droits Humains (RAIDH) ont invité, jeudi, à Abidjan à travers « un rapport d’alerte » aux respects des droits des personnes infiltrées des forêts classées notamment celle du Cavally située dans l’ouest ivoirien.
Selon ce rapport du RAIDH qui s’adresse à plusieurs composantes de la société ivoirienne et burkinabè, « les forêts classées sont aujourd’hui la cible de clandestins allochtones et étrangers dont les burkinabè constituent la grande partie ».
« Toute évacuation quelle que soit la nature doit respecter les normes internationales dont l’Etat de Côte d’Ivoire est partie signataire », font remarquer ces acteurs de Droits Humains en prélude à une action de déguerpissement à l’instar du Mont Péko et propose que l’Etat ivoirien adopte et mette en œuvre ‘’un plan d’urgence d’évacuation dans le respect du droit international des droits de l’homme’’.
Comme recommandations, ce rapport d’alerte suggère de mettre en place au premier plan ‘’la protection de tous les droits des communautés villageoises et celles visées par les évacuations et au Premier ministre d’assurer une solution à l’occupation des forêts classées qui protège le patrimoine national mais aussi les Droits humains ».
Il est recommandé au ministère de l’agriculture « d’accentuer la vulgarisation de la loi N 98 -750 du 23 décembre 1998 relative au domaine foncier rural auprès des populations riveraines des forêts classées et des populations infiltrées pour s’assurer que les terres ne soient plus l’objet de vente illégale ».
L’Etat ivoirien est invité à renforcer la surveillance des frontières nord et ouest du pays contre le trafic d’enfants vers la Côte d’ivoire.
Dans la même veine, le Burkina Faso doit prendre ‘’des mesures pour renforcer la surveillance des frontières avec la Côte d’Ivoire pour éviter ce trafic des enfants’’.
Aussi, cette alerte incite le gouvernement burkinabé à veiller à ce que « tous les accords contenus dans le traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la république de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso y compris le retour volontaire de ceux des paysans qui en fait la demande soient exécutés ».
Le Regroupement des Acteurs Ivoiriens des Droits Humains (RAIDH) a été créé en janvier 2005, grâce à l’appui financier de l’institution canadienne « Droits et Démocratie ». Le RAIDH est un organisme apolitique et non confessionnel, regroupant douze organisations ivoiriennes actives dans le domaine des droits humains et de la démocratie en Côte d’Ivoire.
SY/hs/ls/APA
Selon ce rapport du RAIDH qui s’adresse à plusieurs composantes de la société ivoirienne et burkinabè, « les forêts classées sont aujourd’hui la cible de clandestins allochtones et étrangers dont les burkinabè constituent la grande partie ».
« Toute évacuation quelle que soit la nature doit respecter les normes internationales dont l’Etat de Côte d’Ivoire est partie signataire », font remarquer ces acteurs de Droits Humains en prélude à une action de déguerpissement à l’instar du Mont Péko et propose que l’Etat ivoirien adopte et mette en œuvre ‘’un plan d’urgence d’évacuation dans le respect du droit international des droits de l’homme’’.
Comme recommandations, ce rapport d’alerte suggère de mettre en place au premier plan ‘’la protection de tous les droits des communautés villageoises et celles visées par les évacuations et au Premier ministre d’assurer une solution à l’occupation des forêts classées qui protège le patrimoine national mais aussi les Droits humains ».
Il est recommandé au ministère de l’agriculture « d’accentuer la vulgarisation de la loi N 98 -750 du 23 décembre 1998 relative au domaine foncier rural auprès des populations riveraines des forêts classées et des populations infiltrées pour s’assurer que les terres ne soient plus l’objet de vente illégale ».
L’Etat ivoirien est invité à renforcer la surveillance des frontières nord et ouest du pays contre le trafic d’enfants vers la Côte d’ivoire.
Dans la même veine, le Burkina Faso doit prendre ‘’des mesures pour renforcer la surveillance des frontières avec la Côte d’Ivoire pour éviter ce trafic des enfants’’.
Aussi, cette alerte incite le gouvernement burkinabé à veiller à ce que « tous les accords contenus dans le traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la république de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso y compris le retour volontaire de ceux des paysans qui en fait la demande soient exécutés ».
Le Regroupement des Acteurs Ivoiriens des Droits Humains (RAIDH) a été créé en janvier 2005, grâce à l’appui financier de l’institution canadienne « Droits et Démocratie ». Le RAIDH est un organisme apolitique et non confessionnel, regroupant douze organisations ivoiriennes actives dans le domaine des droits humains et de la démocratie en Côte d’Ivoire.
SY/hs/ls/APA