Abidjan – Les pays producteurs africains de cacao appellent à la prise en compte d’un certain nombre de préoccupations dans l’élaboration de la norme internationale ISO 34101 sur le cacao durable et traçable.
Dans une déclaration produite, vendredi, au terme de quatre jours de travaux à Abidjan, lors de la 10ème session du comité technique au sein du comité européen de normalisation (CEN TC 415) portant sur la finalisation de la Norme, les pays producteurs africains de cacao à savoir le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigéria et la Sierra Leone, réclament la prise en compte de la question de la prime.
Selon ces pays, elle doit être obligatoire et payée en espèces aux producteurs de cacao pour récompenser les efforts demandés. « La prime permettra aux producteurs de cacao de financer les coûts de mise en œuvre de la Norme et les projets sociaux. La prime doit nécessairement figurer dans la Norme », ont insisté les Etats africains.
Ils estiment aussi que les coûts de mise en œuvre doivent être clairement définis et figurer dans la Norme. Le contrat doit être précis et être mentionné dans la Norme, assurent-ils.
Ils mentionnent également que le détenteur du système devra être, en Côte d’Ivoire, le Conseil du Café-Cacao. Au Ghana, le Ghana Cocoa Board. Au Cameroun, l’ONCC et au Nigéria, l’Association Nationale du Cacao du Nigéria.
En conclusion, les pays producteurs de cacao estiment qu’il est essentiel qu’un guide d’orientation soit élaboré pour aider à la vulgarisation de la norme dans nos pays producteurs.
Depuis lundi, les pays membres du CEN TC 415 étaient réunis à Abidjan, en vue d’examiner les observations des différents comités miroirs (au sein de chaque pays producteur) dans les documents, de procéder à la validation desdits documents et de finaliser la norme afin de rendre possible la publication de la norme en décembre 2017.
kkf/kam
Dans une déclaration produite, vendredi, au terme de quatre jours de travaux à Abidjan, lors de la 10ème session du comité technique au sein du comité européen de normalisation (CEN TC 415) portant sur la finalisation de la Norme, les pays producteurs africains de cacao à savoir le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigéria et la Sierra Leone, réclament la prise en compte de la question de la prime.
Selon ces pays, elle doit être obligatoire et payée en espèces aux producteurs de cacao pour récompenser les efforts demandés. « La prime permettra aux producteurs de cacao de financer les coûts de mise en œuvre de la Norme et les projets sociaux. La prime doit nécessairement figurer dans la Norme », ont insisté les Etats africains.
Ils estiment aussi que les coûts de mise en œuvre doivent être clairement définis et figurer dans la Norme. Le contrat doit être précis et être mentionné dans la Norme, assurent-ils.
Ils mentionnent également que le détenteur du système devra être, en Côte d’Ivoire, le Conseil du Café-Cacao. Au Ghana, le Ghana Cocoa Board. Au Cameroun, l’ONCC et au Nigéria, l’Association Nationale du Cacao du Nigéria.
En conclusion, les pays producteurs de cacao estiment qu’il est essentiel qu’un guide d’orientation soit élaboré pour aider à la vulgarisation de la norme dans nos pays producteurs.
Depuis lundi, les pays membres du CEN TC 415 étaient réunis à Abidjan, en vue d’examiner les observations des différents comités miroirs (au sein de chaque pays producteur) dans les documents, de procéder à la validation desdits documents et de finaliser la norme afin de rendre possible la publication de la norme en décembre 2017.
kkf/kam