Surnommée la ’’ guerrière africaine’’ par les journalistes commentateurs de la World taekwondo fédération (WTF), la jeune internationale ivoirienne de 23 ans, Ruth Marie Christelle Gbagbi a accédé, depuis vendredi, au sommet du taekwondo mondial en décrochant la médaille d’or dans la catégorie des -62 kg, devenant ainsi la première femme africaine à hisser si haut le fanion de cet art martial au plan international, après la marocaine Mounia Bourguigue, la toute 1ère médaillée africaine à un championnat du monde (Vice-championne du monde à Hong Kong en 1997). Portrait.
‘’La finale entre Gbagbi et Zenoorin était une bataille de style et de physique avec une Ivoirienne plus puissante et combative contre une mince et tactique iranienne (…) Le 1er round a débuté par le tir de l’Iranienne avec un coup de corps, mais Gbagbi a l’air ultra intimidante avec son jeu physique et son combat en avant. L’impact de ses coups de pied retentit autour du stade’’, a commenté à la fin cette finale des -62 kg Dames, gagnée par l’Ivoirienne Ruth Gbagbi, l’un des journalistes de la WTF.
Cette âme de combattante intrépide au coup de pied ravageur que décrit ce journaliste, Ruth Gbagbi la porte en elle comme son ADN. Elle l’a d’ailleurs démontré en août 2016, lors des Jeux olympiques de Rio de Janeiro. Quand elle est repêchée après avoir perdu en quart de finale face à la Française Haby Niaré.
Dès son retour dans l’arène, l’Ivoirienne démontre aux yeux de tous qu’un combat n’est jamais perdu d’avance, et se joue jusqu’à la dernière minute. Comme une guerrière, elle s’impose aussitôt en battant (7-2) l’Haïtienne Aniya Necol Louissaint. Avant d’étrier en match comptant pour la médaille de bronze, l’Azerbaïdjanaise Farida Azizoua par 7 points à 1.
‘’Je me souviens de ma première compétition et de ma première victoire, je devais avoir 11 ans, c’était contre un garçon et j’ai gagné’’, a raconté, dans la presse en janvier dernier, l’originaire de Kpapékou (Gagnoa, Centre-Ouest ivoirien).
C’est à l’âge de 9 ans que l’actuelle championne du monde en titre dans la catégorie des -62 kg fait ses premiers pas dans le taekwondo. Aussitôt repérée par Maitre George Mezi, dès son inscription au club, celui-ci la prend en charge et décide de faire d’elle une championne.
En juin 2017, le résultat de ce travail est là implacable avec un palmarès qui se passe de commentaires. Ruth Marie Christelle Gbagbi, née le 7 février 1994 à Abidjan, est une championne internationale de Taekwondo. Championne du monde dans la catégorie des -62 kg depuis le vendredi 30 juin 2017. Elle est médaillée de bronze olympique et triple championne d’Afrique, médaillée des Jeux Mondiaux Universitaires et vice-championne du Monde par équipe.
Au titre des opens internationaux, Ruth Gbagbi totalise plusieurs victoires dont la dernière en date est une médaille d’or gagnée à la President’s Cup 2017. Ambassadrice de la Fondation Heart Angel1, pour laquelle, elle œuvre pour la promotion de l’éducation, la culture et les valeurs du sport afin d’accompagner la jeunesse ivoirienne dans la réalisation de ses rêves.
Elle est Chevalier de l’ordre national du Mérite ivoirien et a reçu le Prix de l’Excellence 2013, décerné par le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.
CK/hs/ls/APA
‘’La finale entre Gbagbi et Zenoorin était une bataille de style et de physique avec une Ivoirienne plus puissante et combative contre une mince et tactique iranienne (…) Le 1er round a débuté par le tir de l’Iranienne avec un coup de corps, mais Gbagbi a l’air ultra intimidante avec son jeu physique et son combat en avant. L’impact de ses coups de pied retentit autour du stade’’, a commenté à la fin cette finale des -62 kg Dames, gagnée par l’Ivoirienne Ruth Gbagbi, l’un des journalistes de la WTF.
Cette âme de combattante intrépide au coup de pied ravageur que décrit ce journaliste, Ruth Gbagbi la porte en elle comme son ADN. Elle l’a d’ailleurs démontré en août 2016, lors des Jeux olympiques de Rio de Janeiro. Quand elle est repêchée après avoir perdu en quart de finale face à la Française Haby Niaré.
Dès son retour dans l’arène, l’Ivoirienne démontre aux yeux de tous qu’un combat n’est jamais perdu d’avance, et se joue jusqu’à la dernière minute. Comme une guerrière, elle s’impose aussitôt en battant (7-2) l’Haïtienne Aniya Necol Louissaint. Avant d’étrier en match comptant pour la médaille de bronze, l’Azerbaïdjanaise Farida Azizoua par 7 points à 1.
‘’Je me souviens de ma première compétition et de ma première victoire, je devais avoir 11 ans, c’était contre un garçon et j’ai gagné’’, a raconté, dans la presse en janvier dernier, l’originaire de Kpapékou (Gagnoa, Centre-Ouest ivoirien).
C’est à l’âge de 9 ans que l’actuelle championne du monde en titre dans la catégorie des -62 kg fait ses premiers pas dans le taekwondo. Aussitôt repérée par Maitre George Mezi, dès son inscription au club, celui-ci la prend en charge et décide de faire d’elle une championne.
En juin 2017, le résultat de ce travail est là implacable avec un palmarès qui se passe de commentaires. Ruth Marie Christelle Gbagbi, née le 7 février 1994 à Abidjan, est une championne internationale de Taekwondo. Championne du monde dans la catégorie des -62 kg depuis le vendredi 30 juin 2017. Elle est médaillée de bronze olympique et triple championne d’Afrique, médaillée des Jeux Mondiaux Universitaires et vice-championne du Monde par équipe.
Au titre des opens internationaux, Ruth Gbagbi totalise plusieurs victoires dont la dernière en date est une médaille d’or gagnée à la President’s Cup 2017. Ambassadrice de la Fondation Heart Angel1, pour laquelle, elle œuvre pour la promotion de l’éducation, la culture et les valeurs du sport afin d’accompagner la jeunesse ivoirienne dans la réalisation de ses rêves.
Elle est Chevalier de l’ordre national du Mérite ivoirien et a reçu le Prix de l’Excellence 2013, décerné par le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.
CK/hs/ls/APA