Le président du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian), Etienne Giros, demande au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, de donner du travail aux jeunes diplômés autrement ils vont se diriger vers les trafics de tout genre, l’informel, etc. Il a interpellé le chef de l’Etat ivoirien, le 23 juin 2017, à l’hôtel Tiama, à Abidjan-Plateau, lors du lancement du Programme Ressources humaines-Excellence Afrique ou Rh-Excellence Afrique (Rea).
L’Afrique, a-t-il révélé, souffre de maux assez graves car les jeunes n’ont pas la formation adaptée au marché de l’emploi. C’est la raison pour laquelle il a annoncé que beaucoup de secteurs de l’économie manquent de compétences adéquates. « Il faut amener les instituts de formation à améliorer la formation et instituer un dialogue entre le marché de l’emploi et le secteur de la formation de sorte à initier des enseignements dans les matières indispensables », a-t-il-proposé. Selon Etienne Giros, il ne s’agit pas de chambouler le système en place en matière de formation ni de l’emploi. Mais il s’agit d’adhérer à une démarche qui va permettre de rendre le système plus efficace sur le plan formation-emploi. Il déplore qu’environ 2000 techniciens soient formés en mine et géologie par an en Côte d’Ivoire et que ceux-ci soient au chômage. C’est pour corriger cette insuffisance que le programme Rh-Excellence Afrique propose l’affiliation des établissements, leur certification par filière-métier et leur labellisation. « Le palmarès est la dernière étape qui consiste au processus d’excellence », a-t-il conclu.
Le directeur de la Formation initiale au secrétariat d’Etat chargé de la Formation technique et professionnelle, Fofié Koffi, a reconnu les difficultés qu’ont les jeunes diplômés sur le marché de l’emploi parce que la formation qu’ils ont reçue n’est pas adaptée aux besoins des entreprises. C’est en cela que des reformes, selon lui, ont été entreprises par l’Etat ivoirien pour répondre aux besoins des entreprises. « Nous devons nous engager dans le projet Rea pour que les jeunes formés aient un emploi », a-t-il promis. Environ 10 établissements, a-t-il annoncé, sont engagés pour le projet Rea.
Diakité Mohamed directeur de Rea, s’est réjoui du programme qui à terme devait permettre aux entreprises de faire des économies en amont. Il recommande à l’Etat ivoirien de mobiliser davantage de ressources pour le succès du projet.
GOMON Edmond
L’Afrique, a-t-il révélé, souffre de maux assez graves car les jeunes n’ont pas la formation adaptée au marché de l’emploi. C’est la raison pour laquelle il a annoncé que beaucoup de secteurs de l’économie manquent de compétences adéquates. « Il faut amener les instituts de formation à améliorer la formation et instituer un dialogue entre le marché de l’emploi et le secteur de la formation de sorte à initier des enseignements dans les matières indispensables », a-t-il-proposé. Selon Etienne Giros, il ne s’agit pas de chambouler le système en place en matière de formation ni de l’emploi. Mais il s’agit d’adhérer à une démarche qui va permettre de rendre le système plus efficace sur le plan formation-emploi. Il déplore qu’environ 2000 techniciens soient formés en mine et géologie par an en Côte d’Ivoire et que ceux-ci soient au chômage. C’est pour corriger cette insuffisance que le programme Rh-Excellence Afrique propose l’affiliation des établissements, leur certification par filière-métier et leur labellisation. « Le palmarès est la dernière étape qui consiste au processus d’excellence », a-t-il conclu.
Le directeur de la Formation initiale au secrétariat d’Etat chargé de la Formation technique et professionnelle, Fofié Koffi, a reconnu les difficultés qu’ont les jeunes diplômés sur le marché de l’emploi parce que la formation qu’ils ont reçue n’est pas adaptée aux besoins des entreprises. C’est en cela que des reformes, selon lui, ont été entreprises par l’Etat ivoirien pour répondre aux besoins des entreprises. « Nous devons nous engager dans le projet Rea pour que les jeunes formés aient un emploi », a-t-il promis. Environ 10 établissements, a-t-il annoncé, sont engagés pour le projet Rea.
Diakité Mohamed directeur de Rea, s’est réjoui du programme qui à terme devait permettre aux entreprises de faire des économies en amont. Il recommande à l’Etat ivoirien de mobiliser davantage de ressources pour le succès du projet.
GOMON Edmond
