Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Commissaire du gouvernement, Colonel Ange Bernard Kessi, a déclaré, mardi, à l’ouverte des premières journées ‘’portes ouvertes’’ du Tribunal militaire d’Abidjan (TMA) que ‘’90% des affaires inscrites à cette juridiction émanent des populations civiles’’.
Selon le Colonel Ange Kessi, contrairement à l’opinion répandue, le Tribunal militaire d’Abidjan ne se limite pas au ‘’commissaire du gouvernement, à quelques magistrats et avocats de renom’’, regrettant que ‘’beaucoup de militaires ne connaissent pas son rôle et son fonctionnement’’.
‘’ D’ailleurs, 90% des affaires inscrites émanent de plaintes des civils’’, a révélé le Procureur militaire soulignant que le TMA, créé en 1974, vise deux objectifs.
Il s’agit, d’abord, selon le colonel Kessi, de ‘’protéger les civils contre l’impunité en prévoyant des poursuites contre les militaires et policiers, susceptibles d’avoir commis des infractions à la loi pénale, les plaçant ainsi sur le même pied d’égalité que les autres citoyens’’.
‘’Le second objectif vise à protéger par une procédure dérogatoire au droit commun, le militaire contre les poursuites abusives en raison de la spécificité de son état et des exigences du métier des armes qui l’expose plus facilement que les autres à la commission de certaines infractions’’, a-t-il précisé.
La juridiction militaire, a poursuivi Ange Kessi, se veut d’être gardienne de ‘’l’éthique’’ militaire qui se résume en ‘’la discipline, l’honneur, la dignité, la probité, l’intégrité, la conscience professionnelle, l’esprit civique et la courtoisie’’.
La justice militaire, a expliqué le colonel Ange Kessi, est, essentiellement, à vocation répressive et chargée de rendre la justice selon les règles du Code de procédure militaire. Les justiciables de la juridiction militaire sont ‘’les militaires des armées, de la gendarmerie et des fonctionnaires de la Police nationale’’, a-t-il souligné.
Comme toute juridiction, le Tribunal militaire d’Abidjan comporte un Parquet, un Siège (9 magistrats) et un Greffe.
Depuis 2000 à ce jour, le Parquet militaire est dirigé par le Capitaine de Vaisseau Major (Colonel) Ange Kessi Kouamé.
Les journées portes ouvertes se poursuivent jusqu’à vendredi à l’Etat-major général des armées où Ange Kessi appelle ‘’les militaires, gendarmes, policiers et populations civiles à venir se familiariser’’ avec cette ‘’mystérieuse’’ institution.
HS/ls
Selon le Colonel Ange Kessi, contrairement à l’opinion répandue, le Tribunal militaire d’Abidjan ne se limite pas au ‘’commissaire du gouvernement, à quelques magistrats et avocats de renom’’, regrettant que ‘’beaucoup de militaires ne connaissent pas son rôle et son fonctionnement’’.
‘’ D’ailleurs, 90% des affaires inscrites émanent de plaintes des civils’’, a révélé le Procureur militaire soulignant que le TMA, créé en 1974, vise deux objectifs.
Il s’agit, d’abord, selon le colonel Kessi, de ‘’protéger les civils contre l’impunité en prévoyant des poursuites contre les militaires et policiers, susceptibles d’avoir commis des infractions à la loi pénale, les plaçant ainsi sur le même pied d’égalité que les autres citoyens’’.
‘’Le second objectif vise à protéger par une procédure dérogatoire au droit commun, le militaire contre les poursuites abusives en raison de la spécificité de son état et des exigences du métier des armes qui l’expose plus facilement que les autres à la commission de certaines infractions’’, a-t-il précisé.
La juridiction militaire, a poursuivi Ange Kessi, se veut d’être gardienne de ‘’l’éthique’’ militaire qui se résume en ‘’la discipline, l’honneur, la dignité, la probité, l’intégrité, la conscience professionnelle, l’esprit civique et la courtoisie’’.
La justice militaire, a expliqué le colonel Ange Kessi, est, essentiellement, à vocation répressive et chargée de rendre la justice selon les règles du Code de procédure militaire. Les justiciables de la juridiction militaire sont ‘’les militaires des armées, de la gendarmerie et des fonctionnaires de la Police nationale’’, a-t-il souligné.
Comme toute juridiction, le Tribunal militaire d’Abidjan comporte un Parquet, un Siège (9 magistrats) et un Greffe.
Depuis 2000 à ce jour, le Parquet militaire est dirigé par le Capitaine de Vaisseau Major (Colonel) Ange Kessi Kouamé.
Les journées portes ouvertes se poursuivent jusqu’à vendredi à l’Etat-major général des armées où Ange Kessi appelle ‘’les militaires, gendarmes, policiers et populations civiles à venir se familiariser’’ avec cette ‘’mystérieuse’’ institution.
HS/ls