Le titre de champion de Côte d’Ivoire 2017 a été acquis dans la douleur par l’Asec Mimosas. C’est la conclusion que l’on peut tirer du parcours des jaunes et noirs pendant la saison qui vient de s’écouler. En effet, les jaune et noirs ont souffert de la première à la dernière journée. Elle n’a pas pu étrenner son titre de champion de Côte d’Ivoire face à l’Asi d’Abengourou qui l’a battue (1-2) à l’occasion de la dernière journée. Sa prestation devant l’équipe de l’Indenié ressemble à 80% des matches livrés durant les 26 journées de championnat. Et cela pour une raison principale : la pauvreté de l’effectif. Ce mal décrié depuis plus de 5ans, n’a jamais eu de solution. D’où la question : quelle équipe de l’Asec en Coupe d’Afrique ?
Ceux qui connaissent bien l’Asec Mimosas depuis plusieurs années, le savent. Le club jaune et noir n’a plus la technique du jeu qui faisait sa première force. Elle a perdu son football fait de belles circulations de ballon au milieu du terrain. « Les enfants s’amusent » a disparu. Et la raison est toute simple : il n’y a plus de milieu de terrain talentueux à l’Asec. Celui là-même qui peut effacer deux ou trois joueurs à la fois pour relancer le jeu afin de permettre à l’équipe d’avancer. « Quand je vois jouer l’Asec, je pense que je peux encore jouer», disait, Ben Badi au sortir de ce dernier Asec- Asi pour dire que, les anciens sont encore valables par rapport aux jeunes qui évoluent en ce moment au club jeune et noir. Le mouton d’or était tellement en colère qu’il est sorti rapidement malgré le titre de l’Asec Mimosas.
Pour rendre l’Asec Mimosas capable de rivaliser d’avec ses homologues africains de la prochaine Ligue des champions, Me Roger Ouégnin doit mettre la main à la poche afin de permettre à Amani Yao de disposer de joueurs talentueux. Parce que l’Asec en manque cruellement.
Au milieu de terrain, l’Asec aura besoin de milieux défensifs appelés généralement les bloqueurs et des milieux offensifs de métier ou distributeurs de bonnes balles. Cela s’impose d’autant plus que l’équipe est toujours coupée de son attaque quand elle joue. Elle n’a pas de bloqueurs encore moins de distributeur. AucuAne maîtrise de balle au milieu de terrain. C’est comme l’Asec n’a pas de poumon. On l’a vu devant le Wac, Afad, Africa, et Tanda durant le championnat national qui vient de s’écouler. Conséquence, la défense est constamment sous le feu de l’attaque adverse et le front privé de bonnes balles.
En défense, Akassou Koutouan et ses partenaires se complètent bien dans leur secteur. Avec un peu de travail, ils pourront faire l’affaire de l’Asec encore la saison prochaine. Derrière eux, il y avait un grand ‘’monsieur ‘’ en la personne d’Hervé Koffi qui a su par moment les guider. Il a été l’un des grands artisans du sacre de l’Asec Mimosas. L’international gardien de but Burkinabé étant parti pour l’hexagone, l’Asec peut faire confiance à Kouassi Yao Wilfried. Ce jeune gardien de but a fait une bonne prestation devant l’Asi malgré les deux buts encaissés qui ne relèvent de sa faute.
En attaque, Outtara Issouf, Poe Jean Morel, Willy Branciano sont bons. Mais l’Asec a besoin d’un autre attaquant qui va au charbon pour épauler Aristide Bancé.
Ephrem Touboui
Ceux qui connaissent bien l’Asec Mimosas depuis plusieurs années, le savent. Le club jaune et noir n’a plus la technique du jeu qui faisait sa première force. Elle a perdu son football fait de belles circulations de ballon au milieu du terrain. « Les enfants s’amusent » a disparu. Et la raison est toute simple : il n’y a plus de milieu de terrain talentueux à l’Asec. Celui là-même qui peut effacer deux ou trois joueurs à la fois pour relancer le jeu afin de permettre à l’équipe d’avancer. « Quand je vois jouer l’Asec, je pense que je peux encore jouer», disait, Ben Badi au sortir de ce dernier Asec- Asi pour dire que, les anciens sont encore valables par rapport aux jeunes qui évoluent en ce moment au club jeune et noir. Le mouton d’or était tellement en colère qu’il est sorti rapidement malgré le titre de l’Asec Mimosas.
Pour rendre l’Asec Mimosas capable de rivaliser d’avec ses homologues africains de la prochaine Ligue des champions, Me Roger Ouégnin doit mettre la main à la poche afin de permettre à Amani Yao de disposer de joueurs talentueux. Parce que l’Asec en manque cruellement.
Au milieu de terrain, l’Asec aura besoin de milieux défensifs appelés généralement les bloqueurs et des milieux offensifs de métier ou distributeurs de bonnes balles. Cela s’impose d’autant plus que l’équipe est toujours coupée de son attaque quand elle joue. Elle n’a pas de bloqueurs encore moins de distributeur. AucuAne maîtrise de balle au milieu de terrain. C’est comme l’Asec n’a pas de poumon. On l’a vu devant le Wac, Afad, Africa, et Tanda durant le championnat national qui vient de s’écouler. Conséquence, la défense est constamment sous le feu de l’attaque adverse et le front privé de bonnes balles.
En défense, Akassou Koutouan et ses partenaires se complètent bien dans leur secteur. Avec un peu de travail, ils pourront faire l’affaire de l’Asec encore la saison prochaine. Derrière eux, il y avait un grand ‘’monsieur ‘’ en la personne d’Hervé Koffi qui a su par moment les guider. Il a été l’un des grands artisans du sacre de l’Asec Mimosas. L’international gardien de but Burkinabé étant parti pour l’hexagone, l’Asec peut faire confiance à Kouassi Yao Wilfried. Ce jeune gardien de but a fait une bonne prestation devant l’Asi malgré les deux buts encaissés qui ne relèvent de sa faute.
En attaque, Outtara Issouf, Poe Jean Morel, Willy Branciano sont bons. Mais l’Asec a besoin d’un autre attaquant qui va au charbon pour épauler Aristide Bancé.
Ephrem Touboui
