Tengrela - Le préfet du département de Tengrela, Diomandé Cyrille Ambroise, a invité jeudi les orpailleurs à se mettre en conformité avec les règlements en vigueur dans le secteur minier en Côte d’Ivoire.
Il a lancé ce message au cours d’une rencontre d’échanges et de sensibilisation avec les opérateurs de cette activité qui s’est tenue au foyer municipal de la ville.
« L’orpaillage n’est pas interdit. Toutefois, il est permit à condition que les promoteurs aient l’autorisation délivrée par l’Etat. Je vous invite donc à vous organiser et à vous mettre en règle vis-à-vis de la loi afin de continuer à exercer votre activité en tout quiétude», a dit le préfet après avoir présenté les inconvénients de l’orpaillage.
L'administrateur civil a prévenu les populations et tous ceux qui s’adonnent à cette activité que l’utilisation du mercure, de cyanure et d'autres produits chimiques est dangereuse pour l’environnement et pour la santé, sans compter la prostitution, la drogue, l’insécurité, entre autres fléaux, qui se développent autour de cette activité.
Les chefs de village et propriétaires terriens cités dans l’attribution des sites d’orpaillage ont salué la rencontre initiée par le préfet. Ils ont sollicité l’aide des autorités afin de les aider à mettre de l’ordre dans le secteur.
« Il y a trop de désordre dans cette activité. Nous les chefs de village ou propriétaires terriens qui attribuons des parcelles ne maîtrisons plus le reste dès que les clandestins s’installent sur nos terres. Ils ne respectent plus rien ni personne. Il est donc temps que l’Etat prenne ses responsabilités », a déclaré le chef du village de Kanakono, Coulibaly Tiambanga.
Le président des jeunes de Tengrela, Camara Drobia, a plaidé quant à lui pour une ‘’alternative viable’’ d’insertion professionnelle des jeunes, les plus nombreux sur ces sites d’orpaillage faute d’emploi. « Sans quoi, ils continueront de mener de façon clandestine l’activité ou de s’adonner à des vices tels le vol, la drogue, la violence, etc. » a-t-il dit.
Le préfet a indiqué avoir pris ‘’bonne note’’ de toutes les remarques et promis la disponibilité de l’administration pour ‘’accompagner’’ les acteurs à se mettre en règle. Une dizaine de sites d’orpaillage sont en activité dans le département de Tengrela.
(AIP)
Il a lancé ce message au cours d’une rencontre d’échanges et de sensibilisation avec les opérateurs de cette activité qui s’est tenue au foyer municipal de la ville.
« L’orpaillage n’est pas interdit. Toutefois, il est permit à condition que les promoteurs aient l’autorisation délivrée par l’Etat. Je vous invite donc à vous organiser et à vous mettre en règle vis-à-vis de la loi afin de continuer à exercer votre activité en tout quiétude», a dit le préfet après avoir présenté les inconvénients de l’orpaillage.
L'administrateur civil a prévenu les populations et tous ceux qui s’adonnent à cette activité que l’utilisation du mercure, de cyanure et d'autres produits chimiques est dangereuse pour l’environnement et pour la santé, sans compter la prostitution, la drogue, l’insécurité, entre autres fléaux, qui se développent autour de cette activité.
Les chefs de village et propriétaires terriens cités dans l’attribution des sites d’orpaillage ont salué la rencontre initiée par le préfet. Ils ont sollicité l’aide des autorités afin de les aider à mettre de l’ordre dans le secteur.
« Il y a trop de désordre dans cette activité. Nous les chefs de village ou propriétaires terriens qui attribuons des parcelles ne maîtrisons plus le reste dès que les clandestins s’installent sur nos terres. Ils ne respectent plus rien ni personne. Il est donc temps que l’Etat prenne ses responsabilités », a déclaré le chef du village de Kanakono, Coulibaly Tiambanga.
Le président des jeunes de Tengrela, Camara Drobia, a plaidé quant à lui pour une ‘’alternative viable’’ d’insertion professionnelle des jeunes, les plus nombreux sur ces sites d’orpaillage faute d’emploi. « Sans quoi, ils continueront de mener de façon clandestine l’activité ou de s’adonner à des vices tels le vol, la drogue, la violence, etc. » a-t-il dit.
Le préfet a indiqué avoir pris ‘’bonne note’’ de toutes les remarques et promis la disponibilité de l’administration pour ‘’accompagner’’ les acteurs à se mettre en règle. Une dizaine de sites d’orpaillage sont en activité dans le département de Tengrela.
(AIP)