L’Afrique tend toujours la main à ses partenaires extérieurs pour financer son développement. C’est le sentiment partagé par Babacar Cissé, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies (Snu) en Côte d’Ivoire, vendredi dernier, dans un hôtel huppé de la place, à l’occasion du panel sur le dividende démographique et l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020. «Nous comptons trop souvent sur l’extérieur. Il faut qu’on sorte de cette logique là », a-t-il fustigé au quotidien Notre Voie après sa prise de parole.
Pour le Coordinateur du Snu en Côte d’Ivoire, « il faut qu’on sorte de cette logique » parce que, a-t-il poursuivi, « nous avons les moyens de financer notre développement ». Pas question, pour lui, de rejeter le financement extérieur qui est un concours nécessaires pour autant : « pourquoi ne pas compter sur nos propres ressources avant de demander aux autres de nous accompagner ? C’est cela l’enjeu ». Mais comment y arriver ? « Par une bonne fiscalité, c’est-à-dire un bon recouvrement des taxes dans nos pays. Il ne faut pas donner le sentiment que nos pays ne génèrent pas des ressources. Ce n’est pas vrai. (…) Il faut qu’on puisse mobiliser des ressources internes et qu’on puisse faire de bonnes allocations de ressources. Il y a des arbitrages qui sont nécessaires mais on peut y arriver. Certains pays l’on fait.», a-t-il répondu.
Cela passe aussi, selon sa conception, par une éducation du civisme fiscale aux populations africaines. « Il faut faire comprendre aux gens que c’est un devoir civique de payer les impôts. Très souvent les gens oublient que quand l’Etat investit dans des routes et dans des écoles ou autres choses, c’est sur la base des ressources mobilisées. Nous avons l’obligation de le faire parce que c’est un acte citoyen et patriotique. Il faut inculquer la culture de l’impôt aux populations. Parce que c’est bon pour elles », a proposé Babacar Cissé. La conséquence d’une telle politique, c’est la création d’emplois qui va installer une classe moyenne qui elle-même va produire de la croissance : « Tous les pays qui sont des pays émergents et qui ont eu des taux de croissance relativement importants, c’est qu’ils ont commencé à créer une classe moyenne ».
Pour y arriver, termine le diplomate onusien, « ça commence par l’éducation, l’emploi des jeunes. Dès l’instant que les gens ont des emplois décents, ils gagnent des revenus décents leur permettant d’avoir une vie normale, ils dépensent et investissent. C’est difficile mais on peut y arriver » .
Coulibaly Zié Oumar
Pour le Coordinateur du Snu en Côte d’Ivoire, « il faut qu’on sorte de cette logique » parce que, a-t-il poursuivi, « nous avons les moyens de financer notre développement ». Pas question, pour lui, de rejeter le financement extérieur qui est un concours nécessaires pour autant : « pourquoi ne pas compter sur nos propres ressources avant de demander aux autres de nous accompagner ? C’est cela l’enjeu ». Mais comment y arriver ? « Par une bonne fiscalité, c’est-à-dire un bon recouvrement des taxes dans nos pays. Il ne faut pas donner le sentiment que nos pays ne génèrent pas des ressources. Ce n’est pas vrai. (…) Il faut qu’on puisse mobiliser des ressources internes et qu’on puisse faire de bonnes allocations de ressources. Il y a des arbitrages qui sont nécessaires mais on peut y arriver. Certains pays l’on fait.», a-t-il répondu.
Cela passe aussi, selon sa conception, par une éducation du civisme fiscale aux populations africaines. « Il faut faire comprendre aux gens que c’est un devoir civique de payer les impôts. Très souvent les gens oublient que quand l’Etat investit dans des routes et dans des écoles ou autres choses, c’est sur la base des ressources mobilisées. Nous avons l’obligation de le faire parce que c’est un acte citoyen et patriotique. Il faut inculquer la culture de l’impôt aux populations. Parce que c’est bon pour elles », a proposé Babacar Cissé. La conséquence d’une telle politique, c’est la création d’emplois qui va installer une classe moyenne qui elle-même va produire de la croissance : « Tous les pays qui sont des pays émergents et qui ont eu des taux de croissance relativement importants, c’est qu’ils ont commencé à créer une classe moyenne ».
Pour y arriver, termine le diplomate onusien, « ça commence par l’éducation, l’emploi des jeunes. Dès l’instant que les gens ont des emplois décents, ils gagnent des revenus décents leur permettant d’avoir une vie normale, ils dépensent et investissent. C’est difficile mais on peut y arriver » .
Coulibaly Zié Oumar