ADDIS-ABEBA -- La Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) a réitéré la nécessité d'aborder la question de la connectivité limitée en Afrique pour stimuler le commerce intra-africain.
A l'ouverture de la Revue mondiale de l'aide au commerce 2017 au siège de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève, en Suisse, Stephen Karingi, directeur de la Division du renforcement des capacités de la CEA, a souligné la nécessité de stimuler le commerce intra-africain, qui ne représente actuellement que 13% du commerce total du continent.
"Nous disons qu'il est nécessaire que les gouvernements africains fassent davantage pour accroître le commerce intra-africain", a déclaré le directeur, soulignant que le commerce intra-régional relativement faible en Afrique est le résultat de barrières créées par une connectivité limitée sur le continent.
"Nous devrions penser à la connectivité physique, à l'infrastructure, où les fosses restent importantes", a affirmé M. Karingi, cité dans un communiqué publié par la CEA, "les coûts non tarifaires et tarifaires influent sur la manière dont les pays africains peuvent se rapprocher les uns des autres".
L'augmentation du commerce intra-africain est le moyen le plus efficace pour le développement sur le continent africain, a affirmé M. Karingi, ajoutant qu'une intégration commerciale plus profonde est le moyen le plus sûr d'accélérer la transformation économique de l'Afrique.
"Le commerce contribue à l'industrialisation et à la transformation structurelle. Le commerce intra-africain ne représente actuellement que 13% du commerce total sur le continent, ce qui est très faible", a-t-il noté.
Des volumes plus élevés de commerce intra-africain sont essentiels pour que les pays africains puissent faire des affaires entre eux plus fréquemment et avec des marges de bénéfice plus larges, a suggéré M. Karingi.
Selon lui, les politiques visant à améliorer le commerce intra-régional sur le continent sont essentielles, et les stratégies pour mettre en œuvre, appliquer et surveiller leurs progrès et leurs impacts sont également nécessaires.
La Revue mondiale de cette année est consacrée au thème "Promouvoir le commerce, l'inclusion et la connectivité pour le développement durable".
On s'attend à ce que les parties prenantes offrent aux investisseurs la possibilité de voir comment Aid for Trade (AfT) peut contribuer à l'intégration des pays en développement et des pays les moins avancés dans le système commercial multilatéral et à la réalisation de l'Agenda 2030 pour le développement durable.
Les initiatives clés sur le continent pour stimuler le commerce intra-africain comprennent les négociations en cours de la zone de libre-échange continental (CFTA) et l'Initiative pour stimuler le commerce intra-africain (BIAT), a noté M. Karingi.
La BIAT est un cadre utile pour aborder les problèmes de connectivité en Afrique, tandis que la CFTA vise, entre autres choses, à créer un seul marché continental de biens et de services, de promouvoir la libre circulation des investissements et d'élargir le commerce intra-africain, a-t-il ajouté.
A l'ouverture de la Revue mondiale de l'aide au commerce 2017 au siège de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève, en Suisse, Stephen Karingi, directeur de la Division du renforcement des capacités de la CEA, a souligné la nécessité de stimuler le commerce intra-africain, qui ne représente actuellement que 13% du commerce total du continent.
"Nous disons qu'il est nécessaire que les gouvernements africains fassent davantage pour accroître le commerce intra-africain", a déclaré le directeur, soulignant que le commerce intra-régional relativement faible en Afrique est le résultat de barrières créées par une connectivité limitée sur le continent.
"Nous devrions penser à la connectivité physique, à l'infrastructure, où les fosses restent importantes", a affirmé M. Karingi, cité dans un communiqué publié par la CEA, "les coûts non tarifaires et tarifaires influent sur la manière dont les pays africains peuvent se rapprocher les uns des autres".
L'augmentation du commerce intra-africain est le moyen le plus efficace pour le développement sur le continent africain, a affirmé M. Karingi, ajoutant qu'une intégration commerciale plus profonde est le moyen le plus sûr d'accélérer la transformation économique de l'Afrique.
"Le commerce contribue à l'industrialisation et à la transformation structurelle. Le commerce intra-africain ne représente actuellement que 13% du commerce total sur le continent, ce qui est très faible", a-t-il noté.
Des volumes plus élevés de commerce intra-africain sont essentiels pour que les pays africains puissent faire des affaires entre eux plus fréquemment et avec des marges de bénéfice plus larges, a suggéré M. Karingi.
Selon lui, les politiques visant à améliorer le commerce intra-régional sur le continent sont essentielles, et les stratégies pour mettre en œuvre, appliquer et surveiller leurs progrès et leurs impacts sont également nécessaires.
La Revue mondiale de cette année est consacrée au thème "Promouvoir le commerce, l'inclusion et la connectivité pour le développement durable".
On s'attend à ce que les parties prenantes offrent aux investisseurs la possibilité de voir comment Aid for Trade (AfT) peut contribuer à l'intégration des pays en développement et des pays les moins avancés dans le système commercial multilatéral et à la réalisation de l'Agenda 2030 pour le développement durable.
Les initiatives clés sur le continent pour stimuler le commerce intra-africain comprennent les négociations en cours de la zone de libre-échange continental (CFTA) et l'Initiative pour stimuler le commerce intra-africain (BIAT), a noté M. Karingi.
La BIAT est un cadre utile pour aborder les problèmes de connectivité en Afrique, tandis que la CFTA vise, entre autres choses, à créer un seul marché continental de biens et de services, de promouvoir la libre circulation des investissements et d'élargir le commerce intra-africain, a-t-il ajouté.