Abidjan - L ’ancien président ivoirien en prison à la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye restera en détention, selon une décision annoncée mercredi par la Chambre d’appel de la Cour.
«La chambre d'appel décide d'annuler la décision remise en question et ordonne à la chambre de première instance de mener un nouvel examen quant à savoir si M. Gbagbo devrait continuer à être détenu ou devrait être libéré avec ou sans conditions », a déclaré le juge Piotr Hofmanski, faisant état d'"erreurs" lors du premier jugement.
Ce procès, qui devrait durer trois à quatre ans, s'est ouvert le 28 janvier 2016 à La Haye. Laurent Gbagbo avait été livré à la CPI en 2011 et "le procureur est toujours dans le processus de collecte de preuves", a souligné M. Hofmanski.
Par conséquent le juge a ordonné le maintien de Laurent Gbagbo en prison jusqu’à ce que la chambre de première instance réexamine son dossier.
Selon le juge président Piotr Hofmanski, assisté de Kumiko Ozaki, Sanji Mmasenono Monageng, Howard Morison et Chang-ho Chung, la chambre de première instance a commis des erreurs dans ses décisions de maintenir l’ex-chef d’Etat en prison.
Notamment sur la question de son âge, sa santé et de n’avoir pas tenu compte de la présomption d’innocence de l’accusé lors de ses précédentes décisions.
Dans sa décision, la Chambre d'appel a souligné qu'elle ne suggère pas quel devrait être le résultat de ce nouvel examen par la Chambre de première instance.
En mars, la défense avait demandé la libération conditionnelle de l'ancien chef d'Etat, arguant qu'il était "déjà détenu depuis presque six ans" et qu'il souffrait de "maladies qui l'affectent tant physiquement que psychologiquement".
Agé aujourd'hui de 72 ans, Laurent Gbagbo est accusé de quatre chefs de crimes contre l'humanité notamment de meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains après son refus de céder le pouvoir au Président Alassane Ouattara, vainqueur de la présidentielle de 2010.
bsp/akn/fmo
«La chambre d'appel décide d'annuler la décision remise en question et ordonne à la chambre de première instance de mener un nouvel examen quant à savoir si M. Gbagbo devrait continuer à être détenu ou devrait être libéré avec ou sans conditions », a déclaré le juge Piotr Hofmanski, faisant état d'"erreurs" lors du premier jugement.
Ce procès, qui devrait durer trois à quatre ans, s'est ouvert le 28 janvier 2016 à La Haye. Laurent Gbagbo avait été livré à la CPI en 2011 et "le procureur est toujours dans le processus de collecte de preuves", a souligné M. Hofmanski.
Par conséquent le juge a ordonné le maintien de Laurent Gbagbo en prison jusqu’à ce que la chambre de première instance réexamine son dossier.
Selon le juge président Piotr Hofmanski, assisté de Kumiko Ozaki, Sanji Mmasenono Monageng, Howard Morison et Chang-ho Chung, la chambre de première instance a commis des erreurs dans ses décisions de maintenir l’ex-chef d’Etat en prison.
Notamment sur la question de son âge, sa santé et de n’avoir pas tenu compte de la présomption d’innocence de l’accusé lors de ses précédentes décisions.
Dans sa décision, la Chambre d'appel a souligné qu'elle ne suggère pas quel devrait être le résultat de ce nouvel examen par la Chambre de première instance.
En mars, la défense avait demandé la libération conditionnelle de l'ancien chef d'Etat, arguant qu'il était "déjà détenu depuis presque six ans" et qu'il souffrait de "maladies qui l'affectent tant physiquement que psychologiquement".
Agé aujourd'hui de 72 ans, Laurent Gbagbo est accusé de quatre chefs de crimes contre l'humanité notamment de meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains après son refus de céder le pouvoir au Président Alassane Ouattara, vainqueur de la présidentielle de 2010.
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