Le tribunal d’Issia a remis en liberté les huit enseignants et éducateurs poursuivis pour fraude à l’écrit du baccalauréat 2017 au centre de composition de Saïoua.
Au total, cinq professeurs et trois éducateurs du lycée municipal de Saïoua ont recouvré la liberté, pour délit non constitué, en a décidé, vendredi, le juge correctionnel près du Tribunal d’Issia.
Accusés lors du déroulement des épreuves écrites du baccalauréat 2017 d’être des instigateurs de la fraude dès le premier jour de composition, ce groupe d’enseignants avait été déféré à la maison d’arrêt de Daloa.
A la barre, les huit enseignants n’ont pas reconnu les faits à leur reprochés par le président du jury qui n’a pas pu fournir au juge les preuves matérielles de fraude. Acculé par la défense des enseignants, il a souligné que ce fut une tentative de fraude.
Le président du tribunal d’Issia s’est fondé sur le droit ivoirien pour dire que la tentative de fraude aux examens publics ne constitue pas un délit. Il n’a donc pas suivi le procureur qui a requis une peine de deux mois de prison, en ordonnant tout simplement leur libération à la grande joie des collègues et familles.
BOP/kp
Au total, cinq professeurs et trois éducateurs du lycée municipal de Saïoua ont recouvré la liberté, pour délit non constitué, en a décidé, vendredi, le juge correctionnel près du Tribunal d’Issia.
Accusés lors du déroulement des épreuves écrites du baccalauréat 2017 d’être des instigateurs de la fraude dès le premier jour de composition, ce groupe d’enseignants avait été déféré à la maison d’arrêt de Daloa.
A la barre, les huit enseignants n’ont pas reconnu les faits à leur reprochés par le président du jury qui n’a pas pu fournir au juge les preuves matérielles de fraude. Acculé par la défense des enseignants, il a souligné que ce fut une tentative de fraude.
Le président du tribunal d’Issia s’est fondé sur le droit ivoirien pour dire que la tentative de fraude aux examens publics ne constitue pas un délit. Il n’a donc pas suivi le procureur qui a requis une peine de deux mois de prison, en ordonnant tout simplement leur libération à la grande joie des collègues et familles.
BOP/kp