La Banque mondiale a rendu public ce lundi 24 juillet 2017 son 5ème Rapport sur la situation économique de la Côte d’Ivoire, à l’auditorium de la Primature, en présence du Premier ministre, Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly et de plusieurs membres du Gouvernement.
Selon ce rapport qui relève ‘’l’excellente performance’’ enregistrée par la Côte d’Ivoire en 2016, occupant le 2ème rang africain au niveau du taux de croissance du PIB le plus rapide, le pays n’exploite pas les opportunités liées à l’égalité des genres, alors qu’en le faisant, il pourrait gagner au moins 6 milliards de dollars.
Le Directeur des Opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Pierre Laporte a affirmé ‘’qu’une politique basée sur l’équité des genres pourrait aider la Côte d’Ivoire à atteindre l’émergence tant souhaitée’’. Avec une meilleure éducation, un meilleur accès aux soins de santé, une meilleure représentativité au sein des centres de décisions, des entreprises et des familles, les femmes pourront offrir plus de ressources au bénéfice de l’économie et de la nation ivoirienne, a expliqué Pierre Laporte. Non sans oublier d’indiquer que ‘’des études académiques ont démontré qu’il existe un lien bénéfique entre une politique d’équité des genres et le développement économique’’.
‘’Si la Côte d’Ivoire parvenait à améliorer l’équité des genres, son économie pourrait bénéficier de gains de l’ordre de 6 à 8 milliards de dollars dans le long terme’’, a révélé Jacques Morisset, Coordonnateur sectoriel Macroéconomie, auteur du Rapport. Les autorités ivoiriennes, conseille le rapport de la Banque mondiale, devraient porter leur attention sur une politique d’équité des genres qui doit être suffisamment ambitieuse en – cernant le contenu des réformes les plus nécessaires – identifiant les champions qui pourront porter ces réformes – et minimisant les coûts d’ajustements ou frictions qui peuvent nuire à la mise en œuvre des réformes dans la durée.
Concernant le contenu de ces réformes, la Banque mondiale estime que la priorité devrait être donnée à l’éducation, condition indispensable, pour la femme, pour non seulement trouver un emploi productif mais aussi pour comprendre les efforts à fournir pour améliorer sa santé et sa nutrition. La promotion de l’équité des genres a le potentiel d’aider la Côte d’Ivoire à réussir sa transition économique vers l’émergence, stipule le rapport. Mais d’abord il faudra pour les autorités ivoiriennes fournir les efforts nécessaires pour éliminer les inégalités existantes qui sont nombreuses et profondes. Puis ensuite, en cas de succès, la gestion des coûts d’ajustement est nécessaire pour éviter les ‘’retours de bâton’’.
Après avoir frôlé une croissance à 2 chiffres entre 2012 et 2015, l’expansion économique de la Côte d’Ivoire semble s’être légèrement ralentie en 2016. Bien qu’avec 7,7%, le taux de croissance du PIB reste l’un des plus vigoureux du Continent, précise le rapport. Les perspectives de court et moyen termes restent favorables même si les risques ne sont pas à négliger, révèle le rapport. La croissance économique est projetée autour de 7% en 2017 pour ensuite converger vers 6,5% dans le moyen terme, conclut le Rapport.
Elisée B.
Selon ce rapport qui relève ‘’l’excellente performance’’ enregistrée par la Côte d’Ivoire en 2016, occupant le 2ème rang africain au niveau du taux de croissance du PIB le plus rapide, le pays n’exploite pas les opportunités liées à l’égalité des genres, alors qu’en le faisant, il pourrait gagner au moins 6 milliards de dollars.
Le Directeur des Opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Pierre Laporte a affirmé ‘’qu’une politique basée sur l’équité des genres pourrait aider la Côte d’Ivoire à atteindre l’émergence tant souhaitée’’. Avec une meilleure éducation, un meilleur accès aux soins de santé, une meilleure représentativité au sein des centres de décisions, des entreprises et des familles, les femmes pourront offrir plus de ressources au bénéfice de l’économie et de la nation ivoirienne, a expliqué Pierre Laporte. Non sans oublier d’indiquer que ‘’des études académiques ont démontré qu’il existe un lien bénéfique entre une politique d’équité des genres et le développement économique’’.
‘’Si la Côte d’Ivoire parvenait à améliorer l’équité des genres, son économie pourrait bénéficier de gains de l’ordre de 6 à 8 milliards de dollars dans le long terme’’, a révélé Jacques Morisset, Coordonnateur sectoriel Macroéconomie, auteur du Rapport. Les autorités ivoiriennes, conseille le rapport de la Banque mondiale, devraient porter leur attention sur une politique d’équité des genres qui doit être suffisamment ambitieuse en – cernant le contenu des réformes les plus nécessaires – identifiant les champions qui pourront porter ces réformes – et minimisant les coûts d’ajustements ou frictions qui peuvent nuire à la mise en œuvre des réformes dans la durée.
Concernant le contenu de ces réformes, la Banque mondiale estime que la priorité devrait être donnée à l’éducation, condition indispensable, pour la femme, pour non seulement trouver un emploi productif mais aussi pour comprendre les efforts à fournir pour améliorer sa santé et sa nutrition. La promotion de l’équité des genres a le potentiel d’aider la Côte d’Ivoire à réussir sa transition économique vers l’émergence, stipule le rapport. Mais d’abord il faudra pour les autorités ivoiriennes fournir les efforts nécessaires pour éliminer les inégalités existantes qui sont nombreuses et profondes. Puis ensuite, en cas de succès, la gestion des coûts d’ajustement est nécessaire pour éviter les ‘’retours de bâton’’.
Après avoir frôlé une croissance à 2 chiffres entre 2012 et 2015, l’expansion économique de la Côte d’Ivoire semble s’être légèrement ralentie en 2016. Bien qu’avec 7,7%, le taux de croissance du PIB reste l’un des plus vigoureux du Continent, précise le rapport. Les perspectives de court et moyen termes restent favorables même si les risques ne sont pas à négliger, révèle le rapport. La croissance économique est projetée autour de 7% en 2017 pour ensuite converger vers 6,5% dans le moyen terme, conclut le Rapport.
Elisée B.
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