L’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC), par la voix de son président Koffi Fulgence, plaide pour la mise en place rapide de l’organe de régulation de la filière hévéa qui résultera de la prochaine loi portant réforme de la filière hévéa – palmier à huile.
« La filière a traversé beaucoup de difficultés, il reste encore des écueils. Cet organe de régulation pourrait rendre la filière plus fluide et plus vigoureuse », a fait observer le président de l’APROMAC, cette « interprofession qui n’est pas encore tout à fait bien équilibrée », selon ses propres dires.
S’exprimant jeudi devant le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly qui effectuait une visite de l’usine de transformation de l’hévéa Sud-Comoé Caoutchouc (SCC) située dans la sous-préfecture d’Adaou, à quelques kilomètres d’Aboisso, M. Koffi a profité de l’occasion pour énumérer les problèmes dans la filière hévéa.
Ces défis concernent la reconnaissance de l’interprofession qui n’est pas encore effective, l’opérationnalisation de la Centrale des risques, la transformation locale de toute la production nationale et la valorisation du bois d’hévéa.
En Côte d’Ivoire, la filière hévéa représente une superficie totale de 530 000 ha, une production de 465 000 T dont 84% de plantation individuelle (le reste étant industrielle), 161 000 planteurs encadrés par sept sociétés élues après appels d’offres du FIRCA (Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles), une production achetée par des sociétés agricoles, des coopératives et d’autres acheteurs, 18 unités de transformation.
En outre, il été créé au sein de l’APROMAC par prélèvement, des fonds planteur et usinier, pour constituer un Fonds de développement hévéa qui a atteint 23 milliards FCFA, en peu de temps. Ce fonds interne a permis de créer 105 000 ha de plantation avec des plants sélectionnés et subventionnés, de former plus de 4000 personnes aux métiers de l’hévéa, de faciliter la circulation et livrer en toutes saisons les usines à travers le reprofilage de 1450 km de piste, de mettre en place la Centrale des risques.
Cette Centrale vise à assurer une bonne traçabilité du caoutchouc ivoirien et de sécuriser les transactions financières au sein de la profession. Cette vision a permis d’aller un peu plus loin, a souligné Koffi Fulgence, ajoutant que 221 000 plantations ont été géolocalisées. Depuis 2014, sur les bases de ces résultats, un pas en plus a été fait qui a permis de sécuriser les plantations en permettant aux propriétaires d’obtenir des titres fonciers.
L’APROMAC représente 10% de la surface nationale en caoutchouc, 6% des planteurs et 12% de la production usinière, a souligné le président. La présence du ministre Sangafowa Coulibaly et ses collaborateurs dans la région du Sud-Comoé s’inscrit dans le cadre de la 6ème édition des Journées de l’Administration agricole délocalisée (JAAD 2017).
cmas
« La filière a traversé beaucoup de difficultés, il reste encore des écueils. Cet organe de régulation pourrait rendre la filière plus fluide et plus vigoureuse », a fait observer le président de l’APROMAC, cette « interprofession qui n’est pas encore tout à fait bien équilibrée », selon ses propres dires.
S’exprimant jeudi devant le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly qui effectuait une visite de l’usine de transformation de l’hévéa Sud-Comoé Caoutchouc (SCC) située dans la sous-préfecture d’Adaou, à quelques kilomètres d’Aboisso, M. Koffi a profité de l’occasion pour énumérer les problèmes dans la filière hévéa.
Ces défis concernent la reconnaissance de l’interprofession qui n’est pas encore effective, l’opérationnalisation de la Centrale des risques, la transformation locale de toute la production nationale et la valorisation du bois d’hévéa.
En Côte d’Ivoire, la filière hévéa représente une superficie totale de 530 000 ha, une production de 465 000 T dont 84% de plantation individuelle (le reste étant industrielle), 161 000 planteurs encadrés par sept sociétés élues après appels d’offres du FIRCA (Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles), une production achetée par des sociétés agricoles, des coopératives et d’autres acheteurs, 18 unités de transformation.
En outre, il été créé au sein de l’APROMAC par prélèvement, des fonds planteur et usinier, pour constituer un Fonds de développement hévéa qui a atteint 23 milliards FCFA, en peu de temps. Ce fonds interne a permis de créer 105 000 ha de plantation avec des plants sélectionnés et subventionnés, de former plus de 4000 personnes aux métiers de l’hévéa, de faciliter la circulation et livrer en toutes saisons les usines à travers le reprofilage de 1450 km de piste, de mettre en place la Centrale des risques.
Cette Centrale vise à assurer une bonne traçabilité du caoutchouc ivoirien et de sécuriser les transactions financières au sein de la profession. Cette vision a permis d’aller un peu plus loin, a souligné Koffi Fulgence, ajoutant que 221 000 plantations ont été géolocalisées. Depuis 2014, sur les bases de ces résultats, un pas en plus a été fait qui a permis de sécuriser les plantations en permettant aux propriétaires d’obtenir des titres fonciers.
L’APROMAC représente 10% de la surface nationale en caoutchouc, 6% des planteurs et 12% de la production usinière, a souligné le président. La présence du ministre Sangafowa Coulibaly et ses collaborateurs dans la région du Sud-Comoé s’inscrit dans le cadre de la 6ème édition des Journées de l’Administration agricole délocalisée (JAAD 2017).
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