ABIDJAN -- Des riziculteurs ivoiriens ont reçu vendredi à Abidjan leur diplôme après quatre semaines de formation à la culture de variétés de riz chinois à haut rendement.
Les récipiendaires, au nombre de 40, ont reçu leur parchemin des mains de l'ambassadeur de Chine en Côte d'Ivoire, Tang Weibin, et du directeur général de l'Office national de développement du riz (ONDR), Yacouba Dembélé.
La formation, la seconde du genre dans le pays, s'est déroulée sur le site d'aménagement hydro-agricole de Guiguidou, dans la sous-préfecture de Divo (sud), à 180km d'Abidjan, sous la conduite de deux experts arrivés de Chine dans le cadre du programme chinois d'aide à l'étranger.
Pendant un mois, les participants ont pu renforcer leurs compétences, à travers des cours théoriques sur les avancées dans la technologie de la riziculture en Chine, mais également des enseignements pratiques et des visites d'entreprises.
A en croire le porte-parole des participants, Fofana Vassouleymana, ces nouvelles connaissances leur permettront d'accroître les rendements, de produire du riz de qualité et de contribuer à assurer l'autosuffisance alimentaire du pays.
La Côte d'Ivoire s'est dotée d'une stratégie nationale de développement de la riziculture sur la période 2012-2020 visant à combler le déficit de la production nationale de riz qui ne couvre que 50% de la demande intérieure et à faire du pays un exportateur de riz à l'horizon 2020 avec 2,1 millions de tonnes contre 1,9 million actuellement.
"Grâce à l'introduction de variété de riz chinois, la récolte de la production de riz par hectare a augmenté de 1,5 tonne et le nombre de riziculteurs s'est accru de plus de 10%", a relevé l'ambassadeur Tang.
Il a espéré que les riziculteurs formés deviennent des "messagers de la technologie de la culture du riz sino-ivoirien" et que les connaissances et la technologie apprises au cours de la formation seront mises en pratique afin d'atteindre l'objectif d'autosuffisance alimentaire et garantir à la population une sécurité alimentaire.
Le diplomate a salué "la longue histoire" de la coopération sino-ivoirienne dans le domaine agricole marquée par le projet rizicole de Guiguidou initié en 1995 par le gouvernement chinois. S'étendant sur une superficie de 432 hectares, celui-ci a coûté 22 millions de dollars et comprend deux grandes écluses avec un réseau d'irrigation et un réseau de drainage, des silos, des aires de séchage et un atelier de décorticage sans compter une cité pour l'équipe technique chinoise.
"Ce projet est le plus important de tous les projets d'assistance agricole à l'étranger, avec les installations les plus importantes et les plus complètes et le projet le plus long projet en terme de durée", a noté M. Tang, soulignant les "résultats fructueux" obtenus par les experts chinois et ivoiriens dans le domaine de la recherche sur la culture du riz, la mécanisation de l'agriculture et l'introduction de nouvelles variétés de riz.
Pour lui, la coopération dans le domaine agricole est un "point essentiel" de la coopération sino-ivoirienne "approfondie et renforcée" dans divers domaines.
"Grâce aux efforts conjoints des deux parties, la coopération agricole entre les deux pays va être propulsée à un niveau supérieur", a-t-il conclu.
Les récipiendaires, au nombre de 40, ont reçu leur parchemin des mains de l'ambassadeur de Chine en Côte d'Ivoire, Tang Weibin, et du directeur général de l'Office national de développement du riz (ONDR), Yacouba Dembélé.
La formation, la seconde du genre dans le pays, s'est déroulée sur le site d'aménagement hydro-agricole de Guiguidou, dans la sous-préfecture de Divo (sud), à 180km d'Abidjan, sous la conduite de deux experts arrivés de Chine dans le cadre du programme chinois d'aide à l'étranger.
Pendant un mois, les participants ont pu renforcer leurs compétences, à travers des cours théoriques sur les avancées dans la technologie de la riziculture en Chine, mais également des enseignements pratiques et des visites d'entreprises.
A en croire le porte-parole des participants, Fofana Vassouleymana, ces nouvelles connaissances leur permettront d'accroître les rendements, de produire du riz de qualité et de contribuer à assurer l'autosuffisance alimentaire du pays.
La Côte d'Ivoire s'est dotée d'une stratégie nationale de développement de la riziculture sur la période 2012-2020 visant à combler le déficit de la production nationale de riz qui ne couvre que 50% de la demande intérieure et à faire du pays un exportateur de riz à l'horizon 2020 avec 2,1 millions de tonnes contre 1,9 million actuellement.
"Grâce à l'introduction de variété de riz chinois, la récolte de la production de riz par hectare a augmenté de 1,5 tonne et le nombre de riziculteurs s'est accru de plus de 10%", a relevé l'ambassadeur Tang.
Il a espéré que les riziculteurs formés deviennent des "messagers de la technologie de la culture du riz sino-ivoirien" et que les connaissances et la technologie apprises au cours de la formation seront mises en pratique afin d'atteindre l'objectif d'autosuffisance alimentaire et garantir à la population une sécurité alimentaire.
Le diplomate a salué "la longue histoire" de la coopération sino-ivoirienne dans le domaine agricole marquée par le projet rizicole de Guiguidou initié en 1995 par le gouvernement chinois. S'étendant sur une superficie de 432 hectares, celui-ci a coûté 22 millions de dollars et comprend deux grandes écluses avec un réseau d'irrigation et un réseau de drainage, des silos, des aires de séchage et un atelier de décorticage sans compter une cité pour l'équipe technique chinoise.
"Ce projet est le plus important de tous les projets d'assistance agricole à l'étranger, avec les installations les plus importantes et les plus complètes et le projet le plus long projet en terme de durée", a noté M. Tang, soulignant les "résultats fructueux" obtenus par les experts chinois et ivoiriens dans le domaine de la recherche sur la culture du riz, la mécanisation de l'agriculture et l'introduction de nouvelles variétés de riz.
Pour lui, la coopération dans le domaine agricole est un "point essentiel" de la coopération sino-ivoirienne "approfondie et renforcée" dans divers domaines.
"Grâce aux efforts conjoints des deux parties, la coopération agricole entre les deux pays va être propulsée à un niveau supérieur", a-t-il conclu.