Abidjan - Deux journalistes ivoiriens ont été interpellés et détenus lundi à Abidjan pour "divulgation de fausses informations" après avoir écrit que les comptes du président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, étaient gelés, a annoncé leur syndicat.
Dan Opeli, directeur de publication de Le quotidien (opposition) et Yves Kuyo, journaliste, ont "été convoqués ce matin par la gendarmerie et gardés pour être présentés mardi au procureur de la République", a expliqué à l'AFP Guillaume Gbato, secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d'Ivoire (Synapp-CI).
Vendredi, le procureur avait déploré dans un communiqué que "les affirmations" parues dans le journal ce jour-là "sont fausses et mensongères (...) et qu'aucune enquête judiciaire n'a été diligentée par le parquet contre le Président de l'Assemblée nationale, et ses comptes bancaires ne font l'objet d'aucune réquisition de gel de la part du procureur de la République"
Il ajoutait que le parquet avait demandé à la gendarmerie d'ouvrir une enquête de lui amener les auteurs de l'article incriminé.
"Nous demandons la mise en liberté immédiate et sans condition des deux journalistes. On peut poursuivre la procédure en les laissant libres" a réagi M. Gbato qui déplore "une violation inacceptable de la liberté de presse" dont le gouvernement ivoirien commence "à être coutumier du fait".
ck/pgf/jlb
Dan Opeli, directeur de publication de Le quotidien (opposition) et Yves Kuyo, journaliste, ont "été convoqués ce matin par la gendarmerie et gardés pour être présentés mardi au procureur de la République", a expliqué à l'AFP Guillaume Gbato, secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d'Ivoire (Synapp-CI).
Vendredi, le procureur avait déploré dans un communiqué que "les affirmations" parues dans le journal ce jour-là "sont fausses et mensongères (...) et qu'aucune enquête judiciaire n'a été diligentée par le parquet contre le Président de l'Assemblée nationale, et ses comptes bancaires ne font l'objet d'aucune réquisition de gel de la part du procureur de la République"
Il ajoutait que le parquet avait demandé à la gendarmerie d'ouvrir une enquête de lui amener les auteurs de l'article incriminé.
"Nous demandons la mise en liberté immédiate et sans condition des deux journalistes. On peut poursuivre la procédure en les laissant libres" a réagi M. Gbato qui déplore "une violation inacceptable de la liberté de presse" dont le gouvernement ivoirien commence "à être coutumier du fait".
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