L’ex-gendarme ivoirien exilé en Europe, Christ Yvon Koukougnon, connu sous le pseudonyme de Johnny Patcheco Antonio, n’est pas content des agissements de l’ambassade de Côte d’Ivoire en France. Il dit ne pas comprendre la confiscation de son passeport par cette ambassade. Il a reconnu être l’objet de chantage de la part de certains membres du personnel de l’ambassade qui, selon lui, veulent qu’il soutienne Guillaume Soro avant d’espérer entrer en possession de son passeport.
Il ressort de ses explications que c’est en mars 2014 qu’il s’est présenté à l’ambassade de Côte d’Ivoire en France pour se faire établir son passeport. Parce que n’ayant pas eu le statut de réfugié en Finlande où il se trouve en exil, mais où il bénéficie d’un titre de séjour.
A en croire le cyber-activiste Johnny Patcheko Antonio, ses déboires ont commencé après la publication sur les réseaux sociaux en avril 2014 de sa vidéo dans laquelle il n’a pas été tendre à l’encontre d’Alassane Ouattara. «Ma misère a commencé après cette vidéo dans laquelle je demandais la libération du président Laurent Gbagbo», indique-t-il. L’ex-gendarme en exil affirme qu’après cette vidéo, son père qui vit en Côte d’Ivoire a reçu des menaces au téléphone de la part d’inconnus. «Depuis 2014, l’ambassade refuse de me remettre mon passeport. La personne T.O. que je contacte au téléphone au niveau de l’ambassade me demande de m’associer à Guillaume Soro, avant d’entrer en possession de mon passeport», dénonce-t-il. Avant d’ajouter que son titre de séjour en Finlande ayant expiré, il a fait une procuration qu’il a fait parvenir à un de ses amis à Paris afin de se rendre à l’ambassade pour retirer son passeport. Selon Johnny Patcheko Antonio, l’ambassade a refusé de lui délivrer un nouveau passeport, sans en révéler le motif.
Il rappelle, par ailleurs, que pour ses prises de position contre le régime actuel sur les réseaux sociaux, une quarantaine de militants du Rdr ont eu à l’agresser en août 2015, alors qu’il était en vacances à Paris.
«Je suis exacerbé par ce comportement indécent du corps diplomatique ivoirien à Paris», déplore-t-il.
Benjamin KORé
benjaminkore2016@gmail.com
Il ressort de ses explications que c’est en mars 2014 qu’il s’est présenté à l’ambassade de Côte d’Ivoire en France pour se faire établir son passeport. Parce que n’ayant pas eu le statut de réfugié en Finlande où il se trouve en exil, mais où il bénéficie d’un titre de séjour.
A en croire le cyber-activiste Johnny Patcheko Antonio, ses déboires ont commencé après la publication sur les réseaux sociaux en avril 2014 de sa vidéo dans laquelle il n’a pas été tendre à l’encontre d’Alassane Ouattara. «Ma misère a commencé après cette vidéo dans laquelle je demandais la libération du président Laurent Gbagbo», indique-t-il. L’ex-gendarme en exil affirme qu’après cette vidéo, son père qui vit en Côte d’Ivoire a reçu des menaces au téléphone de la part d’inconnus. «Depuis 2014, l’ambassade refuse de me remettre mon passeport. La personne T.O. que je contacte au téléphone au niveau de l’ambassade me demande de m’associer à Guillaume Soro, avant d’entrer en possession de mon passeport», dénonce-t-il. Avant d’ajouter que son titre de séjour en Finlande ayant expiré, il a fait une procuration qu’il a fait parvenir à un de ses amis à Paris afin de se rendre à l’ambassade pour retirer son passeport. Selon Johnny Patcheko Antonio, l’ambassade a refusé de lui délivrer un nouveau passeport, sans en révéler le motif.
Il rappelle, par ailleurs, que pour ses prises de position contre le régime actuel sur les réseaux sociaux, une quarantaine de militants du Rdr ont eu à l’agresser en août 2015, alors qu’il était en vacances à Paris.
«Je suis exacerbé par ce comportement indécent du corps diplomatique ivoirien à Paris», déplore-t-il.
Benjamin KORé
benjaminkore2016@gmail.com
